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 Anciennes brèves



  • 02/10/2006 : Nouvelle mise en ligne !

    François CARON & Thomas DELVAUX mettent en ligne l'inventaire du fonds Noircarmes qu'ils ont effectué en 2001.
    Le Fonds Noircarmes, conservé dans le fonds d'archives locales de la Bibliothèque de la Communauté d'Agglomération de Saint-Omer, consiste en 63 boites d'archives (cotées de 206/1 à 206/63). Il regroupe un grand nombre de notes sur les familles nobles et bourgeoises de la région, dans l'esprit des fonds Sars de Solmont à Valenciennes, Pitpan de Montauban à Cambrai, ou Rodière à Dainville.
    Il s'agit des dossiers constitués entre 1845 et 1926 par Fernand Joseph Hippolyte Violette de Noircarmes, notable de la ville. Promis à sa mort par son fils Hector, ils furent finalement cédés à la bibliothèque municipale de Saint-Omer par les héritières de Mme Laure Saubinet, de Versailles, fille de Fernand. Certains de ces dossiers comportent des tableaux généalogiques extraits du Ms 911 de la ville ou des documents notariés originaux.

  • 02/10/2006 : Nouvelle publication !

    François CARON publie le terrier d'Ecques (1613).
    Les éléments généalogiques de ce fichier sont issus d'un des terriers conservés dans le fonds d'archives locales de la Bibliothèque de la Communauté d'Agglomération de Saint-Omer, dans la Série 2G qui regroupe les archives du Chapitre de Saint-Omer. Cette série, en cours d'inventaire, comporte de nombreux cueilloirs et terriers pour la proche campagne de Saint-Omer où le Chapitre avait des possessions.
    Pour la commune d'Ecques, on trouve des terriers dès 1535. Ce terrier, conservé sous la cote 2.G.2317, date de 1613. Il est donc intéressant, car antérieur aux registres paroissiaux, qui débutent en 1626.

  • 20/10/2006 : Nouvelle parution !

    Thomas DELVAUX publie La légende de Raoul de Créquy : essai de décryptage généalogique.

  • 04/11/2006 : Nouvelle publication !

    François CARON publie un inventaire des terriers du II.G. Il recense les terriers relatifs aux communes audomaroises conservés au sein des archives du chapitre de Saint-Omer à la bibliothèque de l'agglomération de Saint-Omer (série II.G.).

  • 28/11/2006 : Nouvelle parution !

    François CARON & Thomas DELVAUX publient Les 75 ans de la sonnerie "Aux Morts" dans le dernier numéro (92) de Généalogie 62.

  • 02/12/2006 : Mise en ligne du site.

    Après quelques semaines de travail acharné : "l'enfant est prêt à naître" suivant la formule d'un ami.
    Nous avons essayé qu'il soit le plus complet possible dès le début mais bien sûr, il sera complété progressivement de nos publications et annonces.

  • 17/12/2006 : Hébergement

    Morinie a le plaisir d'héberger les publications électroniques de Philippe MAY en commençant par un sujet qui lui tient particulièrement à coeur : les chapelles d'Audincthun-Wandonne

  • 21/12/2006 : Annonce publique

    Les rares initiés n'ont plus de scoop ! Morinie est officiellement annoncé sur divers sites amis.

  • 02/01/2007 : Nouvelle parution !

    Début d'année en fanfare pour Philippe MAY qui, aux côtés de Michel CHAMPAGNE, publie une monographie des Peuvion.

  • 08/01/2007 : Nouvelle parution !

    Michel Champagne poursuit l'étude de ses monographies régionales en livrant au GGRN ses Généalogies frugeoises.

  • 12/01/2007 : Nouvelle mise en ligne !

    François CARON publie une étude des seigneurs du Saulchoy.

  • 20/01/2007 : Conférence à la bibliothèque de Saint-Omer

    Thomas DELVAUX anime une conférence sur "Pierre Dupont, un Audomarois à la garde républicaine" dont voici le reportage photographique.

  • 21/01/2007 : Merci !

    Avec près de 1500 visites et 8300 pages consultées depuis le lancement du site il y a un mois, Morinie est un succès. Merci de votre engouement et de votre intérêt pour nos travaux, qui sont un encouragement pour nous.

  • 22/01/2007 : Nouvelle mise en ligne !

    Le Dr Philippe DERIEUX nous a fait le plaisir de choisir Morinie pour mettre à la disposition du plus grand nombre son catalogue des archives de la ville de Saint-Omer.

  • 28/01/2007 : Nouvelle mise en ligne !

    Le Dr Philippe DERIEUX a relevé les décès de la paroisse St-Denis (Saint-Omer) issus de la table des pauvres. Cette liste complète les sépultures citées dans l'état-civil.

  • 03/02/2007 : Nouvelle rubrique !

    Thomas DELVAUX initie les pages sur les thèmes de recherches favoris.

  • 05/02/2007 : Nouvelle rubrique !

    Thomas DELVAUX met en ligne les sceaux des comtes d'Artois. Cette page a vocation à s'enrichir très bientôt.

  • 06/02/2007 : Enrichissement d'une rubrique

    François CARON poursuit la série des pages sur les thèmes de recherches favoris.

  • 10/02/2007 : Merci !

    Lors de ce samedi 10 février, la 10 000° page a été chargée. Plus que jamais, cela nous encourage à persévérer dans cette voie et à enrichir ce site. Merci de votre engouement et de votre intérêt pour nos travaux, qui sont un encouragement pour nous. C'est là une occasion de vous rappeler que vous pouvez réagir ici.

  • 11/02/2007 : Enrichissement d'une rubrique

    Thomas DELVAUX complète la page développant l'histoire des comtes d'Artois. Outre l'héraldique, il y est question de la succession parfois chaotique au comté d'Artois notamment lors de la célèbre guerre privée entre Mahaut et son neveu Robert III d'Artois, ou sous Marguerite III de Flandre.

  • 14/02/2007 : Nouvelle conférence

    En prolongement de ses anciennes fonctions professionnelles, François CARON animera prochainement une conférence intitulée « la défiscalisation comme axe stratégique de la banque privée ».

  • 18/02/2007 : Nouvelles mises en ligne !

    Outre les quelques modifications "cosmétiques" ici ou là, Philippe MAY nous confie sa biographie historique. De plus, la commune de Mazingarbe a désormais une photothèque qui lui est consacrée ici. Enfin, François CARON publie une étude sur une branche Créquy du Ponthieu : un créquier dans une église du Ponthieu.

  • 22/02/2007 : Nouvelles rubriques !

    Déjà 2 mois de mises en ligne ! C'est là l'occasion de mieux situer la Morinie, carrefour entre France, Flandre et Boulonnais. Nous sommes donc heureux de vous proposer une page rassemblant quelques liens afin de mieux faire connaître l'histoire de cette contrée. De plus, Thomas DELVAUX initie une page retraçant l'histoire de Thérouanne. Progressivement le site Morinie s'étoffe de divers idées et projets qui continueront à se mettre en place dans les jours à venir.
    Pour rappel, il est possible de consulter les anciennes brèves ici afin de garder en mémoire l'actualité du site morinie.

  • 25/02/2007 : Nouvelles parutions !

    Michel CHAMPAGNE, publie une monographie sur Les CORNUEL du Boulonnais et du Haut-Pays. Publié par le GGRN, cet ouvrage en deux tomes est une synthèse la plus complète et aboutie sur la question, appuyée sur des documents d'archives cités.
    Philippe MAY publie pour Morinie : un plan inédit de Wizernes daté de 1615.

  • 26/02/2007 : Nouvelles conférences annoncées

    En mars, Thomas DELVAUX animera une conférence à Saint-Mandé (94) intitulée « des Croisades aux blasons communaux : voyage au coeur de l'héraldique ». En avril, Jean-Charles BEDAGUE présente une évocation de ses recherches sur les origines de la collégiale Notre-Dame à la maison des Associations de Saint-Omer.

  • 07/03/2007 : Nouvelle mise en ligne

    Suite à la conférence du 20 janvier annoncée ici, l'Indépendant a publié un compte-rendu que nous avons le plaisir de vous livrer.

  • 13/03/2007 : Nouvelle parutions !

    Quelques semaines après la première partie, les prisonniers de guerre espagnols sous l’Empire à Saint-Omer paraissent dans le numéro 93 de Généalogie62.

  • 17/03/2007 : Nouvelle rubrique !

    D'aucuns penseront sûrement que nous eussions dû commencer par là, mais Habent sua fata libelli (Les livres ont leur propre destin) et ce n'est qu'à ce jour qu'une ébauche de l'histoire de la Morinie vous est proposée ici.

  • 22/03/2007 : Nouvelle mise en ligne

    A l'occasion de l'anniversaire de la promotion de Pierre Dupont au grade de commandant (25 mars 1931), Thomas DELVAUX met en ligne un article concernant la vie du compositeur de la Sonnerie aux Morts : Pierre Dupont : quand un Audomarois entre à la garde républicaine...

  • 28/03/2007 : Nouvelle parution !

    Michel CHAMPAGNE, publie une histoire de la Châtellenie de LONGVILLIERS du 12e au 14e siècle, ses seigneurs et leurs alliances. Publié par le GGRN, cet ouvrage est une remarquable étude centrée tant sur le fief que sur ceux qui l'ont dirigé. Pour ces seigneurs dont la noblesse n'a d'égale que la qualité des alliances contractées, c'est assez dire l'intérêt d'une telle publication.

  • 09/04/2007 : Entre conférences, mise en ligne et renaissance ...

    Matthieu et Thomas annoncent chacun leurs communications respectives ici et . La complémentarité des travaux y est flagrante entre les conférenciers bien qu'ils ne se contentent pas de ces seuls sujets : on connaissait les articles de Matthieu sur les prisonniers espagnols (annoncés ici-même), Thomas récidive aujourd'hui sur l'étude de la famille de Créquy.

    Cependant, l'actualité morinienne est surtout marquée par une (re)découverte de tout premier plan : Le mandement de Charles-Quint ! Sans nul doute, nous serons bientôt amenés à en reparler plus longuement d'autant que l'école des Chartes, et Jean-Charles BEDAGUE en particulier, travaille à la publication de ce document exceptionnel.

    Enfin, en ce début avril, Morinie passe un double cap : 3000 visites et 15000 pages consultées. Cela nous invite à continuer à enrichir ce site et nous vous invitons à réagir ici.

  • 12/04/2007 : Actualité

    Près de trois mois après la tempête qui endommagea la cathédrale de Saint-Omer, voici un premier bilan des dommages. La restauration reprend actuellement pour plusieurs mois.

  • 15/04/2007 : Actualité

    Le Dr Philippe DERIEUX vient de publier au GGRN deux dépouillements d'état-civil de Saint-Omer. Il y a déjà quelques temps de cela, les paroisses Sainte-Aldegonde et Sainte-Marguerite furent étudiées, c'est aujourd'hui au tour de Saint-Sépulcre. Une reconstitution des familles de 1565 à 1599 est également réalisée (référence AM 296). De plus, l'ensemble du gros des notaires de 1566 à 1573 est édité dans les mêmes conditions (AM 295).

    D'autre part, ce dimanche est marqué par l'assemblée générale de l'AGP qui, outre une modification de ses statuts, procédait au renouvellement biannuel du tiers de ses administrateurs. Membre de longue date (12 ans de bénévolat), François CARON a désiré intégrer cette équipe afin de s'engager plus avant dans l'entraide apportée aux adhérents.

  • 28/04/2007 : Publication

    Michel CHAMPAGNE publie deux articles sur les familles de BASSECOURT et DOUZINEL dans le bulletin 198 du GGRN. Le sommaire est détaillé ici.

  • 01/05/2007 : Conférence et mise en ligne

    Dans le cadre des 4èmes journées eurorégionales des villes fortifiées, du tricentenaire de la mort de Vauban et de l'année culturelle 2007 "Saint-Omer ville et pays d'art et d'histoire", Thomas DELVAUX a animé une conférence sur la prise de Saint-Omer en 1677 dans la galerie des tableaux à l'hôtel de ville de Saint-Omer en présence de Mr Jean-Jacques DELVAUX, maire de Saint-Omer, conseiller général, de Mme Marie-Pascale BATAILLE, adjointe à la culture et candidate aux législatives, et de Mr Michel BLAREL, maire de Tatinghem, vice-président de la Communauté d'Agglomération de Saint-Omer (CASO).

    De plus, un armorial de la Morinie vous est proposé ici.

  • 02/05/2007 : Conférence, article et mise en ligne

    Clément LALLAIN anime une communication sur quelques aspects sur le canton d'Hersin-Coupigny au cours de la révolution organisée par le comité historique d'Hersin-Coupigny le jeudi 10 mai à 17 h (salle Agora de de cette ville).

    De plus, une interview de Thomas DELVAUX, diffusée sur les ondes de RDL, est désormais accessible ici. Celle-ci a eu lieu quelques heures avant la conférence consacrée à Pierre Dupont.

    Enfin, François CARON et Thomas DELVAUX ont le plaisir d'annoncer la parution prochaine d'un article consacré aux fléaux qui se sont abattus sur l'Artois de 1709 à 1710.

  • 23/05/2007 : Revue de presse

    A la suite d'un article dans l'Echo de la Lys, Morinie vous propose de (re)découvrir cette interview réalisée à l'occasion de la parution des Gentilhommières d'Artois et du Boulonnais.

  • 29/05/2007 : Revue de presse

    L'avenir de l'Artois a fait paraître un compte-rendu de la conférence de Matthieu FONTAINE dans ses colonnes du 24 mai. Morinie vous propose aujourd'hui cet article.

  • 11/06/2007 : Conférences

    En l'espace de 15 jours, Matthieu, François et Thomas ont animé une conférence à Annezin, Paris et Bondaroy. De la vie paysanne sous l'Ancien Régime, à l'héraldique en passant par la défiscalisation, de multiples sujets sont ainsi traités suivant les spécialisations de chacun.

  • 12/06/2007 : Conférence

    Matthieu anime le 19 juin une conférence sur les médecins et chirurgiens dans les campagnes au 18 siècle.

  • 23/06/2007 : Reportage et revue de presse

    Dans le cadre de ses études, Jean-Charles fouille le site médiéval de Thérouanne dont les vestiges enfouis s'étalent du XII° au XVI° siècle. Du 04 au 08 juin dernier, une nouvelle campagne a eu lieu sous l'égide de l'Ecole des Chartes. Quelques photos vous sont proposées sur les découvertes réalisées.

    De plus, une mise à jour de la revue de presse a été effectuée concernant tant les travaux de François et Thomas que de Michel PARENTY.

  • 08/07/2007 : Conférences

    Michel PARENTY anime les 27 juillet et 16 août deux conférences sur quelques demeures méconnues de la campagne boulonnaise et la vie tourmentée d’un gentilhomme boulonnais éclairé.

  • 09/07/2007 : Revue de presse

    L'Indépendant a publié un article concernant les journées eurorégionales des villes fortifiées. La participation de Thomas y est soulignée via la conférence qui a été présentée.

  • 17/07/2007 : Coup de coeur

    Jan Hosten a publié en 2006 De tempeliers. Livre remarquable qui en est déjà à sa seconde édition. Il s'agit là d'un succès pleinement mérité au regard de la qualité du travail présenté.

  • 19/07/2007 : Revue de presse

    Morinie est présenté dans Nord Généalogie n° 199. Toute l'équipe de Morinie tient à remercier l'ensemble des membres du conseil d'administration du GGRN et du comité de rédaction de Nord Généalogie, et plus particulièrement M. Michel Champagne pour cette démarche.

  • 20/07/2007 : Découverte archéologique

    Les recherches sur l'artisanat néandertalien sont en pleine effervescence suite à la découverte d'un véritable atelier d'outils préhistoriques. La presse s'en est très rapidement fait l'écho notamment France3 et La vie amandinoise.

  • 01/08/2007 : Conférence

    François anime le 3 septembre une conférence sur la défiscalisation. Une invitation vous présente cette communication.

  • 02/08/2007 : Merci !

    Lors de ce jeudi 02 août, la 5 000° visite a été réalisée. Plus que jamais, cela nous encourage à persévérer dans cette voie et à enrichir ce site. Merci de votre engouement et de votre intérêt pour nos travaux, qui sont un encouragement pour nous. C'est là une occasion de vous rappeler que vous pouvez réagir ici.

  • 27/08/2007 : Souscription !

    C'est avec grand plaisir que Thomas vous informe de la prochaine parution de son ouvrage sur la famille de Saint-Omer.

    Travail initié il y a maintenant 5 ans, de multiples fonds d'archives ont été dépouillés livrant quantité de renseignements sur cette dynastie. Aujourd'hui, vous avez la possibilité d'adhérer à la souscription qui vient d'être lancée.

