retour à morinie.com
Actualités suivantes ->

Chronique des maires de Mazingarbe de 1790 à 1919


La Révolution Française n’a pas instauré la démocratie. A Mazingarbe, le pouvoir municipal est encore longtemps resté au sein d’une oligarchie terrienne. Ainsi, de 1790 à 1919, de manière quasi continue, deux familles, deux « clans » se sont partagés le fauteuil magistral : les Béharelle et les Deligne. Si les premiers étaient depuis longtemps « établis » sous l’Ancien Régime, avec la ferme du Saulchoy, et étaient parvenus à se maintenir au début du XIXe, les seconds, d’origine plus modestes, parvinrent à s’élever progressivement durant tout le XIXe, par un jeu subtil d’alliances matrimoniales avec les grandes familles de propriétaires terriens de la commune : Lenfant, Lefebvre. Donnant dans leur descendance François, mais aussi un lignage de 4 générations de syndicalistes, d’Henri Mailly, fondateur du syndicat des mineurs, à Jean-Claude Mailly, actuel secrétaire général de Force Ouvrière.

François CARON (Généalogie 62, n° 90)



---------------

Les prisonniers de guerre espagnols sous l’Empire dans la vallée de la Lys. (Aire-sur-la-Lys et Saint-Venant)


Cet article, le premier d’une série en cours, est teinté d’une forte connotation personnelle : ce sont des recherches menées sur l'ascendance de François, descendant de Nicolas Rodriguez, établi à Saint-Venant, qui ont fait germer l'idée chez les coauteurs d'une série qui, au-delà d'un cas particulier, permettrait d'éclairer un épisode peu connu de l'histoire de nos régions. Il était normal que ce premier article ait pour cadre géographique les villes de Saint-Venant et d'Aire, dont les dépôts de prisonniers étaient proches : si la descendance Rodriguez se perpétue, celle de Christophe Bayonas, autre prisonnier ayant fait souche, est éteinte depuis la mi-XIXe siècle. L'évocation de cette branche éteinte, comme la liste des prisonniers morts dans ces deux villes, est une manière de rendre hommage à ces hommes et ces femmes déracinés et tombés depuis dans les nimbes de l'oubli.

François CARON & Matthieu FONTAINE (Généalogie 62, n° 91)



---------------

De Mazingarbe à Constantine : les deux légionnaires mazingarbois de la Grande Guerre


Cet article, peut-être le premier d’une série pour le Comité historique de Mazingarbe, se veut un clin d’oeil de François pour la ville natale de sa mère, de son grand-père, et de nombre de ses aïeux maternels. C’est aussi un témoignage d’amitié pour Gérard Delporte, animateur de l’antenne AGP de Mazingarbe, directeur de publication du Comité historique de Mazingarbe et administrateur de l’AGP ; Michel Dutériez, animateur de l’antenne AGP de Mazingarbe, membre du Comité historique de Mazingarbe et ami de longue date de son grand-père ; et surtout René Naglik, animateur de l’antenne AGP de Mazingarbe, vice-président du Comité historique de Mazingarbe, ami d’enfance de sa mère, et avec qui il correspond depuis plus de 8 ans pour des recherches. Ainsi, cet article se propose de balayer la carrière militaire des deux mazingarbois faits chevaliers de la Légion d’Honneur pour leurs faits d’armes lors de la Grande Guerre, et que le destin mena de Mazingarbe à l’Algérie française.

François CARON
(Comité d'histoire de Mazingarbe, n° 33)



---------------

Les 75 ans de la sonnerie "Aux Morts"


Pierre DUPONT est un oublié de l'histoire audomaroise. L'objectif de cet article, publié par Généalogie 62 est de mieux faire connaître l'histoire de cet homme qui eu une carrière exceptionnelle. Présent dans les tranchées de la Grande Guerre, il compose ensuite la célèbre "Sonnerie aux morts" et est à l'origine de l'actuelle harmonisation de "la Marseillaise". Une généalogie ascendante de ce musicien est également présentée.


En prolongement de cet article, Thomas DELVAUX a animé une conférence intitulée "Pierre Dupont, un Audomarois à la garde républicaine" le samedi 20 janvier 2007 à 19 h 30, salle du patrimoine de la bibliothèque de l'agglomération de Saint-Omer (entrée par la rue du Lycée).

François CARON & Thomas DELVAUX (Généalogie 62, n° 92)



---------------

La légende de Raoul de Créquy : essai de décryptage généalogique


A la suite du poème du XII° siècle (transcrit), Thomas DELVAUX apporte un nouveau regard sur la filiation de la Maison de Créquy des XI° et XII° siècles. Laboureurs ou ducs et pairs de France, les Créquy transcendent les catégories sociales. Connus comme étant une des plus vieilles familles d'Artois, ils eurent une descendance des plus nombreuses tant légitime que naturelle. Cette étude fait ici le point sur un personnage et sa parentèle situés au coeur d'un imbroglio généalogique qui court depuis bien longtemps.

Vous pouvez le commander auprès de l'auteur :

Thomas DELVAUX
2, rue du Professeur Calmette, Bât. 14, App. 20
94200 IVRY-SUR-SEINE
16 pp., couverture couleur (10 €)



Actualités suivantes ->