  • 30/08/2007 : Nouvelles publications !

    Michel CHAMPAGNE fait l'honneur à Morinie de signaler ses récentes publications : Le terrier du prieuré de Renty et une étude sur le village d'HESMOND, Actes et documents.

  • 02/09/2007 : Nouvelle mise en ligne !

    Morinie est heureux de mettre en ligne le premier tome de la statistique féodale de Justin de PAS. Ouvrage fondamental pour l'étude de cette région, il vient complèter avec bonheur les liens déjà tissés vers les travaux touchant l'Artois et la Flandre.

  • 07/09/2007 : Nouvelle publication !

    Semaine faste pour François : après sa communication le 03 septembre (cf. ci-dessus), il signe un article sur le site de Marc TOUATI.

  • 10/09/2007 : Nouvelle publication !

    Dans son n° 95 de Généalogie62, l'AGP publie un compte-rendu de la conférence tenue par Matthieu le 19 juin dernier. Cette prestation sur la médecine et les chirurgiens, aspect de la médecine au village (1763-80) est ici évoquée sur 2 pages (190 & 191) et prouve que ce sujet a retenu un intérêt tout particulier. Dans le même numéro, Philippe May présente une étude sur Les Titelouze de Gournay, propriétaires à Wandonne et à Hesdin aux pp. 202-213.

  • 13/09/2007 : Nouvelle mise en ligne !

    A trois mois de la présentation au public, Morinie est heureux de vous présenter la couverture choisie pour Le sang des Saint-Omer.

  • 20/09/2007 : Nouvelle mise en ligne !

    100 ans après le départ de leurs grands-parents Célestin Hermary et Gabrielle Mathilde Tassez pour le Canada, Valérie Chatain-White et Claire Henry sont venues pour la première fois en France passer une dizaine de jours à la rencontre de leurs cousins. Plus de photos très prochainement sur Morinie.

  • 29/09/2007 : Nouvelles mise en ligne et publication !

    L'exposition annuelle du Comité Historique de Mazingarbe se tenait ce week-end. A cette occasion sortait le n° 34 de leur bulletin, dans lequel figure une communication de François sur un sceau révolutionnaire de la municipalité. Plus de photos de l'exposition très prochainement sur Morinie.

  • 30/09/2007 : Revue de presse !

    Une mise à jour de la revue de presse a été effectuée, avec trois publications concernant tant les travaux de François que de Thomas.

  • 02/10/2007 : Nouvelles publications !

    Morinie a le plaisir d'annoncer deux nouvelles publications de Michel CHAMPAGNE dont le second tome des notaires de Fruges co-écrit avec Philippe MAY.

  • 05/10/2007 : Visite touristique !

    A l’occasion d’un congrès professionnel de François dans la "capitale de la gastronomie", deux des trois mousquetaires de Morinie se sont retrouvés à Lyon le temps d’un week-end.

    L’occasion pour eux de "trabouler" dans le Vieux Lyon, Croix-Rousse et Fourvière, d’alterner saucisson à cuire et cervelle de canut, de visiter les ateliers de soierie, mais également d’aller sur la tombe de Jacques Martin. Plus de photos très prochainement sur Morinie.

  • 13/10/2007 : Exposition historique !

    Le foyer rural d’Ecques était le théâtre d’une exposition Ecques au coeur de la guerre aérienne 1939-1944, à l’initiative de Hugues Chevalier, consacrée aux six chutes d’avion dans la commune, la DCA de Mussent et les bombes sur les hameaux de Cauchy, Coubronne et Rons. Plus de photos de l’exposition très prochainement sur Morinie. Plus d'infos ici et .

  • 18/10/2007 : Nouvelles publications !

    Morinie est heureux de vous annoncer la parution prochaine d’un article de François sur les placements éthiques en France ainsi que d’une co-écriture de François et Matthieu sur la descendance Olivares.

  • 02/12/2006 - 20/11/2007 : Editorial

    Morinie est né de la passion de trois amis pour leur contrée. En 2006, pour la seconde fois consécutive, la dernière semaine d'août fut l'occasion d'un authentique pélerinage dans les salles d'archives du royaume de Belgique. La moisson fut fructueuse pour faire avancer les dossiers en cours, mais ce fut aussi l'occasion d'une mise au point facilitée par la réunion des protagonistes ... trop rare depuis l'exil volontaire de deux comparses en région parisienne.

    L'un des sujets principaux fut alors d'entériner la création d'un site diffusant nos publications et nos centres d'intérêts : chacun de nous étant régulièrement sollicité à ce sujet. De plus, cela permettait de garder la trace des publications de tous à portée de main : en seulement 5 ans, la liste devient longue et il devient de plus en plus difficile de retrouver des éléments plusieurs mois plus tard. Plus qu'un effet de mode : une nécessité !!!!

    Entériner est bien le mot puisqu'en fait, il s'agissait essentiellement de définir avec précision la présentation et les rubriques retenues. Le dépôt du nom de domaine ayant été effectué le 14 juillet 2006. Le mois d'août a servi à composer une première maquette présentée à Mons. Un nouveau modèle fut choisi en octobre et mis en oeuvre le 1er novembre.

  • 02/11/2007 : Actualisation

    Préalablement aux diverses mises en ligne annoncées, une actualisation de la revue de presse a été réalisée.

  • 15/11/2007 : Prochainement

    Suite à ce qui avait été annoncé, l'exposition 2007 du comité historique de Mazingarbe vous est présentée ici. Plusieurs nouvelles annonces vous sont également indiquées sur la page à venir.

  • 20/11/2007 : Editorial

    A quelques jours du premier anniversaire de Morinie, une évolution de l'éditorial est mise en place pour célébrer les grandes dates de cette région.

    Le 20 novembre 1607, George BASTA meurt à Prague. Bien loin de la Flandre ou de l'Artois ! Cependant, plusieurs liens le rattachent à ces contrées :
    * Sa femme, Anne de GAVRE-LIEDEKERKE est issue d'un lignage important en Flandre dont les familles alliées représentent la meilleure noblesse du pays.
    * "En récompense de ses mérites exceptionnels et de ses services éminents" l'empereur Rodolphe II lui accorda "in infinitum" les titres de comte d'Hust et du Saint-Empire pour l'ensemble de sa descendance tant masculine que féminine. De plus, ceux-ci ont la permission de brocher les armes anciennes des BASTA d'un écusson aux armes de l'Empire (d'or à l'aigle éployée de sable, accompagné en chef d'une couronne impériale).
    De nombreuses familles peuvent s'enorgueuillir d'avoir George BASTA pour aïeul dont madame Bernadette CHIRAC et la Maison de SAINTE-ALDEGONDE (11 fois).

    Le 20 novembre 1947, Elizabeth II Windsor, reine de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord épouse Lord Philip MOUNTBATTEN, créé le même jour duc d'Edimbourg.
    Les ancêtres moriniens des époux sont nombreux : Créquy, Croÿ, Egmont, van der Gracht, Hallwijn, Hornes, Lalaing, Ligne, Merode, Sainte-Aldegonde, Saint-Omer, ... cette liste n'est bien évidemment pas exhaustive.

  • 24/11/2007 : Mise en ligne

    Suite à ce qui avait été annoncé, l'exposition Ecques au coeur de la guerre aérienne 1939-1944 vous est présentée ici.

  • 27/11/2007 : Mise en ligne

    Philippe MAY publie un article illustrant la richesse du Haut-Pays : Audincthun-Wandonne, deux villages, une commune. Territoire qu'il connait tout particulièrement pour y avoir de nombreux ancêtres et où il anime le tissu associatif culturel (ARCA).

  • 01/12/2007 : Nouvelles publications !

    Sommaire particulièrement riche pour le numéro 96 de Généalogie 62, puisque vous pourrez y retrouver au fil des pages :
    - De Saint-Floris au Manitoba, chronique d'un centenaire et d'une cousinade, pp. 268-270, où François revient sur la visite de ses cousines canadiennes en France
    - la généalogie sur 10 générations de Daniel Viseur, ancien président de l'AGP, et de Claudine son épouse, pp. 275-289.
    - Suspicions et arrestations sous la "Terreur", l'exemple du canton d'Hersin-Coupigny (1792-1795), par Clément Lallain, pp. 290-302.
    - et enfin une présentation p. 303 du livre de Thomas, Le sang des Saint-Omer des Croisades à la quenouille, présentation rédigée par son correcteur ... François.

  • 04/12/2007 : Editorial

    04 décembre 1642 : Armand-Jean du Plessis, duc de Richelieu, pair de France, cardinal, meurt à Paris. Le 05 décembre 1793, les révolutionnaires l'exhumèrent de son tombeau de la chapelle de la Sorbonne.

    Lors de la guerre de Trente Ans, les armées royales envahissent (temporairement) l'Artois en 1640. Richelieu disait des Artésiens qu'ils étaient "tous ennemis jurés des Français et plus espagnols que les Castillans". C'est également lors de ce conflit que les tercios (carrés d'infanterie espagnols) perdirent leur réputation d'invincibilité lors de la bataille de Rocroi (1643).

  • 12/12/2007 : Nouvelle publication !

    Il y a exactement 390 ans, une cérémonie funèbre se déroula dans l'église de Morbecque, scellant dans le marbre la fin des Saint-Omer. Quasi-oublié jusqu'au XIX° siècle, ce lignage vient de faire l'objet d'une étude la plus exhaustive possible : Le sang des Saint-Omer.
    Thomas a animé le samedi 15 décembre à 16 heures en la salle patrimoniale de la bibliothèque de l'agglomération de Saint-Omer une présentation de cet ouvrage.

  • 21/12/2007 : Un an déjà !...

    Qu'il eût été facile de multiplier à loisir les chiffres ! N'en gardons qu'un : près de 100 pages sont consultées par jour.
    Outre les bi(bli)ographies et revues de presse de François, Thomas et Matthieu, de multiples pages relatent désormais divers épisodes de l'histoire de la Morinie. A l'image de Philippe MAY restaurant avec patience les chapelles du Haut-Pays, nous souhaitons poursuivre nos efforts pour tirer de l'oubli, qui un village, qui un lignage ou autre manuscrit.
    L'heure, bien loin d'être aux bilans, est donc à la poursuite des recherches en cours.

  • 30/12/2007 : Nouvelle mise en ligne !

    Le 19 juin dernier, Matthieu animait une conférence sur "les médecins et chirurgiens dans les campagnes au 18e siècle". Un aperçu photographique est désormais disponible ici.

  • 14/01/2008 : Nouvelle publication !

    Philippe May et Michel Champagne publient le tome 2 de la statistique féodale du Haut-Pays. Publié au GGRN, cet ouvrage concerne les villages d'Audincthun, Dennebroeucq et Wandonne.

  • 14/02/2008 : Nouvelles mises en ligne !

    Mois de janvier particulièrement chargé pour François sur le plan professionnel. Omniprésent dans Financial Events du Centre des Professions Financières pour sa participation au Congrès Patrimonia et sa récente promotion, il donne une conférence sur l’investissement socialement responsable chez Alten le 14, et enchaîne, actualité de la Société Générale oblige, sur une interview le 29 pour eFinancialCareers (reprise par la suite par La Tribune).

  • 02/03/2008 : Nouvelle mise en ligne !

    Une exposition fut réalisée le 15 décembre dernier lors de la publication du Sang des Saint-Omer. Elle eut lieu dans la bibliothèque de l'agglomération de Saint-Omer où les premiers mots de cet ouvrage fut écrit.

  • 11/03/2007 : Editorial

    Le 11 mars 1565, Pie IV - de son vrai nom Giovanni Angelo Medici di Marignano ou Jean-Ange de Médicis (portrait ci-dessus) - élève Antoine de Créquy à la pourpre cardinalice. Celui-ci est alors héritier de la Maison de Créquy qui tombe en quenouille à sa mort en 1574.
    Le nom de Créquy est relevé par son neveu Antoine de Blanchefort. Avec la principauté de Poix, les titres de maréchal et duc et pair de France, ce nouveau rameau parvient aux plus hautes charges et dignités conférées par la Couronne.

  • 11/03/2008 : Nouvelle publication !

    Philippe Seydoux publie un nouvel ouvrage concernant les Châteaux et manoirs du Pas-de-Calais. Ce nouveau livre enrichit la bibliographie de ce spécialiste reconnu des résidences châtelaines.

  • 11/03/2008 : Editorial

    Il y a 30 ans, le 11 mars 1978, disparaissait Claude François. A ce jour, une seule rue a été baptisée "Claude François" et se situe ... à Vitry-en-Artois depuis les années 80. Heureux hasard ? Pas si sûr, quand on sait que Fabien Lecoeuvre, son biographe officiel, est originaire de Vitry.

    Ce chef-lieu de canton de l’arrondissement d’Arras, à la limite du Nord, était jusqu’alors surtout connu pour avoir vu mourir en 575 Sigebert 1er, roi d’Austrasie, assassiné par deux hommes originaires de Thérouanne, sur ordre de Frédégonde (sa belle-soeur), épouse de Chilpéric 1er, roi de Neustrie.

    Non loin de là, nous vous recommandons également un site très particulier, celui des bonnettes de Sailly-en-Ostrevent, où François a récemment été témoin du mariage d’un de ses amis.

  • 20/03/2008 : Nouvelle publication !

    Philippe May publie un article touchant à l'église de Lumbres. Cette question fut mise à l'honneur sur TF1 le 18 mars à 13 h. Ce reportage fait suite à une visite de l'équipe journalistique, composée notamment de Jean-Pierre Pernault, le 22 février dernier à Lumbres et Arras.

  • 06/04/2008 : Exposition prochaine !

    Jean-Charles Bédague animera le 26 avril prochain une conférence relative à l'histoire de l'écriture. Cette communication clôture une exposition présentant de nombreux exemples paléographiques audomarois.

  • 02-03/05/2008 : Editorial

    A la fin du mois d’avril 1808, à Bayonne, l’Empereur Napoléon dicte sa volonté à l’Espagne, en présence de toute la famille royale autour de Charles IV. Toute ? Manque à l’appel l’infant François de Paule, treize ans, qui doit quitter Madrid le 2 mai. Pour empêcher le départ de celui qui devient aux yeux des espagnols le seul membre libre de la famille, la foule manifeste. Joachim Murat fait donner la troupe, déclenchant une émeute qui tourne à l’insurrection, marquant le début du soulèvement national espagnol. Pour l’anecdote, c’est en ... 1989 (sic) que le conseil municipal du village de Móstoles mettra fin officiellement à l’état de guerre avec la France.

    Six ans plus tard, Francisco José de Goya y Lucientes peint d’après témoignages le célèbre « Dos de Mayo » ou « La charge des Mameluks », rendant ainsi hommage aux combattants espagnols.

    Le 3 mai 1808, lendemain de l’insurrection, les prisonniers sont exécutés. C’est également en 1814 que Goya peint ce qui est son tableau le plus célèbre, le « Tres de Mayo » ou « Les fusillades du Trois Mai »

    Ces deux tableaux furent gravement endommagés en 1937 lors d'un transport en camion. En 2000, la décision fut prise de les restaurer. C'est désormais chose faite : les Dos et Tres de Mayo sont exposés au Prado du 15 avril au 13 juillet dans le cadre de l'exposition Goya et les années de guerre.



    Le rapport avec nos contrées septentrionales ? C’est par une suite indirecte de ces évènements que des Rodriguez et autres Olivarès pour ne citer que deux patronymes, sont arrivés dans les départements du Nord et du Pas-de-Calais. Beaucoup sont morts, certains ont fait souche, et leur souvenir est perpétué par leurs descendants. De manière réciproque - à l'instar de Hugues Quentin Fontaine, né à St-Quentin-lès-Aire le 18 février 1790, mort des suites de blessures le 19 novembre 1812 à Vitoria, fusillier au 26e de ligne, 5e bataillon, 4e compagnie - des milliers de jeunes soldats originaires du Nord et du Pas-de-Calais ont pris part à ce qui sera appelé Guerre d'Indépendance d'un côté, Guerre d'Espagne de l'autre.

  • 04/05/2008 : Reportage photographique !

    Matthieu s'est rendu à Inghem lors de la descente de la cloche de l'église. Celle-ci, restaurée, va bientôt rejoindre son clocher.

  • 12/05/2008 : Coups de coeur

    Michel CHAMPAGNE et Philippe MAY publient de nouveaux relevés d'actes notariaux au GGRN. Les publications locales s'étoffent également des travaux de Bernard Schaeffer : Les grandes affaires criminelles du Pas-de-Calais.

  • 22/05/2008 : Revue de presse

    En mars, Philippe May avait publié sur Morinie un article touchant à l'église de Lumbres, faisant suite à un reportage du JT de 13h de TF1. Cet article a été repris en avril par Benoît de Sagazan, rédacteur en chef adjoint de Pèlerin et membre du jury du concours "un patrimoine pour demain", dans son Patrimoine en blog. L'église de Lumbres illustre en effet très bien un article relatif aux églises du XIXe siècle, paru il y a quelques temps dans Pèlerin.

  • 28/05/2008 : Revue de presse

    Mazingarbe, "charmante bourgade de l'Artois située entre Béthune et Lens", comme aime à la décrire Gérard Delporte, responsable de l'antenne AGP du lieu, a vécu un événement peu ordinaire il y a deux semaines. A l'invitation du même Gérard Delporte, la comtesse Catherine Cauvet de Blanchonval et du Limon, résidant dans l'Orléanais, est venue visiter le comité historique de Mazingarbe et plus particulièrement l'hôtel de ville, plus connu sous le nom de château Mercier.
    En effet, la comtesse n'est autre que l'arrière-arrière-petite-fille de Louis Mercier, le directeur de la compagnie des mines de Béthune, qui a fait construire la demeure vers 1895. L'Avenir de l'Artois et La Voix du Nord ont bien sûr couvert cette rencontre.
    La comtesse sera de nouveau à Mazingarbe à l'occasion du 1er forum d'histoire locale et de généalogie, organisé conjointement par l'AGP et le comité historique de Mazingarbe.

  • 31/05/2008 : Nouvelle parution !

    L'histoire peut être affaire de famille. Comme on le voit dans le dernier numéro de Généalogie 62, les Porion ou les Lamiot sont de véritables dynasties industrielles. Cette parution fut également l'occasion d'une collaboration de Guy CARON et de son fils François pour mettre à l'honneur la destinée du site manufacturier situé à Wardrecques.

  • 20/06/2008 : Editorial

    Le 20 juin 1553 la cité de Thérouanne est investie par les armées de Charles-Quint. De nombreux poètes impériaux et français furent marqués par la destruction de la ville :

    "L'an quinze cent avec chinquante trois
    Si tu me crois en juin le jour vingt,
    Fut Thérouanne par rigoureux destrois
    En girefs des Rois mis en estas infime
    "

    "Dites adieu l'oreiller du Roi,
    Adieu Thérouanne la jolie,
    Comment as-tu perdu ton nom.
    "

    Charles-Quint anéantit la ville jusqu'aux fondations et interdit toute nouvelle occupation en y répandant symboliquement du sel. Depuis un siècle, la ville se reconstruit progressivement à côté du site archéologique, laissant la place tant au développement d'un bassin économique qu'à l'étude scientifique d'un territoire historique.

  • 20/06/2008 : Nouvelles parutions !

    Afin de commémorer l'anniversaire de la prise de Thérouanne, les animateurs de morinie se sont fait rédacteurs de l'Oreiller du Roy rassemblant ainsi au sein d'une nouvelle publication leurs contributions à l'histoire de l'Artois et de la Flandre.
    Vous avez la possibilité de livrer vos remarques auprès d'une boîte aux lettres électronique plus conviviale ou de laisser libre cours à votre pensée dans le Livre d'or.

  • 03/07/2008 : Editorial

    Le 03 Juillet 1648 Samuel de Champlain fonde la ville de Québec. On ne saurait résumer l'histoire de cette belle province au seul discours gaullien, de nombreux liens culturels et familiaux se multiplient entre "cousins". Pour François Fillon, premier ministre français : "Il existe en chaque Québécois une émotion française, il y a en chaque Français un rêve québécois" que réalisent 100 000 français en résidant outre-atlantique.

    Les cérémonies qui se déroulent actuellement soulignent ces liens : "le Québec, c'est le souvenir et l'avenir" suivant le mot de la députée Nicole Ameline. De nombreux Artésiens ont fait le voyage pour s'installer dans les "quelques arpents de neige" de Québec.

  • 07/07/2008 : Classement au patrimoine mondial de l'UNESCO !

    Le réseau des villes Vauban vient d'être classé au patrimoine mondial de l'UNESCO comme le confirme France Info et l'AFP. Douze sites sont mis à l'honneur dont la citadelle d'Arras (ci-dessous). C'est là le résultat d'efforts continus qui sont aujourd'hui consacrés par une récompense de portée internationale.

  • 25/07/2008 : Enigme historique

    Un coeur a été retrouvé à Douai il y a près d'un an. Aujourd'hui, les analyses réalisées posent plus de questions qu'elles ne donnent de réponses. Le 24 mai dernier, la Voix du Nord revient sur ce curieux témoignage du XVI° siècle.

  • 28/07/2008 : Nouvelles réserves naturelles

    La beauté des paysages audomarois est mise en avant avec la création, par décrets publiés au Journal Officiel le 7 mars 2008, de deux nouvelles réserves naturelles nationales, à savoir d'une part les étangs du Romelaëre, et de l'autre la grotte et les pelouses d'Acquin-Westbécourt et les coteaux de Wavrans-sur-l'Aa.

    Au-delà de la richesse écologique exceptionnelle de ces deux sites, tant sur le plan de la faune que sur celui de la flore, il faut y voir la reconnaissance d'un autre visage de notre région, une nouvelle fois mise à l'honneur dans sa diversité.

  • 03/08/2008 : Nouveau coup de coeur

    Michel CHAMPAGNE vient de publier au GGRN un ouvrage intitulé : les BEAURAIN de Montreuil. Cet ouvrage fait suite à ses nombreuses publications dont la qualité n'est plus à démontrer.

    Depuis 330 ans, Saint-Omer est officiellement revenue à la France. Matthieu FONTAINE réalise une exposition à la bibliothèque de l'agglomération de Saint-Omer du 1er août au 21 septembre.

    Par ailleurs, le CNRS vient de faire une découverte majeure derrière les Bouddhas détruits de Bamiyan : la Flandre n'est plus l'inventrice de la peinture à l'huile au début du XV° siècle. Cette technique, découverte au haut Moyen-Age dans l'actuel Afghanistan puis oubliée, a fait l'objet d'une nouvelle mise au point par le peintre flamand Jan van Eyck.

  • 05/08/2008 : Editorial

    En ce 05 Août 2008 la statue de Notre-Dame-du-Saint-Cordon vient de débuter son périple vers Lourdes où se rendra bientôt le pape Benoît XVI pour commémorer les 150 ans des apparitions de la Vierge à Bernadette SOUBIROUX. Double anniversaire donc puisque Valenciennes célèbre le millénaire du miracle du Saint-Cordon. En effet, depuis 1000 ans, chaque 2° dimanche de septembre les Valenciennois effectuent le tour de la ville remerciant la Vierge d'avoir épargné leur ville de la peste.

    Mois riche en commémorations : voici désormais un siècle que Georges PONTIER, né à Lumbres, a découvert le Mammouth de la Garenne (du nom d'un lieu-dit de la banlieue de Saint-Omer). Si les restes préhistoriques faisaient déjà les belles pages des publications de la Société Académique des Antiquaires de la Morinie, l'animal retrouvé ici se caractérise par la qualité de sa conservation : le squelette est quasi-intact mettant en lumière les richesses insoupçonnées des vallées de l'Aa et du Haut-Pays.

  • 10/08/2008 : Colloque international

    Les 12 et 13 septembre prochain, à l'invitation de Jan HOSTEN, Thomas DELVAUX animera une communication à Ypres sur le thème Frères croisés et croisés frères. Ce colloque international rassemble des intervenants belges, néerlandais, anglais et français issus notamment du domaine universitaire.

  • 12/08/2008 : Terre de Lumière sur France 2

    La traditionnelle "saga de l’été" vient de débuter sur France 2. L’occasion de retrouver sur le petit écran Jean-Yves Bertheloot, né à Saint-Omer le 27 août 1957, popularisé au grand écran pour son rôle de Rémi dans Da Vinci Code.

  • 13/08/2008 : Capital sur M6

    Dans son numéro "Les nouvelles destinations de rêve" des 10 et 13 août, l’émission économique de M6 consacrait un reportage au Monténégro, où François s’est rendu en mai dernier. L’occasion de découvrir notamment la ville médiévale de Kotor, classée au patrimoine mondial de l’UNESCO. C’est non loin des bouches de Kotor que se trouve le petit village de pêcheurs baptisé Morinj.

  • 16/08/2008 : Jeux olympiques

    Morinie, comme le reste de la planète, vit à l’heure de Pékin en ce mois d’août. C’est tout particulièrement le cas pour 8 sportifs du Pas-de-Calais. Une mention toute particulière pour Antoine Pérel, qui défendra les couleurs de la France en athlétisme lors des jeux paralympiques de septembre. Originaire d’Haverskerque, où François à de nombreux ancêtres, résidant à Saint-Omer, Antoine a été sacré champion du monde en 2006.

  • 17/08/2008 : Editorial

    Dernière des batailles de la guerre de trente ans, la bataille de Lens marque la réussite de la contre-offensive française.
    Il y a 360 ans, le 17 août 1648, la ville était tombée aux mains de l’archiduc Léopold-Guillaume de Habsbourg. Le 20, le prince de Condé contre-attaque. Sauf que contrairement au nom sous lequel la postérité se souvient de cette bataille, celle-ci n’eut pas lieu à Lens, mais dans la plaine à l’ouest de la ville, sur les territoires notamment de Loos, Vermelles, Grenay, Liévin et Mazingarbe.

    En infériorité numérique (16 000 hommes contre 20 000), Condé galvanise les troupes :
    "Amis, vous souvenez-vous de Rocroi, de Fribourg, de Nordlingen. Il nous faut vaincre ou mourir. Vous marcherez sur une seule ligne. Vous conserverez quoi qu’il en coûte votre ordre de bataille. Vous essuierez sans tirer le premier feu de l’ennemi. Ensuite seulement vous pourrez tirer."
    Blessé lors de la bataille, Jean de Beck meurt le 22. Pendant longtemps, l’arbre de Condé a commémoré cette victoire.

  • 29/08/2008 : Prochaine conférence

    Matthieu animera le 13 septembre prochain une conférence "à propos du Traité de Nimègue". Cette fin du XVII° siècle est essentielle à la compréhension de l'histoire de l'Artois. Après de multiples retournements et péripéties, cette province est désormais définitivement française.

  • 01/09/2008 : Nouvelle publication

    Depuis les publications de François et Matthieu, sur les prisonniers espagnols annoncées ici et , la série se poursuit avec le troisième volet : Les prisonniers de guerre espagnols sous l’Empire à Saint-Venant.

    Cette trilogie s'inscrit dans l'étude des soldats oubliés de Napoléon selon le mot de Denis Smith. Loin de leurs terres natales, leur descendance est le signe tangible de leur intégration parfaite renouant avec une tradition initiée plusieurs siècles plus tôt lors des Pays-Bas espagnols.

  • 13/09/2008 : Conférences en relai

    Si pour le sportif yprois, un marathon était prévu ce dimanche 14 septembre, l'amateur d'histoire de Morinie savait que le sien débutait l'avant-veille. Après un aller-retour en express à Vizille (Isère) le vendredi pour écouter Matthieu disserter sur une jeunesse en émigration : parcours et formation d’une noble artésienne, Julie de Gantès, il fallait le samedi se faire fi des distances, entre la communication de Thomas à midi à Ypres (Ieper) et celle de Matthieu à 18 h à Saint-Omer, nécessitant de quitter les collines artésiennes pour le plat pays flamand au pas de charge. Les plus téméraires auront même pu se détourner en passant la matinée à Hénin-Beaumont où se déroulait le conseil d'administration de l'AGP.
    François n'est pas en reste puisque, pensant ne faire qu'accompagner Thomas, il se retrouve mandaté pour un nouvel article.

  • 29/09/2008 : Nouveau coup de coeur !

    Michel CHAMPAGNE publie au GGRN un nouvel ouvrage sur les BLAUWART. Ce travail fait la synthèse sur cette famille tout en étant solidement documenté par des dépouillements d'archives. En annexe, les documents les plus pertinents sont transcrits pour une meilleure compréhension de l'histoire de cette dynastie.

  • 10/10/2008 : Nouvelle nomination !

    Depuis quelques semaines, Emmanuel de Merode dirige le parc de Virunga (Congo). Proche des grands lacs d'Afrique, cette zone est caractérisée par une très grande diversité écologique aujourd'hui menacée et inscrite sur la liste du patrimoine mondial en péril de l'UNESCO depuis 1994. Ce cadet de l'une des plus prestigieuses familles belges (un de ses membres a refusé le trône au XIX° siècle) met ainsi sa vie en danger pour protéger un des derniers sanctuaires des Gorilles dans la brume. 20 ans, presque jour pour jour, après la sortie du film consacré à la mémoire de Diane Fossey, c'est là un réel défi que souhaite relever Emmanuel de Merode.

  • 04/11/2008 : Editorial

    Le nouveau président des Etats-Unis originaire de l'Audomarois.

    Vision sans doute incongrue à l'heure où l'Amérique élit son 44e président en remplacement de George Walker Bush.
    Pourtant, Barack Obama, tout comme son adversaire John McCain, descend de nombreuses dynasties artésiennes et flamandes. En effet, par la famille de Fiennes ou les Dammartin, le sénateur démocrate a de nombreux cousins dans la France du nord.

  • 11/11/2008 : Editorial

    Ce 11 novembre est le premier où, en France, aucun poilu n'est présent pour commémorer la "der des ders". Avec la mort de Lazare Ponticelli le 12 mars dernier, la France a perdu son dernier vétéran de la 1e guerre mondiale.
    La flamme du souvenir se maintient pourtant dans l'histoire de ceux que nous ne souhaitons pas oublier. Henry Allingham, Londonien et doyen des Européens, est venu à plusieurs reprises à Saint-Omer dont il est d'ailleurs citoyen d'honneur de la ville depuis le 11.11.2006.

    A Auchel, dans la ville natale de Matthieu, on se souvient encore de l'enfant du pays, Maurice Hacot, télégraphiste à la tour Eiffel qui entendit le 05 novembre 1918 : "Allô Eiffel... Allô Eiffel... Vous entendez ? Allô Eiffel... Allô Eiffel... Ici le quartier général de Spa... Nous désirons entrer en relation avec vous en vue de pourparlers sur un éventuel armistice."
    La paix était toute proche. De Saint-Floris (dont était originaire Célestin Hermary) à la Somme, de Saint-Venant à la Marne, d'Ypres à Verdun, la fin de la guerre résonna six jours plus tard.

    Ce jour est également marqué par la parution de L'Armée française dans la Première Guerre mondiale, ouvrage synthétisant l'"histoire des Poilus à travers leurs uniformes et équipements" et écrit par le colonel Stéphane Dekerle, commandant le groupement de gendarmerie du Nord à Villeneuve-d'Ascq.

  • 13/11/2008 : Nouvelle mise en ligne !

    L'histoire monétaire des comtes de Flandre de 1482 à 1556 de Louis Deschamps de Pas est désormais en ligne sur Morinie. Vous pouvez consulter de nombreux documents similaires sur la page suivante.

  • 17/11/2008 : Europeana mis en orbite

    Madame Viviane Reding, commmissaire européen en charge de la société de l'information et des médias, a annoncé le lancement officiel de la bibliothèque numérique européenne Europeana lors du Forum d'Avignon sur la culture et l'économie.
    A partir du 20 novembre, plus de deux millions d'objets culturels numérisés seront accessibles gratuitement pour les internautes qui iront sur le portail europeana, a-t-elle précisé. Le service sera disponible en 21 langues : "L'objectif est d'atteindre voire de dépasser 10 millions d'objets culturels d'ici 2010".
    La France, pionnière dans ce projet initié par la BNF, est actuellement la principale contributrice avec 52 % des oeuvres mises à disposition. Pour le moment seul 1 % du contenu des bibliothèques nationales en Europe est numérisé. Ce chiffre devrait passer à 4 % d'ici 2012.
    Selon Viviane Reding : "C'est le début d'une fabuleuse aventure. [...] Europeana offrira un visage à la culture européenne sur internet". Elle permettra par exemple d'avoir accès à des ouvrages de la littérature française (manuscrits de Zola, Balzac), à la reproduction numérique d'un autoportrait de Rembrandt authentifiée par le Rjiksmuseum à Amsterdam, à des cartes détenues par la bibliothèque slovène ou encore à des partitions musicales hongroises.

  • 18/11/2008 : Nouvelle mise en ligne !

    Les annexes de l'histoire monétaire des comtes de Flandre de 1482 à 1556 de Louis Deschamps de Pas sont consultables sur Morinie. Vous pouvez étudier de nombreux travaux touchant à l'histoire de l'Artois et de la Flandre sur la page suivante.

  • 23/11/2008 : La bataille de Wolder

    Le 25 juin 1673, un maréchal de camp monte à l'assaut de Maastricht à la tête de ses hommes. La ville est alors assiégée par Louis XIV en personne. Le risque est (trop) grand et l'ardeur au combat ne suffit pas à les protéger des mousquets. Charles de Batz s'effondre, une balle dans la gorge. Le souverain fait lui-même son oraison dans une lettre écrite à la reine le même jour : "J'ai perdu d'Artagnan en qui j'avais la plus totale confiance et qui était bon à tous".

    Aujourd'hui, Odile Bordaz dans son livre Sur les chemins de d'Artagnan et des mousquetaires affirme avoir retrouvé la sépulture du mousquetaire qu'elle localise dans l'église de Wolder, toute proche de Maastricht. Les mousquetaires y étant cantonnés pour la durée du siège, il est donc probable que l'inhumation y ait eu lieu. L'église Saint-Pierre-et-Paul de Wolder a été reconstruite au XIX° siècle transformant largement les lieux. Odile Bordaz poursuit ses travaux pour confirmer ses recherches en archives par des preuves archéologiques.

    Sujet complexe puisqu'une autre légende indique que d'Artagnan a été inhumé dans la chapelle d'Olhain (actuellement dans la cour du château). Là aussi les lieux ont été transformé rendant le travail de l'historien aussi difficile que passionnant ...

  • 26/11/2008 : A l'assaut du château de Berkeley

    Dans son émission du 26 novembre, Louis Laforge nous présente le château de Berkeley. Unique château britannique possédé par une même famille depuis 900 ans, ce fief intéresse les Morins à plus d'un titre en nous remémorant la guerre de 100 ans. Ainsi, le 25 janvier 1308, Edouard II épousa à Boulogne-sur-Mer, Isabelle, fille de Philippe IV le Bel. Cette alliance, scellée au coeur du Boulonnais, est ensuite l'un des principaux arguments de revendication de la couronne française. Edouard II, écarté du trône par la Louve de France, est enfermé au château de Berkeley avant d'y être exécuté. Cet épisode est longuement retracé par Maurice Druon dans le célèbre roman Les rois maudits.

    De plus, ce domaine a servi de cadre lors du tournage de Braveheart dont l'intrigue nous emmène aux confins de l'Ecosse sous le regard de William Wallace. Une histoire qui nous est plus proche qu'il n'y paraît : en effet, depuis les XII°/XIII° siècles, l'Auld Alliance est scellée entre la France et l'Ecosse, et renouvellée à de nombreuses reprises notamment lors du mariage de François II, roi de France et Mary Stuart, reine d'Ecosse et prétendante au trône d'Angleterre contre sa cousine Elizabeth 1e. Elle fut réaffirmée lors de la 2e guerre mondiale par le général de Gaulle.

  • 02/12/2008 : Nouvelles publications

    Michel CHAMPAGNE multiplie actuellement les publications : la statistique féodale du Haut-Pays depuis quelques jours à laquelle s'ajoute désormais la généalogie des WIDANIEL parue dans la revue généalogie 62 n° 100. La qualité de ces travaux n'est plus à démontrer : chaque mention est issue d'archives souvent inédites.

  • 19/12/2008 : Editorial

    Avec la démission ce 19 décembre du gouvernement d'Yves Leterme en Belgique, ce second anniversaire de "Bye Bye Belgium", le "JT fiction" de la RTBF annonçant l’indépendance de la Flandre, résonne comme une résurgence de la crise qui secoue nos voisins depuis plusieurs années.
    Hasard du calendrier, à l’heure où Madrid capitulait face aux armées napoléoniennes il y a 200 ans, nous apprenons également le décès de "Gorge Profonde", le célèbre indicateur du scandale du Watergate.
    Entre les questions identitaires de la Flandre, le conflit franco-espagnol sous l’Empire et le contre-espionnage contemporain, un dénominateur commun : les sujets d’intérêt des acteurs de Morinie, et le nouvel opus de l'Oreiller du Roy.

  • 11/01/2009 : Editorial

    A l’heure où la télévision s’apprête à diffuser une mini-série sur l’abolition de la peine de mort, l’actualité régionale commémore la dernière exécution capitale publique en France : celle de la bande à Pollet le 11 janvier 1909 à Béthune par Anatole Deibler, à la suite d’un procès aux Assises de Saint-Omer. Au moment où les têtes d’Abel et Auguste Pollet, Théophile Deroo et Canut Vromant tombent dans le panier de son, c’est le procès de Jules Millon, le petit monstre, qui débute dans l’Audomarois, mais également les prémices de la censure cinématographique et des brigades du Tigre, comme l’explique François dans un article à paraître dans le prochain numéro de Généalogie 62.

    Mais cette période de janvier est également le théâtre d'autres évênements majeurs vécus par notre région. Le 12 janvier 1519 disparaît Maximilien d’Autriche, ouvrant une succession qui allait conduire Charles Quint sur le trône quelques mois plus tard.

    Enfin, le 15 janvier marque le 450ème anniversaire du couronnement d'Elisabeth 1ère, désormais reine d’Angleterre, et dont les conséquences en Artois marquèrent les Temps modernes. L'abandon de l'alliance espagnole fait bientôt de la Manche un enjeu stratégique majeur pour la domination des mers. La perte d'influence sur le continent (Le duc de Guise occupant Calais) masque la puissance de cette jeune souveraine, qui dans le prolongement de son couronnement, et malgré les menaces, rétablit l'Acte de Suprématie. Elisabeth impose la religion protestante alors que la Flandre, et même plus généralement l'Europe, se déchire.

  • 17/01/2009 : Prochain congrès

    Le programme du 20e congrès national de généalogie qui se déroulera du 22 au 24 mai prochain est désormais disponible. Il est à noter la participation de Matthieu sur le sujet : Les archives familiales en Belgique comme source pour l'histoire de l'Artois et des Artésiens. Question d'autant plus prégnante que de multiples fonds touchant la Morinie sont dispersés entre la France et la Belgique.

  • 14/02/2009 : Nouvelle association

    Une nouvelle association a vu le jour pour préserver la chapelle du Saint-Esprit dans le village de Créquy. Construite au XII° ou XIII° siècle, elle commémore les péripéties vécues par Raoul de Créquy. Détruite en 1830, rebâtie un siècle et demi plus tard, elle ne doit sa préservation pendant de longue année qu'au soin que lui apporte Camille Dupond. Son avenir est désormais assuré par une association appelée La Chapelle du Saint-Esprit. Chaque année, un pélerinage a lieu le lundi de Pentecôte.

  • 17/02/2009 : Nouvelle parution

    En 2007 disparaissait François Godart, que François a longuement côtoyé dans les années 90 à l'antenne AGP d'Aire-sur-la-Lys.
    Outre sa généalogie, M. Godart amassait depuis de longues années de précieuses notes sur son village de Blessy, non loin du fief de Matthieu. La maladie et le décès de son auteur avaient privé le public de la lecture de ce trésor. C'est finalement chose réparée, puisque sa veuve a réuni ces documents dans une publication en hommage à son mari : Notes historiques sur la commune de Blessy.

  • 22/02/2009 : Nouvelle mise en ligne !

    L'histoire monétaire des comtes de Flandre de 1482 à 1556 de Louis Deschamps de Pas sont consultables sur Morinie. Vous pouvez étudier de nombreux travaux touchant à l'histoire de l'Artois et de la Flandre sur la page suivante.

  • 06/03/2009 : Editorial

    Le 06 mars dernier, un incendie particulièrement violent à détruit le château d'Ebblinghem. Monument du XVIII° siècle, le château du Creusaert a été construit entre 1770 et 1780 par Albert de Stappens, grand maître des bois et de wateringues de la Flandre Maritime et appartient ensuite à la famille van Pradelles de Palmaert connue au 15° siècle. Depuis la disparition de son dernier occupant, Yves van Pradelles de Palmaert en 2002, la question de l'avenir de cette bâtisse se posait. Parmi les projets, celui de Bernard Westeel, maire du village n'a pu obtenir l'aide de la communauté de communes pour racheter et entretenir le château comme il l'indique dans une interview sur France3. Les destructions particulièrement importantes que l'on peut désormais y constater mettent en péril l'avenir déjà bien sombre de ce patrimoine non protégé.

  • 20/03/2009 : Préservation du patrimoine

    Il y a exactement un an, Morinie se faisait l'écho de la venue des équipes de TF1 à Lumbres, à propos du projet de destruction de l'église Saint-Sulpice. A cette occasion, Philippe May proposait un article touchant à l'édifice. La nouvelle est tombée ce lundi 16 mars : le diocèse renonce à détruire l'église. L'association de sauvegarde du patrimoine, emmenée par Francis Dellerie, envisage une souscription pour contribuer à sa restauration.

  • 14/04/2009 : Nouvelle parution

    Il y a un siècle, les manchettes n'évoquaient que la destinée de quatre comparses : "la bande à Pollet". Au travers d'un article largement documenté publié dans le numéro 101 de Généalogie 62, François restitue l'ambiance trouble du Béthunois lors du procès qui suivit leur capture.

  • 18/04/2009 : Editorial

    Il y a cent ans, le 18 avril 1909 naissait à Wittes Marcel, enfant naturel de Blandine Caron. Le père biologique avait proposé le mariage à la demoiselle de 34 ans, qui l’avait refusé !
    Marcel Caron était issu d’un long lignage morin, trouvant ses origines dans le Haut-Pays au milieu du 17ème siècle : Marc Caron, tige de cette lignée, laboureur, avait épousé Antoinette Cadart en 1646 à Ligny-les-Aire. De ce couple, des branches font souche à Ligny, Coyecques, Nédonchel, Westrehem (dont Jacques Joseph Caron, maire de la commune de 1800 à 1819), Auchy-au-Bois, Crecques, Blendecques et Bomy notamment.
    Un des petits-fils de Marc, Antoine, se marie à Eps et vient se fixer à Roquetoire. Pendant 70 ans, la famille Caron y possède la ferme dite « de la vallée », non loin du château de la Morande récemment construit. Cette ferme est toujours visible aujourd’hui, dans l’enclave roquestorienne de Racquinghem.
    Jacques Alexandre, arrière-petit-fils d’Antoine, se fixe au Cornet, hameau situé au milieu de la plaine entre Wittes et Blaringhem, où il a épousé une fille du lieu. De là naîtra une abondante descendance, dont Blandine, arrière-petite-fille de Jacques Alexandre.
    Marcel Caron épouse en 1933 Andréa Leroy, native d’Ecques, fille d’Amédée et de Marie Bienaimé. De leur union naissent 3 enfants et 9 petits-enfants (dont François). Anecdote de la lignée agnatique de François : son arrière-grand-mère Blandine a eu son grand-père à 34 ans, sa grand-mère Andréa a eu son père à 34 ans et sa mère a eu François à 34 ans !
    Le couple Caron-Leroy vit à Wittes jusqu’au décès de Blandine en 1951, puis à Béthune et enfin au hameau de Rond, à Ecques, où Marcel décède la veille de l’Assomption 1976. Il est inhumé au cimetière d’Ecques avec son épouse. Leur caveau jouxte ceux des familles Leroy-Bienaimé et Bienaimé-Dubois, parents et grands-parents d’Andréa.
    Pour plus de précisions sur ce lignage : un formulaire est à votre disposition.

  • 25/04/2009 : rencontrer un membre de Morinie

    Ce samedi 25 avril est l'occasion pour ceux qui le souhaiteraient de rencontrer François à l'occasion de l'assemblée générale de l'AGP à la Charité à Béthune (rue de la Délivrance) puis lors du repas au Vieux Beffroi.
    Présent en tant qu'administrateur de l'AGP, François sera heureux de répondre à vos sollicitations généalogiques ou relatives à l'histoire locale.

  • 15/05/2009 : Nouvelle conférence

    Michel PARENTY anime une conférence Salle Cassar 18 place de la Résistance à la bibliothèque municipale de Boulogne-sur-Mer à 18 h 30. Michel développera une Histoire inédite de quelques demeures de la campagne boulonnaise, La Croix à Wimille, Beauregard à Saint-Martin-Boulogne (Ostrohove), Berguette à Wacquinghen.

  • 23/05/2009 : Nouvelle conférence

    Jean-Charles BEDAGUE anime une conférence à la bibliothèque de l'agglomération de Saint-Omer. Jean-Charles développera une étude portant sur le Liber floridus : enquête archéologique sur les manuscrits de Saint-Omer. Tirant profit de l'extraordinaire richesse du fonds de la bibliothèque de Saint-Omer, cette conférence envisagera le manuscrit comme un objet matériel. A la manière d'une enquête archéologique et à partir d'exemples issus notamment des abbayes de Saint-Bertin ou de Clairmarais, elle s'attachera à décrire les étapes de la fabrication des manuscrits, depuis la réalisation des feuillets du parchemin jusqu'à la reliure, et leur évolution dans le temps, du début du Moyen Âge au XVIIIe siècle. Elle sera aussi l'occasion de s'attarder sur un manuscrit prestigieux, le Liber floridus du chanoine Lambert de Saint-Omer, une des rares encyclopédies enluminées du Moyen Âge conservées dans sa version autographe.

  • 22 au 24/05/2009 : Congrès de généalogie

    Matthieu animera une conférence le 23 mai prochain sur le thème : Les archives familiales en Belgique comme source pour l'histoire de l'Artois et des Artésiens. Comme souvent, les généalogistes sont largement confrontés à des problèmes frontaliers. Ainsi, une parfaite connaissance des fonds de part et d'autre est indispensable pour appréhender au mieux les recherches à entreprendre.

  • 03/06/2009 : Avenir du patrimoine cultu(r)el

    Depuis plusieurs siècles, Aldegonde est une figure marquante des saints fondateurs de notre culture septentrionale. Très présente en Belgique, son culte est plus discret en France, où il risque bien de disparaître comme la Voix du Nord s'en ai fait l'écho récemment.

  • 09/06/2009 : Nouvelle parution

    Premier opus de François en tant que directeur de publication, le n°102 de Généalogie 62, dont la une commémore le centenaire de la traversée de la Manche par Louis Blériot, fait une part belle à l’Artois et à ses érudits.
    Outre l’assemblée générale de l’association à Béthune et un article consacré aux médecins et chirurgiens, on y retrouve en effet le premier opus d’une série d’articles de Michel Champagne consacrée aux dispenses de consanguinité de Boulogne, où l’on rencontre des familles bien connues telles que les Lencquesaing, Harchies, Zuytpeene, Canteleu, mais également la première partie de la transcription du manuscrit d’Alexis Lavoine par notre ami Didier Bouquet, où l’on croise tour à tour le château de Cohem, des Créquy, Dion, Bournonville, Croy, Quarré, et autres familles notables de nos contrées.

  • 20/06/2009 : Editorial
  • Tels des cours d’eaux, les branches des arbres généalogiques prennent parfois leur source dans d’obscures contrées, nous entraînent dans de nombreux méandres avant de rejoindre des canaux artificiels faussement creusés par l’homme et de déboucher ainsi dans des torrents d’ancêtres ou de descendants prestigieux.
    On verrait ainsi la créquoise traverser Bournonville et Saint-Omer, rejoindre le canal de Guines pour déboucher dans l’océan Atlantique à Boulogne et venir ainsi arroser l’estuaire du Saint-Laurent.
    En cette période estivale, Morinie vous invite à prendre l’ombre de ces arbres, à vous rafraîchir au bord de ces cours d’eau et à vous reposer sur l’Oreiller du Roy.

  • 01/07/2009 : Nouvelle exposition

    Il y a 500 ans naissait Calvin.
    A l’occasion de cet anniversaire, la bibliothèque de l’Agglomération de Saint-Omer présente une exposition qui relate l’histoire de la religion réformée au XVIe siècle en nos provinces de Flandre et d’Artois. Des documents d’archives, témoins de cette période troublée, nous livrent les aspects de ce long et meurtrier conflit politico-religeux. Des plans, de Saint-Omer et de la région, nous situent dans l’époque. Et la présentation de la Bible (à quarante-deux lignes de Gutenberg) nous enseigne la base même du protestantisme : la lecture des Saintes Ecritures.

    Le protestantisme en Flandre-Artois au XVIe siècle : Entre âme et conscience.

    Salle patrimoniale
    Bibliothèque de l’Agglomération de Saint-Omer
    40 rue Gambetta, 62500 Saint-Omer.
    Mardi, mercredi, vendredi, samedi de 9h à 12h et de 13h à 17h.

  • 20/08/2009 : Nouveau coup de coeur !

    Michel Champagne, dont on ne soulignera jamais assez la qualité des travaux, publie la suite de son opus touchant à la châtellenie de Longvilliers. Ses recherches corrigent notamment de nombreuses erreurs écrites sur les Blondel de Joigny.

  • 03/09/2009 : Revue de presse

    Réaliser une filiation est un exercice complexe et périlleux qui nécessite bien plus d'efforts qu'un modeste travail réalisé à la petite semaine ... d'une "quarantaine d'heures". Monsieur Saint-André, maire de Béthune, le sait bien qui, découvrant la longue litanie de ses ancêtres, a pu mesurer la tâche accomplie notamment par un de ses administrés : François. Lors de ces recherches, cet édile a d'ailleurs eu la surprise d'apprendre son cousinage avec votre serviteur à la faveur de multiples liens notamment via les Bernastre.

  • 19 & 20/09/2009 : Journées du patrimoine

    Le pays morin a particulièrement les honneurs du journal de 13h de TF1 de Jean-Pierre Pernaut. En effet, quelques mois après avoir médiatisé l'église de Lumbres, le journaliste picard a souligné les soucis rencontrés par les châteaux de Grand-Rullecourt et Barly : à savoir l'implantation d'éoliennes à proximité immédiate d’un patrimoine classé du XVIIe siècle. L'action de ces châtelains a été relayée par de nombreux médias, notamment la Voix du Nord et Ouest-France.
    Le marquis et la marquise de Saulieu, qui avaient fait les beaux jours des émissions de Jean-Luc Delarue lors du mariage de leur fille, ainsi que MM. Cramoisan et Dragesco, antiquaires parisiens, se font ainsi les chefs de file d’un patrimoine arrageois en péril, et ont lancé une pétition pour mobiliser l’opinion publique et obtenir un moratoire.

  • 23/10/2009 : Nouveau docteur !

    Après huit ans de travail faisant suite à une maîtrise et un DEA, Matthieu est devenu vendredi 23 octobre 2009 docteur en histoire moderne de l'Université d'Artois avec mention Très Honorable, sur un sujet qui est à lui seul tout un programme : "Espace, temps et administration. Vivre dans les campagnes du nord de l'Artois (bailliages d'Aire et de Saint-Omer), de la reconquête française à la Révolution (1677-1790)". Un public nombreux était venu le soutenir, dans lequel on pouvait remarquer bien sûr François, ses parents, et Thomas. Matthieu tient tout particulièrement à remercier les personnes présentes et celles absentes qui l'ont soutenu par la pensée. Merci à tous.

  • 27/10/2009 : Nouvelle parution !

    "Se souvenir ranime" : telle pourrait être la devise des Saint-Florissois. En effet, Alain Defer étudie l'Epigraphie de l'ancien cimetière de Saint-Floris depuis près de 20 ans.
    Au détour de cette lecture publiée par l'ALPHA et de promenades, les découvertes sont nombreuses comme les sépultures des Tassez et Hermary, trisaïeux de François.

  • 02/11/2009 : Nouveau fonds d'archives !

    Loin du rôle de Patrick McKenna interprêté par Ewan McGregor, descendant du clan écossais éponyme, dans Anges et Démons, Xavier de Merode, camérier du pape Pie IX, à l’origine d’importants travaux de modernisation de la cité romaine, a été honoré en ce week-end de Toussaint qui a vu une partie de ses archives, retrouvées au sein de la famille, transférées dans les très privées archives vaticanes.
    En effet, Xavier de Merode, beau-frère de Montalembert, est le descendant de la célèbre famille princière flamande, qui a notamment possédé la seigneurie de Mametz, chère à Matthieu, et a été la famille la plus réprésentée au chapitre noble de Sainte-Aldegonde à Maubeuge. La princesse Philippe de Merode, propriétaire du château de Trélon, était d’ailleurs de la nombreuse assistance lors d’une conférence donnée par François à l’occasion de l’assemblée générale de la Société Archéologique et Historique de l’arrondissement d’Avesnes, en 2005.

  • 10/11/2009 : Revue de presse

    Suite à un reportage du JT de TF1 de Jean-Pierre Pernaut, l’article rédigé par Philippe May pour Morinie en mars 2008, consacré à l’église Saint-Sulpice de Lumbres, avait été repris par Benoît de Sagazan, rédacteur en chef du Monde de la Bible, dans son Patrimoine en blog. L’article de Philippe s’inscrivait en effet pleinement dans le cadre d’une enquête de Pélerin sur les églises du XIXe siècle en péril.
    Depuis, la nouvelle est tombée : le diocèse renonce à détruire l'église et l’association de sauvegarde de l’église, emmenée par Francis Dellerie, a lancé une souscription pour effectuer les premiers travaux de restauration.
    Dans le cadre du dossier spécial consacré à la remise annuelle des prix de son concours « Un patrimoine pour demain », c’est cette fois Pélerin qui, ayant décidé d’actualiser son étude sur ces églises en péril, publie un article intitulé Lumbres, la seconde vie de l’église relatif à notre clocher morin.

    On mentionnera tout particulièrement, parmi les lauréats du cru 2009 du concours, l’église de La Piguière, dans l’Orne, et sa statue de sainte Philomène, la « chère petite sainte » du curé d’Ars.
    Celle-ci fait l’objet d’un culte tout particulier dans le diocèse d’Arras, et ce depuis les années 1840. Le doyen d’Aire a rapporté de Rome une relique de la sainte, vénérée à Herly. A l’initiative des Halewyn et des Hauteclocque, des chapelles ont ensuite été érigées à Liettres et Roellecourt. De nos jours, ce site consacré à la sainte lui attribue 53 lieux de cultes dans la région, dont Aire, Alquines, Boncourt, Crépy, Fruges, Herly, Laires, Saint-Omer et Wandonne, (où sa statue figure dans la chapelle funéraire des Dion).
    On notera toutefois un oubli du site : la statue de Philomène (et celle du curé d’Ars, son « protecteur ») sont également visibles dans l’église de Roquetoire, où elle est représentée de la même manière qu’à La Piguière.

  • 15/11/2009 : Nouvelles mises en ligne !

    La base des ouvrages remarquables s'est enrichie de plusieurs contributions notamment celles de Goethals et de Poplimont.

  • 24/11/2009 : Nouveau coup de coeur !

    Morinie a le plaisir d'accueillir le premier ouvrage de Valérie Chatain-White intitulé What’s your isolation factor ?

    Cousine de François, Valérie redécouvrit la terre de ses aïeux en 2007 : des champs de Vimy et Lorette à la tour Eiffel, des châteaux artésiens au concert de la garde républicaine.

  • 08/12/2009 : Histoire du patrimoine local

    La ville de Longuenesse est au coeur de l'histoire sociale de l'Audomarois : berceau des Platiau, lesquels hantent chaque page de l'état civil, c'est à une forme de retour que l'on assiste aujourd'hui. En effet, la commune vient d'acquérir le château "de la Tour" s'unissant un peu plus avec son histoire familiale dont tout le monde connaît les autres principaux lignages alliés : Soinne, Noyelle ou Lardeur.

  • janvier 2010 : Editorial

    En cette nouvelle année, toute l’équipe de Morinie vous présente ses meilleurs vœux.

    2009 a été une année faste pour notre site : 28 % de visiteurs en plus, la 2ème bougie de l’Oreiller du Roy, cinq communications, quatre articles, une publication, une soutenance, … et de nombreux nouveaux projets ! Mais 2009 a également été marquée par de nombreux événements dans la région, avec notamment la mise en ligne d’une partie des archives départementales. Petite rétrospective de l’année :

    janvier : il y a 100 ans, la bande à Pollet était exécutée à Béthune. François y consacre un article.
    février : une publication historique consacrée à Blessy, œuvre posthume de François Godart, est éditée.
    mars : le château du Creusaert à Ebblinghem, propriété des van Pradelles de Palmaert, est détruit par un violent incendie.
    avril : il y a cent naissait Marcel Caron, grand-père paternel de François.
    mai : Matthieu fait une allocution lors du XX° congrès national de généalogie.
    juin : le département commémore la première traversée de la Manche par Blériot.
    juillet : la bibliothèque de l’Agglomération de Saint-Omer consacre une exposition relative à la Réforme à l’occasion du 500ème anniversaire de Calvin.
    août : Stéphane Saint-André, maire de Béthune, reçoit sa généalogie, fruit d’un travail collectif auquel a largement contribué François.
    septembre : les châteaux de Barly et Grand-Rullecourt n’ouvrent exceptionnellement pas leurs portes pour les traditionnelles journées du patrimoine, afin de protester contre un projet d’implantations d’éoliennes.
    octobre : Matthieu soutient sa thèse d’histoire moderne, fruit de huit ans de travail.
    novembre : l’église de Lumbres est mise à l’honneur du concours « un patrimoine pour demain » dans Pèlerin.
    décembre : La mairie de Longuenesse rachète le château de la Tour.

    En 2009, Alice Denoyelle, Claude Masset et Raymond Lancial nous ont quittés … et la petite Inès est arrivée le 26 septembre.

  • janvier 2010 : Editorial

    Dans le précédent Oreiller, nous vous invitions à vous promener le long des cours d’eau, sous l’ombrage des arbres.

    Cette fois, faisons un peu de botanique et d’œnologie. Au mot « greffe », le dictionnaire Larousse indique : « opération qui permet la multiplication des arbres fruitiers, de la vigne, de nombreuses espèces ornementales (arbres, rosiers, …) et de certains légumes […] sous serre par l’insertion sur une plante (sujet) d’une partie d’une autre (greffon) dont on désire développer les caractères. » Le vin, « fruit de la vigne et du travail des hommes » et qui a donné lieu à de nombreux procédés de greffe, peut ensuite être « collé », c'est-à-dire « clarifié par l’ajout d’une substance (colle) ».

    En matière généalogique, un de ces arbres fruitiers, le créquier, sorte de cerisier (selon le P. Menestrier) ou de prunier sauvage, s’est largement démultiplié, donnant lieu à de nombreuses branches, ramifications … et greffes loin de son fief originel, à l’image de son rameau en Flandre maritime.

    Mais certains auteurs, par des collages trop hâtifs entre les créquiers et leurs greffons alliés, ont omis d’en développer les caractères et, loin de clarifier l’historiographie, l’ont obscurci.

    En cette période hivernale, où la neige recouvre de son long manteau blanc la terre, nous vous proposons donc de repartir du pied de vigne originel et à en faire des « boutures » qui, selon le même Larousse, permet à une « jeune pousse » d’être « à l’origine d’un nouveau pied ».

    Morinie vous convie donc à parcourir ce nouvel Oreiller du Roy, et à partir d’ « un nouveau pied » relativement à l’historiographie de la maison de Créquy.

  • 12/01/2010 : Patrimoine en question

    L'avenir du patrimoine numérique est au centre du rapport Tessier publié aujourd'hui.
    Cette préoccupation est également relayée, ce même jour, par Viviane Reding, commissaire européen chargée de la société de l'information et des médias, laquelle précise que : "L'Europe devrait saisir cette opportunité de prendre le leadership, et de s'assurer que la numérisation des livres se déroule dans un cadre reposant sur le droit d'auteur européen, tout en respectant entièrement la diversité culturelle européenne."
    Morinie s'est d'ores et déjà associé à cette problématique dès le premier éditorial de l'Oreiller du Roy.

  • 12/01/2010 : Anniversaire

    Monseigneur Leuliet, évêque émérite d’Amiens, fête ses cent ans.

    Né le 12 janvier 1910 à Richebourg-l’Avoué, Géry-Jacques-Charles Leuliet, fils d’un notaire audomarois, étudie au collège Saint-Bertin de Saint-Omer avant d’intégrer le grand séminaire d’Arras. Ordonné prêtre le 8 juillet 1933, il devient professeur au collège Saint-Pierre à Calais, avant d’en devenir le supérieur en 1941.
    Nommé doyen de Notre-Dame à Calais en 1951, puis directeur de la maison des œuvres diocésaines en 1953, il devient vicaire général en 1956 puis archidiacre des zones rurales en 1962.
    Consacré évêque d’Amiens le 9 mai 1963, il participe à ce titre aux trois dernières sessions du concile Vatican II. Frappé par la limite d’âge en 1985, il devient évêque émérite, avant d’être remplacé en 1987 par Mgr Noyer. Il continue néanmoins de servir l’Eglise et revient dans sa région d’origine. C’est ainsi qu’il officie à de nombreuses reprises en territoire morin, et plus particulièrement à Roquetoire, où François le servit.
    Aujourd’hui retiré à la maison diocésaine Jean XXIII à Arras, il est le doyen des évêques français, et le 3ème évêque le plus âgé au monde. A 100 ans, sa devise demeure Fides in virtute Dei.

  • 20/01/2010 : Nouvelle conférence

    Matthieu a le plaisir de vous inviter à la prochaine communication qu'il animera le samedi 13 février à 14 h 30 à Molinghem, salle Léo-Lagrange.

    Le thème développera : "Un aperçu des institutions au village avant la Révolution : Seigneurie, Communauté d'habitants et Fabrique au XVIIIe siècle dans la région d'Isbergues".

    "Le fonctionnement des institutions villageoises d'Ancien Régime demeure mal connu. Si la seigneurie s'impose aux esprits lorsqu'il est question du sujet, ses cadres, son personnel et son organisation restent mal définis. La fabrique gère les biens produisant revenus pour l'entretien de l'église et la célébration du culte, elle a vécu jusqu'à la séparation de l'Eglise et de l'Etat en 1905. Quant à la communauté d'habitants, composée des chefs de famille du village, elle s'occupe essentiellement de la répartition de l'impôt entre chaque foyer fiscal. Ces institutions seront passées en revue, et leur rôle précisé, à l'aide d'exemples pris dans les villages des environs d'Isbergues"

  • 26/01/2010 : Aménagement du territoire

    En pleine polémique sur l'avenir du TGV dans le Pas-de-Calais, alors que depuis plusieurs années le devenir de l'église saint-Sépulcre est posé à Saint-Omer, que le bassin d'emploi est en berne (tant Arc International que la filière papetière), l'Audomarois s'interroge sur la place qui sera la sienne.
    Arrière-pays du littoral ou banlieue de la métropole lilloise ? Comment redynamiser une ville qui fut la 8e de France au XIII° siècle ? Saint-Omer doit tirer profit de ce qui est perçu aujourd'hui comme une charge à savoir son patrimoine architectural et le marais.
    Tetra vient de rendre public son rapport final en décembre dernier touchant à la communauté d'agglomération de Saint-Omer. A l'heure où le centre-ville bruisse de rumeurs sur chacun des quartiers de la ville, voire sur une hypothétique fusion avec la banlieue, cette étude a le mérite de brosser un tableau des enjeux et de dresser un état des perspectives pour l'Audomarois.

  • 01/02/2010 : Nouveau périodique

    Morinie a le plaisir de vous présenter Jubés et échauguettes.

    Complémentaire de l'Oreiller du Roy, cette publication est centrée plus particulièrement sur l'actualité de notre patrimoine.
    Pour ce premier numéro, Thomas vous propose un article étudiant Eadgyth de Wessex. Femme d'Otton 1er, sa sépulture fait actuellement l'objet de fouilles approfondies. Sa descendance se développe notamment en Lotharingie et en Artois en s'agglomérant avec les lignages seigneuriaux.

  • 06/02/2010 : Les mines bientôt incrites à l'UNESCO ?

    Le 25 janvier dernier, la France a déposé la candidature du bassin minier du Nord-Pas-de-Calais en vue d'une inscription au patrimoine mondial de l'humanité dans la catégorie "patrimoine culturel évolutif".
    Ce projet, initié en 2002 et unissant l'ensemble du bassin minier au sein d'une association, serait une première mondiale en raison de l'importance de la zone géographie impliquée.

    "Aux rayons enflammés de l’astre, par cette matinée de jeunesse, c’était de cette rumeur que la campagne était grosse. Des hommes poussaient, une armée noire, vengeresse, qui germait lentement dans les sillons, grandissant pour les récoltes du siècle futur, et dont la germination allait faire bientôt éclater la terre." (Emile Zola, dernières phrases de Germinal)

  • 11/02/2010 : Un site néolithique pillé à Noyon

    Tout aménagement du territoire fait l'objet de recherches archéologiques préventives menées par la DRAC régionale. A l'occasion de ces prospectives, des sites inconnus peuvent être identifiés, et bien sûr, fouillés.

    La journée de mardi fut particulièrement douloureuse pour les archéologues picards : le site de Noyon a été visité dans la nuit. Saccagé méthodiquement. Ruinant tout espoir de nouvelles découvertes scientifiques.
    L'appât du gain sans doute, la fièvre de posséder un objet rare peut-être ; pour la satisfaction personnelle de quelques inconscients certainement, une documentation riche de milliers d'années sur notre culture passée est désormais effacée. Notre patrimoine ne s'écrit pas sur l'étal des brocantes ou la poussière de nos étagères mais dans l'étude scientifique du terrain et des archives à notre disposition. Une partie de notre Mémoire disparaît avec les témoignages de Noyon. Nous rendant un peu plus amnésique, un peu plus ignorant.
    "Si l'on était responsable que des choses dont on a conscience, les imbéciles seraient d'avance absous de toute faute. L'homme est tenu de savoir. L'homme est responsable de son ignorance. L'ignorance est une faute." (Milan Kundera, Risibles amours)

  • 12/02/2010 : Mémoire d'Opale

    La Côte d'Opale est trop souvent perçue comme une zone obscure où le ressac poursuit son travail de sape, où Jules César et Napoléon essayèrent d'asseoir leur hégémonie sur la (Grande-)Bretagne, et où les motos disputent le monopole du sable aux embruns.

    Morinie est heureux d'accueillir une nouvelle consoeur, "Mémoire d'Opale" qui, par son action dynamique, vise à enrichir et renouveler notre connaissance de Montreuil au Boulonnais. La parution d'un nouveau périodique annuel éponyme sanctionne ce besoin indispensable de préservation du patrimoine historique et généalogique. Loïc Vambre, président de l'association, a bien compris le danger d'être généralement écarté par les acteurs traditionnels du monde culturel associatif : "Il était alors indispensable de se fédérer pour la sauvegarde de l'histoire de notre côte d'Opale."

    En effet, les associations généalogiques et historiques à assise régionale ou départementale ont trop longtemps délaissé ce "pays". Cette fosse des Mariannes est désormais comblée et le ressac peut continuer de poursuivre son oeuvre ailleurs ...

  • 13/02/2010 : Un musée en péril ?

    Affiche défraîchie depuis longtemps, devenue illisible avec le temps. Salles désaffectées faute d'en connaître la simple existence. Le musée du cabinet des médailles est actuellement à l'agonie.
    La restructuration actuelle du site de Richelieu n'est pas pour donner de l'espoir : rien n'est envisagé actuellement quant à son avenir. Une association s'est d'ailleurs constituée afin d'essayer de pallier à cette fermeture.

    L'avenir est-il si noir ? Rassurons-nous. Que le cabinet des médailles existe encore (ou pas), l'escalier (classé en 1983) pour y parvenir est promis à une destruction certaine ...
    Dans sa lettre aux lecteurs de janvier, la BNF indique : "La valorisation et la rationalisation de son patrimoine immobilier seront une orientation majeure." Serait-ce au prix de son âme ? La question est ouverte pour une institution dont l'objectif "traditionnel et fondamental", répété dans le contrat de performance 2009-2011, est d'"enrichir, signaler et préserver les collections nationales".

  • 17/02/2010 : La "rouge" pour le général Dumas ?

    Le drame qui a secoué Haïti n'a laissé personne indifférent. A ce titre, le président de la république française, monsieur Nicolas SARKOZY, s'est rendu sur les lieux afin de se rendre compte de la solidarité internationale et pour renouer le lien ancestral qui relie la métropole à son ancienne colonie. En effet, aucun président français n'avait encore rendu visite à cet état depuis son indépendance le 1er janvier 1804.
    Une première ! Mais celle-ci a un goût d'inachevé. En effet, depuis la fondation de l'ordre de la Légion d'honneur, le général Dumas (père d'Alexandre) est le seul officier de ce rang à avoir été écarté de cette dignité. Cet ostracisme semble être consécutif au rétablissement de l'esclavage le 20 mai 1802 (lendemain même de la fondation de l'ordre de la Légion d'honneur). Par cette loi, les militaires indigènes furent écartés et assignés à résidence.
    Les mérites du général Dumas sont notoires : son nom orne les murs de l'Arc de Triomphe à l'instar de nombre de ses camarades ayant participé aux campagnes napoléoniennes. Pour autant, Jacques CHIRAC a refusé de lui décerner cette croix en 2006. Claude Ribbe continue inlassablement de perpétuer son souvenir dans le cadre d'une requête adressée au président de la république, en qualité de grand-maître de l'Ordre.
    L'affaire reste actuellement en suspens : cette visite présidentielle est l'occasion, pour la patrie des droits de l'Homme, de rendre justice à l'un de ses serviteurs dévoués. Le père d'Alexandre Dumas est aujourd'hui encore marquée par la "rose de Meung", puisse le jugement d'Armentières être plus clément que cette infamie par omission ...

  • 18/02/2010 : Changement dans la continuité à Aire-sur-la-Lys

    Jean Catteau vient de passer la main à Michel Behague à la présidence du comité de sauvegarde de la collégiale d'Aire-sur-la-Lys.
    Ce monument a eu, comme tant d'autres, son histoire marqué par les destructions (notamment de la nef, restaurée ensuite) et reste particulièrement fragile. La volonté affichée de maintenir un haut niveau quant au rythme des restaurations ne peut que satisfaire la communauté historique.

  • 18/02/2010 : Question pour un champion

    Question Architecture : Type d’édifice urbain dont le nom, tiré de l’allemand, signifiait à l’origine « qui garde la paix », je suis présent notamment dans la commune d’Aire-sur-la-Lys. Tour symbolisant, comme le donjon seigneurial, le lieu du pouvoir communal, je permet également par ma position élevée de guetter les dangers susceptibles de menacer la Cité. Sorte de campanile, pouvant être surmonté d’une girouette, d’un clocheton, un carillon, et d’une horloge à gros cadran, je suis, je suis … le beffroi bien sûr !

    Telle était la formulation de la question posée ce jeudi par Julien Lepers dans la quotidienne de l’émission de jeu phare du service public. L’animateur a, au passage, gratifié la cité de Lyderic du qualificatif de « magnifique commune ».

  • 18/02/2010 : Conférence de Matthieu

    A l’occasion de l’Assemblée Générale annuelle de l’Association Locale Pour l’Histoire de l’Artois (ALPHA), et à l’invitation de son ancien professeur d’histoire-géographie, Gilles Pouchain, Matthieu donnait le 13 février à Molinghem une conférence sur le thème « Un aperçu des institutions au village avant la Révolution ».
    L’occasion de définir, expliquer et étayer d’anecdotes des notions telles que la seigneurie ou le fief, et leurs fonctions inhérentes (le conseil, l’intendant, le receveur) ; les officiers et le corps de justice, avec leurs échevins, mayeurs, baillis, procureurs fiscaux ou autres greffiers et notaires, la Table des Pauvres, ou encore le conseil de fabrique et ses marguilliers.
    Avec, en conclusion du propos de Matthieu, la présentation d’une instance trop souvent ignorée ou méconnue, celle des assemblées de communautés d’habitants, forme de réunion des notables du village dont notre jeune docteur s’est efforcé d’étudier tant les lieux d’assemblée que leur périodicité calendaire.

    Une conférence de plus d’une heure trente, richement documentée et abondamment applaudie, qui a permis de faire le point sur cette question essentielle de notre passé rural. On déplorera simplement que l’Echo de la Lys n’ait trouvé que 3 minutes a accorder à cette allocution.
    Au passage, Morinie recommande aux journalistes féminines de cette rédaction l’usage de chaussures sans talon, pour plus de discrétion lorsque l’on subit un tel retard, et par respect, tant pour l’intervenant que pour son auditoire.

  • 26/02/2010 : nouvelle publication

    Il y a trois semaines disparaissait à Gosnay Madeleine Guillemant-Sintive, figure de la Résistance béthunoise.
    François souhaitait lui rendre un dernier hommage, ainsi qu’à d’autres oubliés de l’ « armée des ombres », au travers du second opus de Jubés et échauguettes. Morinie tient également à présenter ses sincères condoléances à la famille.

  • 28/02/2010 : Patrimoine en danger

    Alors que la Vendée et la Charente tentent de panser leurs plaies suite au passage de la tempête Xynthia, celle-ci n’a pas épargné notre région, et notamment son patrimoine. Ainsi, la chute d’un cèdre vers 14 heures ce dimanche a fait voler en éclats un des vitraux de la chapelle du château de Trélon, propriété des Merode depuis 1577 (le château a été reconstruit en 1704 et largement remanié au XIXe siècle).

    Ce vitrail représentait l’un des faits marquants au XIVe siècle de l’histoire de la famille princière, en l’occurrence l’apparition en songe de saint Mathias, apôtre, au baron Werner VI de Merode, l’invitant à construire un monastère. Suite à cette révélation, le baron avait fondé, avec son fils Werner VII, l’abbaye de Schwarzenbroich dans la forêt de Merode, non loin de Cologne, et y avait installé des Pères Croisiers. Seul le paisible noble assoupi a résisté. Par ailleurs, du mobilier a également été abîmé, ainsi qu’un Christ décapité.

    La chapelle a été érigée dans les années 1860, sous la conduite de l’architecte Clément Parent et à la demande du marquis Werner de Merode, frère du camérier Xavier de Merode dont les archives ont récemment rejoint le Vatican. Deux jours avant, la princesse Philippe de Merode, née Micheline de Gontaut-Biron, et son gendre, Bernard Collin, avaient tenté de protéger le vitrail par la pose d’un grillage métallique, qui s’est révélé insuffisant. Un expert est attendu prochainement et il est vraisemblable que la chapelle familiale viendra rejoindre la liste des 138 églises faisant ou ayant l’objet d’un programme de restauration dans la région depuis 2008.

  • mars 2010 : Editorial

    L’historiographie est une composante pleine et entière de l’Histoire. Celle-ci a donné lieu à débats entre auteurs, ceux-ci étant parfois regroupés en écoles ou courants de pensée.

    La difficulté de l’exercice consiste alors à en demeurer au fond, par un (contre-)argumentaire factuel et surtout sourcé, et d’éviter de verser dans des dérives faciles de forme, de la polémique à la calomnie voire la diffamation.

    Ainsi en fut-il de la succession de Bernard Chérin, généalogiste des ordres du Roi, qui donna lieu à la publication en 1788 de nombreux pamphlets entre le fils Chérin et Antoine Maugard, tels l’Abrégé chronologique d’édits […], la Lettre à M. Chérin ou Remarques sur la noblesse, tous portant sur le délicat sujet des preuves de noblesse et de la vérification des titres de noblesse.

    Que dire également de cette condamnation définitive prononcée par l’archiviste Cuvelier en 1889 dans les Archives belges : « Il ne me sera jamais possible de dire tout le mal que je pense de cet ouvrage « geschiedenis van Westende » ainsi que des autres productions du même auteur. C’est l’élucubration d’un homme qui n’a pas la moindre idée de l’histoire. Avec une absence complète de méthode, il accumule des tas de renseignements hétérogènes, puisés sans discernement aux sources les plus invraisemblables, dans l’unique but, dirait-on, de noircir le plus de pages possible [...] On aura une idée de la valeur de cet « historien du littoral » quand on saura que, dans une seule pièce justificative, nous avons relevé une dizaine de fautes. Cessez d’écrire, M[onsieur] de B[eaucourt]. »

    L’actualité ne déroge pas à cette tradition avec la publication ce mois-ci de deux ouvrages en opposition totale : deux livres, deux maisons d’édition, deux présidents de la Bibliothèque Nationale de France (BNF), un seul thème : Google, et la numérisation du patrimoine français.

    D’un côté, on retrouve Jean-Noël Jeannerey, président de la BNF de 2002 à 2007, qui publie ce mercredi 3 mars une nouvelle édition de Quand Google défie l’Europe, plaidoyer pour un sursaut chez Mille et une nuits. Jeannerey avait été un fervent défenseur des projets publics français (baptisé Gallica) et européen (Europeana). Cette nouvelle édition est agrémentée d’une postface intitulée Nouvelle bataille.

    De l’autre, Bruno Racine, actuel président de la BNF et candidat à sa propre succession, partisan déclaré d’un accord avec le géant américain (auquel il avait néanmoins du renoncer l’été dernier compte tenu des pressions gouvernementales), révèle dès le lendemain dans Google et le nouveau monde (paru chez Plon) que son prédécesseur, s’il était opposé à un partenariat avec la firme de Mountain View, avait négocié en 2005 avec un autre mastodonte de l’Oncle Sam : Microsoft.

    En parallèle, certaines collectivités ont d’ores et déjà signé avec Google des accords de partenariat impliquant des conditions de subordination, telle la bibliothèque municipale de Lyon qui a confié la numérisation de 500 000 livres anciens (dont des incunables du XVe siècle) afin d’économiser 50 millions d’euros … mais dont la consultation ne sera possible que sur GoogleBooks, propriétaire des fichiers, et qui annonce avoir déjà numérisé plus de 12 millions d’ouvrages.

    A cela est maintenant venu s’adjoindre le grand emprunt national, et son enveloppe de 750 millions d’euros allouée à la numérisation du patrimoine : 100% public ou mixte ? Le dossier est donc dorénavant rue de Valois et à l’Elysée, qui devra trancher. Leurs homologues transalpins viennent de le faire : le ministère italien de la culture vient d’annoncer ce 10 mars la signature d’un accord avec Google portant sur la numérisation d’un million de livres libres de droits issus des bibliothèques de Rome et de Florence. De son côté, la firme a indiqué lors d’une conférence de presse qu’elle pensait que ce projet allait ouvrir « la voie à d’autres potentiels en Europe ».

    Morinie espère que le dénouement de ce débat autour de notre mémoire nationale se fera avant tout dans l’intérêt conjoint des auteurs (et de leur droit à la propriété intellectuelle) et des lecteurs (et de leur droit d’accès à leur patrimoine).

  • 04/03/2010 : hommage à Jacques Marseille

    Ce matin, Jacques Marseille est décédé à 64 ans.

    Né dans un terroir que n'aurait pas renié Pierre Goubert, cet Abbevillois a assuré avec brio la succession de Marc Bloch et Jean Bouvier à la chaire d'Histoire économique et sociale de la Sorbonne.

    Contributeur régulier au Point, son directeur Franz-Olivier Giesbert a souhaité lui rendre hommage : "J'aimais beaucoup son humour, son esprit, son ouverture, son côté pas idéologique. C'était le contraire d'un idéologue."
    En un temps où le "politiquement correct" est à la mode, Valérie Pécresse, ministre de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche, "salue également un homme de conviction et d'engagement qui défendait avec fougue et passion les idées qui étaient les siennes."

    Morinie s'associe à l'ensemble de la communauté historique et présente ses plus sincères condoléances à Madame et ses trois enfants.

    Les manteaux de duc traînent dans leur fourrure
    Pendant que des grandeurs on monte les degrés
    Un bruit d'illusions sèches et de regrets
    Comme, quand vous montez lentement vers ces portes
    Votre robe de deuil traîne des feuilles mortes.
    Edmond Rostand, Cyrano de Bergerac
  • 05/03/2010 : Nouvelle publication !

    La 72e livraison de Gauhéria, revue d’histoire de la Gohelle, est parue, avec notamment un bel article de Monsieur Bernard Ghienne qui fait le point des connaissances sur la participation du Corps Expéditionnaire Portugais pendant la Première Guerre Mondiale, sujet cher à Matthieu, qui, à l’instigation de l’auteur, présente en complément quelques photographies de soldats portugais et britanniques qui sont passés par Mametz, photographies provenant de la collection d’une figure de l’histoire locale Madame Marie-Thérèse Delmaire.

  • 06/03/2010 : Nouvelle exposition !

    A l’initiative de Monsieur René Decroix, directeur de cabinet de Monsieur Bruno Magnier, maire de Saint-Omer, et avec la participation de Madame Rose-Marie Pasquier-Bierman, la municipalité audomaroise rend hommage à Monsieur Gustave Vandenbergue à travers une exposition visible à l’Ecole des Beaux-Arts, dirigée par Monsieur Jean-Paul Tartar, du 5 mars au 2 avril 2010 (9 h.-12 h., 14 h.-18 h.), sauf le week-end.

    Gustave Vandenbergue (1894-1954), né à Saint-Omer, s’est illustré dans le domaine artistique autant dans la gravure que dans l’architecture, mais il a aussi été un citoyen engagé, animateur et dirigeant de la Défense Passive. A voir notamment les bois gravés (du buis), véritables faces cachées du travail de l’artiste.

  • 07/03/2010 : Patrimoine en péril !

    Les cloches de l’église d’Ecques se taisent depuis quelques mois déjà. La chute d’une pierre qui s’est détachée de la rembarde située en haut de la tour de l’édifice a occasionné quelques dégâts à la toiture. Ces dégâts réparés, l’avis de spécialistes ayant été demandé et l’état avancé d’érosion de la tour constaté, la municipalité a jugé prudent de ne plus faire sonner les cloches pour éviter les risques liés aux vibrations.

    L’église d’Ecques, où furent baptisés et mariés et près de laquelle furent ensevelis nombre d’aïeux de François, est l’une des plus belles de la région comprise entre Aire et Saint-Omer, portant notamment des traces visibles de fortification. Elle vient s’ajouter à la liste déjà longue de celles nécessitant des réparations importantes.

  • 08/03/2010 : Bernanos au théâtre

    Actuellement, se joue au théâtre des Mathurins à Paris le Journal d’un curé de campagne, interprété sur les planches par Maxime d’Aboville.

    Ce dernier, arrière-arrière-petit-fils d’une Gorguette d’Argoeuves de Saint-Omer, mais également descendant des Taffin, Dion, Créquy et autres Sainte-Aldegonde et Saint-Omer, y tient le rôle du curé d’Ambricourt rendu célèbre par Georges Bernanos, et qui avait valu à son auteur le grand prix du roman de l’Académie française en 1936.

    Georges Bernanos, pour cet ouvrage comme pour Sous le soleil de Satan, La joie, Monsieur Ouine ou encore Les grands cimetières sous la Lune, s’est directement inspiré des lieux qui ont bercé son enfance au cœur du Haut-Pays, notamment à Fressin, où la famille a possédé sa « chère maison » de 1896 à 1924, le « château noir » aujourd’hui hélas pratiquement en ruines.

    Le créateur de Mouchette a également étudié, tout comme François, au collège Sainte-Marie à Aire-sur-la-Lys de 1904 à 1906 (une plaque commémore le passage de ce prestigieux élève à l’entrée de l’institution). Outre la pièce, on (re)lira avec profit Bernanos et l’Artois, par Louis Léger, dans le cadre des Mémoires de l’Académie des sciences, lettres et arts d’Arras, et Un adolescent d’autrefois pour aujourd’hui : Georges Bernanos, notice éditée par le collège cité supra en 1988.

  • 09/03/2010 : Les Fauconberg au cinéma !

    Depuis quelques jours, Alice Liddell fait des merveilles au box-office américain. Ainsi, dès son premier week-end, le film de Tim Burton fait défiler dans les salles l'armée de la dame de coeur au grand complet.
    On y retrouve bien sûr tous les personnages ayant suivi le Lapin Blanc comme le Chapelier Fou (Johnny Depp) ou la Reine Blanche (Anne Hathaway, déjà remarquée dans le rôle d'Andy dans Le diable s'habille en Prada aux côtés de Meryl Streep).
    Une telle oeuvre, écrite par Lewis Carroll en 1865, sous le titre Alice's Adventures in Wonderland ne manque pas d'être en phase avec le monde déjanté, burlesque (Charlie et la chocolaterie) et parfois gothique de Tim Burton (Les noces funèbres en 2005).
    Rappelons qu'au delà du conte, la jeune Alice Liddell a réellement existé. Elle descend des châtelains de Saint-Omer par la branche anglaise des lords Fauconberg.
    L'entrée au pays des merveilles est prévue en salle le 24 mars ou dans les assiettes dès à présent (que vous ayez un joyeux non-anniversaire à fêter ou non ...)

  • 10/03/2010 : patrimoine mis en valeur ?

    Dans son édition locale de Saint-Pol-sur-Ternoise du 7 mars, La Voix du Nord revient sur le projet, initié il y a quelques semaines par la communauté de communes du Pernois, de mise en valeur du donjon de Bours dans le cadre du projet européen LEADER (Liaison Entre Actions de Développement de l’Economie Rurale) afin d’en faire un « site incontournable de la région ».

    Le projet ne manque pas d’intérêt : en effet, si plusieurs pistes sont explorées, l’idée générale tendrait à en faire un maillon d’un réseau reliant le donjon au site de la bataille d’Azincourt et au château des seigneurs de Créquy, à Fressin.

    On peut toutefois regretter la manière dont est traité le volet historique de cet article. Le journaliste, annonçant dans son article un encadré plus historique, mentionne que « son histoire regorge d’anecdotes et de faits plus ou moins sanglants » … et s’empresse d’omettre le fait criminel le plus marquant, à savoir le meurtre perpétré par Jeanne de Mailly, châtelaine de Bours, vers 1375 et son exécution à Arras.

    Plus grave encore le récit de la transmission familiale du château, dont la formulation suggère que les Bours l’ont possédé jusqu’au moins 1569 … alors même que la dernière mention d’un Bours remonte à 1446 et que les Mailly en sont propriétaires depuis au moins 1457. On passera sur le fait que toutes les transmissions ne se sont pas nécessairement faites par mariage (à l’image de l’achat par les Noyelles en 1527) et qu’aucune allusion n’est faite à la puissante famille de Sainte-Aldegonde, bien qu’elle l’ait possédé très précisément de 1600 à 1900 !

    Enfin, même si la mairie a été le moteur, dès 1962, de la restauration de ce précieux monument, l’article ignore totalement que ce dernier a obtenu en 1988 le 14ème prix national de Chefs d’œuvre en péril, d’une valeur de 100 000 francs, qui furent les bienvenus pour permettre l’achèvement de son sauvetage.

    Autant d’éléments qui, dans un article relatif à l’un des plus vieux monuments médiévaux de notre région, eurent davantage trouvé leur place qu’une comparaison anachronique à l’établissement nocturne Kes-West.

  • 02/04/2010 : Découverte archéologique

    Les corps de nombreux Vikings viennent d'être découverts en Angleterre. Datant probablement du X° siècle, ils furent les contemporains d'Edith de Wessex.

    C'est à la suite de ces expéditions que se forgea leur légende sur la base des écrits ecclésiastiques : "Les hommes du Nord continuent de tuer et de capturer les chrétiens ; ils dévastent sans répit églises et maisons, et incendient les villes. le bord des routes est jonché de cadavres de religieux et de gens du peuple, de nobles et d'autres, de femmes, d'enfants et de nouveau-nés." (Annales de Saint-Vaast, 884)

  • 05/04/2010 : les Poilus de Craonne 1917

    M. Hervé Toulotte présente une exposition sur les Poilus de « Craonne 1917 » à la salle des fêtes de Racquinghem du 16 au 19 avril 2010, de 9 h à 12 h et de 14 h à 18 h. Ceux qui l’ont vue gardent un excellent souvenir de sa précédente exposition, consacrée à Verdun, en 2006. Hervé anime également deux blogs, consacrés l’un aux 73e et 273e Régiments d’Infanterie et au 6e Régiment d’Infanterie Territoriale de Béthune, l’autre aux 8e et 208e Régiments d’Infanterie et au 7e Régiment d’Infanterie Territoriale de Saint-Omer durant la Première Guerre Mondiale, parmi lesquels on compte les deux régiments (7e R.I.T. & 6e R.I.T.) où Louis Denis double arrière-grand-père de Matthieu a combattu du 3 août 1914 au 29 décembre 1915 (merci Hervé !). Voici donc présenté au public, de manière impeccable, le fruit de nouvelles recherches minutieuses, qui constitue un nouvel et très bel hommage aux soldats de la Grande Guerre.

  • 07/04/2010 : Nouvelle communication !

    Matthieu anime une communication à Neuchâtel sur le thème suivant : Quand un paysage particulier devient attraction touristique : les îles flottantes dans le marais audomarois (Artois, XVI-XVIIIe siècles).

  • 07/04/2010 : Un mythe boulonnais en ... Chine !

    Une fois n'est pas coutume, la brève qui suit est footbalistique. Tout est parti d'une interview de Franck Ribéry (né le 7 avril 1983 à Boulogne-sur-Mer), star du Bayern de Münich, dans la presse allemande, lequel affirme avoir "peut-être" du sang chinois, l'histoire de l'un de ses ancêtres découverte par un de ses cousins ressemblant à celle de Zhu Yuanzhang, premier empereur de la dynastie Ming. L'histoire, soumise à deux experts chinois par les journalistes du Quotidien du Peuple, journal officiel du Parti Communiste du Pays, est trouvée plausible, notamment par certains indices, dont une phrase citée par ledit journal, qui est dite être transmise à travers les générations : "notre pays natal est situé dans l'orient lointain". Même si cette hypothèse demande bien entendue à être étayée par des études que ne renieraient pas Dumézil ou Lévi-Strauss, cette histoire est révélatrice du pouvoir et de l'impact des légendes familiales, lesquelles font partie des sujets de recherche des acteurs de Morinie.

    Du terrain au théâtre maintenant. On se souvient de l'épopée du CRUFC, club de la ville de Calais, finaliste de la coupe de France en 2000. L'histoire de ces amateurs arrivés si près de l'un des trophées les plus prestigieux du football français a inspiré l'écrivain italien Osvaldo Guerrieri, dont l'oeuvre a été adaptée au théâtre par Emanuela Giordano sous la forme d'un monologue interprété par l'actrice Marianella Bargilli. A voir actuellement à Turin, puis Naples et Rome, et en France ultérieurement, après traduction.

  • 09/04/2010 : La fin d’une époque

    La cérémonie annuelle de commémoration de la bataille de Vimy, qui se tient ce jour au mémorial situé au sommet de cette crête réputée imprenable, aura une tonalité particulière. En effet, le dernier canadien à avoir pris part à la première guerre mondiale, John Babcock, s’est éteint le 18 février.

    Né le 23 juillet 1900, il s’enrôle dès l’âge de 15 ans au sein du 146ème bataillon du corps expéditionnaire canadien et débarque en Angleterre. L’armistice sera signé avant qu’il n’ait pu gagner le front, trop jeune. Il sert finalement dans l’armée américaine de 1921 à 1924. Son décès ferme une page de l’histoire militaire canadienne, et de ses 650 000 soldats qui prirent part au 1er conflit mondial, parmi lesquels Célestin Hermary, auquel François avait consacré un article. Ainsi, « C’est la fin d’une époque », comme en a témoigné Claudette Thériault, directrice du mémorial.

    Des recueils de pensée ont été ouverts à Vimy, et M. Pierre Bousquet de Florian, préfet du Pas-de-Calais, a été le premier à y apposer son témoignage de sympathie. Ces recueils rejoindront ensuite le Canada.

  • 11/04/2010 : Double anniversaire et conférence

    Cette année, la maison syndicale des mineurs de Lens fête son centenaire. Elle avait été inaugurée en 1910 et une plaque à l’entrée de l’édifice rappelle cet événement. Parmi les célèbres noms de syndicalistes du bassin lensois (Basly, Lamendin, Maes, …), on y retrouve bien sûr un certain Henri Mailly auquel François a consacré deux articles en 2006 et 2008.

    Dans ce cadre, une conférence est organisée ce mercredi 14 avril, au cours de laquelle le journaliste Jacques Kmieciak abordera l’immigration polonaise en tentant de répondre à cette question : les mineurs polonais du Nord-Pas-de-Calais. Une assimilation exemplaire : mythe ou réalité ?

    Un anniversaire pouvant en cacher un autre, on notera que le trésorier du syndicat, chargé de la collecte des fonds par une souscription lancée auprès des 30 000 adhérents que comptait alors l’organisation ainsi que du suivi du projet, Casimir Beugnet, est décédé à Lens le 1er juillet 1910. Un buste en bronze en son honneur trône au milieu de la cour intérieure du bâtiment qui est situé … rue Casimir Beugnet, tout un symbole !

  • 15/04/2010 : Editorial

    Quiconque a consulté la presse régionale ces derniers jours n’aura pas manqué de noter que l’on commémore le centenaire du naufrage du Titanic, en partie sorti de l’oubli par la fresque monumentale de James Cameron (ou plus récemment par la mini-série du réalisateur de Downton Abbey). En effet, il s’agit d’une des plus grandes tragédies maritimes de l’Histoire, qui a fait environ 1 500 victimes.

    De nombreux articles ont fait état de la couverture médiatique de l’époque (La Voix du Nord du 13 avril, l’Indépendant du 13 avril) ou ont dressé un portrait des victimes régionales de la tragédie (La Voix du Nord du 13 avril).

    En effet, huit personnes originaires du Nord ou du Pas-de-Calais étaient présentes sur le paquebot transatlantique lors de son - funeste - voyage inaugural, ce qui fait de notre région l’une des plus touchées de France. Sept périrent, à l’image de la famille Lefebvre de Liévin (La Voix du Nord des 13 et 15 avril, L’Avenir de l’Artois du 8 mars) qui fut littéralement décimée : Marie Daumont, originaire d’Escaudain, et épouse de Franck Lefebvre, mineur, périt avec ses quatre plus jeunes enfants. Une cérémonie d’hommage leur a été consacrée ce dimanche à Liévin, où une stèle commémore leur disparition. On pouvait récemment découvrir la généalogie de Marie Lefebvre sur les forums régionaux.

    Une seule rescapée : Berthe Leroy, native d’Hersin-Coupigny, et gouvernante des Douglas (dont le mari périt dans la catastrophe). Fort de l’impressionnant travail mené depuis 2001 par l’Association Française du Titanic (et sa parenté demeurée en France) ainsi que de l’exposition-conférence organisée en 2009, la presse n’a pas hésité à en faire le symbole du Titanic pour notre région (La Voix du Nord des 13 et 14 avril, Nord Eclair du 15 avril), La Voix du Nord y consacrant même sa « une » du 13 avril. Depuis 2009, la tombe de Berthe dans le cimetière d’Hersin rappelle d’ailleurs cette journée de sa vie qui allait sceller son destin à jamais.

    Seule « ombre » à ce tableau : on pourra regretter que, absence de la reine oblige (ou week-end pascal ?), les médias régionaux aient été beaucoup moins prolixes la semaine dernière, s’agissant du 95ème anniversaire de la bataille de Vimy. En dépit de la présence du gouverneur général Johnston (qui est le représentant de la reine d’Angleterre au Canada) et de plusieurs ministres canadiens sur ce lieu de mémoire de notre région, ce sont bien les médias canadiens (et non français) qui ont le plus écrit autour de cet événement, au cours duquel 3 598 canadiens furent tués (et 7 104 blessés) pour libérer notre région.

    On notera que figuraient dans les rangs à la feuille d’érable les frères Gervais et Célestin Hermary (qui devait mourir un an plus tard dans la plaine de Mercatel). Une très belle chanson en l’honneur de ces soldats a d’ailleurs été composée, et interprétée lors de la cérémonie, par Lizzy Hoyt, jeune artiste de l’Alberta. Nul doute que notre presse régionale aura à cœur de réparer ce relatif manque au devoir de mémoire, et rendra l’hommage dû à ces lointains soldats lors des importantes commémorations du centenaire prévues en 2017.

  • 09/05/2010 : inauguration

    Une double inauguration a eu lieu ce dimanche à la Coupole d’Helfaut, dirigée par Yves Le Maner : la nouvelle scénographie du musée ainsi que le mémorial des déportés et des fusillés du Nord-Pas-de-Calais, hommage aux 7 977 victimes de l’occupation allemande d’après une liste consciencieusement établie par Laurent Thierry : fusillés, otages exécutés, condamnés à mort, déportés de répression pour résistance ou suite à une rafle, juifs, tsiganes. Une liste où figure notamment Auguste Trannin, de Vermelles, exécuté à la citadelle d’Arras le 14 avril 1943 à l’âge de 30 ans. Auguste était le cousin germain de Denis Sintive, père de la résistante Madeleine Guillemant-Sintive, à laquelle François a récemment rendu hommage.

  • 10/05/2010 : disparition

    Jean Saint-André, maire honoraire de Saint-Omer est décédé ce jour à l’âge de 87 ans. Ancien pharmacien, maire de Saint-Omer de 1977 à 1983, conseiller municipal de 1965 à 2002, conseiller général de 1976 à 2001 et député suppléant en 1973, il était le père de trois enfants, dont Stéphane Saint-André, premier édile de la cité de Buridan depuis 2008.

    C’est ainsi que François avait établi l’an dernier la généalogie du maire de Béthune, qu’il était parvenu à faire remonter à la 22ème génération, vers 1272 … et qui lui avait permis de découvrir qu’il cousinait plus d’une dizaine de fois avec Stéphane Saint-André, notamment par des familles audomaroises bien connues comme les Dausque, Desgardins, Marcotte, Bernastre, de Lattre de Beaupré ou Renty. En remerciement, le premier magistrat de la ville lui avait offert un exemplaire dédicacé de Votre fils qui vous aime, livre qu’il avait consacré à sa famille, ainsi que le jeton de la monnaie de Paris représentant le beffroi et Gambrinus le géant.

    François et Morinie présentent leurs sincères condoléances à la famille.

  • 23/05/2010 : La Morinie ... à Cannes !

    Le Grand Prix du jury du 63ème festival de Cannes est attribué à … Des hommes et des dieux, de Xavier Beauvois. Beauvois, un nom qui sonne bien de la Morinie, où le réalisateur a vu le jour en 1967. Au point de susciter maintenant la polémique entre la ville qui l’a vue naître et celle qui l’a vue grandir.

    De par son père Francis, préparateur en pharmacie, et sa grand-mère Simone Bienaimé, Xavier Beauvois, cousine à de très nombreuses reprises avec François, notamment par les Goudalier ou les Desgardins, avec de nombreux ecquois … mais aussi avec un autre nordiste célèbre : Gérard Houllier.

    Sa mère, Gabrielle Chovaux, ancienne professeur de couture et conseillère municipale d’Aire-sur-la-Lys, décédée il y a deux ans, avait fait une apparition dans le premier film de son fils, Nord, en 1991. Elle était également la sœur de notre ami Bernard Chovaux.

  • 06/06/2010 : Nouvelle publication !

    Michel Champagne présente la poursuite de ses recherches touchant à Longvilliers. Il est désormais question de l'abbaye de Longvilliers, complétant ainsi avantageusement l'étude de ce fief.

  • 13/06/2010 : Cousinade Hermary !

    François et ses parents participaient ce dimanche à une cousinade des (et chez les) Hermary. Plus d’infos ici.

  • 19 juin 2010 : Editorial

    Le 19 juin est une date importante pour la famille royale de Suède. En effet, le 19 juin 1850, Karl XV convolait en justes noces avec Louise d’Orange-Nassau. Le 19 juin 1976, Karl-Gustav XVI, actuel roi de Suède, épousait Silvia Sommerlath. Fidèle à cette « tradition », ce 19 juin 2010, leur fille Victoria, princesse héritière, a épousé à Stockholm l’homme qui partage sa vie depuis maintenant 8 ans, M. Daniel Westling, donnant lieu au mariage le plus fastueux depuis celui du prince Charles de Galles avec Lady Diana Spencer. Pour l’occasion, la princesse Victoria avait revêtu les mêmes diadème aux camées et voile que portaient sa mère 34 ans plus tôt.

    D’une famille française (la famille royale suédoise constituant le lignage palois du maréchal d’Empire Bernadotte) à une autre, le 19 juin constitue également une date importante pour les Lefebvre de Mazingarbe. En effet, ce 19 juin 2010, Marcel Lefebvre aurait eu 100 ans.

    Né à Mazingarbe en 1910, Marcel est le 3ème enfant d’Emile Lefebvre et Aimée Lefebvre. Si ceux-ci sont en effet cousins germains par leurs mères respectives, Bernardine et Marie-Joseph Wattebled, leur parentèle Lefebvre est bien plus éloignée, puisqu’elle trouve son origine au sein de la première génération des Lefebvre, telle qu’attestée par les registres paroissiaux subsistants, soit en 1685. On notera toutefois que les Lefebvre sont déjà présents dans la commune lors du centième de 1569. Emile, père de Marcel, était le cousin germain de Thomas Lefebvre, maire de la commune.

    Réfugié dans la famille Brige de sa grand-mère maternelle à Barlin durant la première guerre mondiale, Marcel prend part à la seconde et se réfugie un temps en zone libre lors de l’évacuation en 1940. Il rentre en 1943 à Mazingarbe afin de convoler avec Raymonde Lainé, native de Saint-Venant, fille d’Eugène, facteur, et de Rosa, cabaretière rue Descatoires à Mazingarbe. Unis le 8 mai 1943, ils ont deux enfants : Pierre (1943-2008) et Anne-Marie (1946-).

    De son lignage, Marcel Lefebvre avait hérité un surnom : « l’avocat ». En effet, selon la légende villageoise, les liens de proximité unissant ses aïeux à Maximilien de Robespierre (liens attestés ex post par les registres paroissiaux) auraient permis aux ancêtres de Marcel de se faire les « porte-parole » du village lors de la Terreur, permettant notamment à Mazingarbe d’être l’unique commune de la Gohelle sans guillotiné (là encore, les archives devaient confirmer ce fait). Intervention avérée ou non, la tradition s’est néanmoins perpétuée à Mazingarbe jusqu’à nos jours : le père de Marcel Lefebvre, puis lui-même, son fils Pierre, et enfin son petit-fils François se voyant qualifiés ainsi.

  • 23/06/2010 : Nouvelle destruction du patrimoine !

    Chaque jour le patrimoine français est menacé. Négligences, incompétence notoire voire acte criminel, les menaces ne manquent pas et sont bien prégnantes dans notre quotidien.
    Le Courrier picard se fait aujourd'hui le relai de la destruction du château Latour à Liancourt. Ce triste épisode en rappelle un autre, en 2009, où le château du Creusaert à Ebblinghem a été entièrement consumé par les flammes.
    A l'heure où l'Etat se désengage de son parc immobilier inutilisé, les plus grandes craintes peuvent se faire jour sur l'avenir de cette batisse du 19° siècle.

  • 14/07/2010 : Jean Favier décoré !

    La lecture du journal officiel de ce jour souligne l'intérêt que suscite (quelquefois) les recherches historiques menées de façon aussi pédagogiques que scientifiques.
    Ainsi, Jean Favier est élevé à dignité de Grand'Croix de la Légion d'honneur.
    Il n'est pas sans intérêt de rappeler ici, notamment aux journalistes de TF1, que Jean Favier est réputé pour ses travaux sur l'histoire médiévale et non pour la période napoléonienne qu'affectionne plus particulièrement Jean Tulard.

  • 14/07/2010 : Le château de Sedan endommagé !

    D'importantes intempéries accompagnées de bourrasques de vent se sont abattues sur le centre et le nord de la France. Ces dernières ont gravement endommagé le toit du château de Sedan. Les collections, un temps menacées, ont été mises à l'abri par des volontaires.

    Le château de Sedan est réputé être le plus grand d'Europe (35 000 m²), et appartient à la ville depuis 1962. Il est classé depuis 1963.

    Morinie souhaite que la municipalité, sensibilisée aux problème de la conservation de notre patrimoine depuis 50 ans, trouve les moyens de persévérer dans son oeuvre malgré ce terrible revers.

  • 14/07/2010 : Nouvelles publications !

    Matthieu est heureux de vous faire part de la parution des actes du colloque de Vizille et du congrès de Champs-sur-Marne.

  • 19/07/2010 : commémoration !

    Il y a 94 ans, le 19 juillet 1916, avait lieu l’une des batailles les plus sanglantes de la première guerre mondiale dans notre région : Fromelles. Grâce à l’acharnement d’un historien amateur de Melbourne, Lambis Englezos, et après deux années de fouilles et de recherches ADN, 250 soldats britanniques et australiens peuvent enfin bénéficier, depuis ce 19 juillet 2010, d’une dernière demeure où reposer et où leurs familles peuvent se recueillir. Pour son inauguration, le nouveau cimetière de Fromelles a reçu la visite prestigieuse de Charles, prince de Galles, de Camilla, duchesse de Cornouailles, et du gouverneur général d’Australie. Alors qu’il se recueillait sur les tombes de ses compatriotes, le prince Charles eut-il une pensée pour ses aïeux Sainte-Aldegonde, barons de Fromelles ? Le cimetière militaire de Fromelles, désormais accessible au public, constitue un nouveau lieu de mémoire que Morinie vous recommande de visiter pendant ces mois estivaux.

  • août 2010 : Editorial

    Après vous avoir conviés à une flânerie hydrologique dans L'Oreiller du Roy n°3, puis à une digression botanique dans notre 4ème opus, nous vous invitons aujourd’hui à vous initier à la gemmologie, cette science annexe de la minéralogie qui s’attache à l’étude des pierres précieuses, et qui a en commun avec l’hydrologie de parler de « rivières ».

    Du chercheur de Kollur ou de Golkonda aux joailliers de la place Vendôme en passant par les comptoirs des négociants d’Anvers, le chemin est parfois long pour faire d’un diamant brut une pierre d’exception, telles le Koh-i-Noor ou le Régent. Et, puisqu’il est ici question du régent Philippe d’Orléans, que dire de son père (Monsieur) qui se vit usurper dans l’iconographie officielle le mérite de la victoire de Cassel par Louis XIV, et où certains experts n’ont vu dans ce tableau qu’une pierre fine, et non la pierre précieuse qui se cachait derrière, tel un modello derrière une œuvre accomplie ?

    Il en est de même des perles, autrefois découvertes par hasard au creux des huîtres, maintenant objets d’une véritable culture en Asie. Elles sont comparables à ces chapitres nobles de chanoinesses qui, fondés par la vocation de saintes telles Waudru, Aldegonde, Begge, Remfroye ou Gertrude, se sont ensuite largement développés pour accueillir en leur sein de jeunes filles nobles et les transformer en femmes de la bonne société, à la fois dévotes et bien mariées.

    Enfin, pour nous historiens et généalogistes, il est des pépites d’archives qui pèsent nombre de carats, et dont on se réjouit de les avoir (re)découvertes, au détour d’une demande fortuite ou d’une erreur de classement d’un document. Ainsi en est-il de ces contrats de mariage de la région sud de Saint-Omer, retrouvés au sein des archives de la Justice de Paix. Pourtant, en Histoire comme en diamanterie, à la différence de la Justice, il faut prendre soin d’éviter les gendarmes, ces points analogues à des fêlures dans les pierres, et qui en diminuent fortement la valeur.

    C’est au contraire le sertissage des documents d’archives, mis bout à bout sans les déformer ou les dénaturer, qui nous permet d’assembler les maillons manquants de nos arbres et de les parer de leur plus bel éclat.

    Que ce soit pour comprendre l’origine d’un portrait, l’ascension d’une chanoinesse ou la vie quotidienne de nos ancêtres, il faut parfois savoir se baisser et dégager les épines d’un créquier sauvage pour découvrir le rubis dissimulé en son cimier.

  • 03/09/2010 : Patrimoine en danger !

    Lens est la ville symbole du bassin houiller du Nord-Pas-de-Calais dans la France entière, et sa Maison Syndicale, où trône le buste d'Henri Mailly, est l'un de ses bâtiments-phares, dont on fête cette année le centenaire (ainsi que celui de la disparition de son concepteur, Casimir Beugnet, en l'honneur duquel est érigé un monument dans la cour intérieure). En janvier dernier, le gouvernement retenait la candidature du bassin minier du Nord-Pas-de-Calais au patrimoine mondial de l'UNESCO. Soixante-neuf sites miniers supplémentaires ont été rajoutés en juin à ceux déjà inscrits à l'inventaire Supplémentaire des Monuments Historiques pour étayer cette candidature.

    Un de ces sites est à l'origine du dernier conflit en date entre le député-maire de Lens, M. Guy Delcourt, et l'Architecte des Bâtiments de France (ABF), Mme Catherine Madoni. En jeu, la rénovation ou la préservation de la Cité 12, voulues respectivement par l'un et par l'autre. Cette Cité 12 est considérée comme un fleuron du passé minier par l'ABF, tout comme par M. Jean-François Caron, maire de Loos-en-Gohelle et président de Bassin Minier Uni, association qui porte la candidature dudit bassin au patrimoine mondial. Ce conflit, révélateur des tensions entre ABF et certains élus locaux, s'est envenimé à la fin du mois d'août lorsque Catherine Madoni a refusé un permis de destruction dans cette cité, précisant qu'un tel acte contribuerait à faire "perdre son identité à la commune".

    En guise de protestation, Guy Delcourt décide de faire procéder à la démolition d'un de ces bâtiments inscrits, un logement de fonction de l'école Jean-Macé, s'exposant ainsi à des poursuites pénales. Cinq jours plus tard, le 25 août, un arrêté préfectoral lui ordonne de faire stopper cette destruction. Ce n'est pas la première fois que l'ABF et le député-maire s'opposent, Catherine Madoni ayant émis en avril 2009 un avis défavorable à la destruction de la façade Art Déco de l'Apollo, mythique salle de spectacle lensoise qu'ont foulés la plupart des stars de l'époque de Joséphine Baker à celle de Coluche. Ces conflits sont du plus mauvais effet pour la candidature du bassin minier, ils illustrent les difficultés à percevoir certains éléments du patrimoine comme des éléments positifs du paysage, et de la société, par ceux mêmes qui devraient en être les plus convaincus.

  • 07/09/2010 : La Morinie à l'écran !

    Ce mercredi soir, France 2 diffuse Le chat et les souris, nouvel opus des aventures du commissaire Larosière et de l’inspecteur Lampion, célèbres personnages de la série des petits meurtres inspirés d’Agatha Christie.

    L’intrigue ? Un mystérieux meurtre a été commis à proximité d’une institution pour jeunes filles de la haute société (mais nous sommes à la fin des années trente, et donc pas au chapitre noble des chanoinesses de Sainte-Aldegonde à Maubeuge).

    A noter que ce téléfilm s’intéresse toutefois à notre région, puisque l’essentiel du tournage a eu lieu dans le prestigieux cadre de la chartreuse Notre-Dame-des-Près à Neuville-sous-Montreuil.
    Celle-ci, fondée au XIV° siècle par Robert VII de Boulogne, après avoir connu de nombreuses vicissitudes par les guerres franco-anglaises, de religion, et finalement la Révolution, a été reconstruite dans les années 1870 sous la direction de l’enfant du pays Clovis Normand, dont elle constitue l’un des plus beaux chefs-d’œuvre.

    Une occasion donc de se divertir tout en découvrant cet important monument de notre patrimoine régional.

  • 09/09/2010 : Romy Schneider en Morinie ?

    Ce mardi 7 septembre, France 2 diffusait un nouveau numéro de son émission « Un jour, un destin », présenté par Laurent Delahousse et consacré à Romy Schneider. D’aucuns auront peut-être été interpellés de lire le nom d’un des témoins interrogés : Catherine Hermary-Vieille, auteur en 1988 d’une biographie simplement nommée Romy.

    Auteur de nombreux romans historiques à succès (tels Le Grand Vizir de la nuit, prix Femina 1981 ou la trilogie Le crépuscule des rois), cette dernière a été candidate en 2009 à l’immortalité, mais le fauteuil de Maurice Rheims a finalement échu à François Weyergans.

    Née à Paris, vivant aujourd’hui à Charlottesville (Virginie) après avoir longuement résidé au Texas, Catherine Hermary-Vieille porte un patronyme connu des artésiens, et pour cause : elle descend en effet des Hermary de Mazinghem, et donc de ceux de Bours.

    Et par voie de conséquence, elle est donc une lointaine cousine de François.

  • 09/11/2010 : Editorial

    Ce matin (09/11) a été inhumé Jacques Dupont, fils de Pierre Dupont.

    Depuis près de 5 ans, il correspondait régulièrement avec Thomas afin de mieux faire connaître aux Audomarois la vie de son père, chef de la Musique de la Garde républicaine dans l'Entre-Deux-Guerres. Témoin privilégié de la carrière de son père, il témoigna inlassablement et avec bonhomie des épisodes qu'il a personnellement connus.

    Après avoir renoué un premier contact depuis plusieurs années par l'intermédiaire de l'Amicale de la Musique de la Garde républicaine, Jacques Dupont a tissé des liens durables en 2006 avec la cellule historique de la Garde républicaine. Personnage empreint d'une présence charismatique, il savait émailler son discours de traits d'humour toujours appréciés. En 2007, il était venu en famille à la communication retraçant la jeunesse de son père dans l'Audomarois.

    Véritable retour aux sources, puisque Jacques Dupont avait pu découvrir son ascendance quelques mois plus tôt dans le n° 92 de Généalogie 62François et Thomas ont retraçé l'ascendance et la vie du compositeur.

    Morinie présente ses sincères condoléances à sa famille.

  • 10/10/2010 : le visage des archives

    La qualité de l'accueil dans un fonds d'archives est essentielle. Pour les historiens familiers de ces lieux, parcourant parfois plusieurs centaines de kilomètres pour consulter un document, l'image de la ville se résume souvent à ces quelques attentions prodigués par les bibliothécaires. A Saint-Omer, l'équipe se révèle particulièrement sympathique et compétente depuis de nombreuses années. Chacun se souvient de la gentillesse de Françoise Patschkowski, Olivier Ferlin ou Nathalie Rébéna.

    Morinie salue donc avec plaisir l'initiative de la Voix du Nord qui met à l'honneur le travail de ce service en la personne de Nathalie. Il n'est qu'un mot pour résumer celui-ci : le dévouement.

  • 03/11/2010 : Un historien honoré

    Les couleurs de nos souvenirs viennent d'être couronnés par le prix Médicis de l'essai. A travers cet ouvrage, c'est le travail inlassable de Michel Pastoureau qui est récompensé à juste titre.

    Est-ce le chef d'œuvre d'une vie ? Surement pas. Comme l'indique Victor Hugo : "Les nouveaux venus respectent les vieux. On se succède, on ne se remplace point. Le beau ne chasse pas le beau. Ni les loups, ni les chefs-d'œuvre, ne se mangent entre eux." (William Shakespeare, 1867)

  • 30/11/2010 : Nouvelle communication !

    A l'invitation de l'Università degli Studi di Firenze, Thomas a participé au colloque international intitulé Les mythes fondateurs de l'Europe. A cette occasion, il a animé une communication évoquant : Ulysse en Ithaque : de l'imaginaire mythologique à l'épopée dynastique. La légende de l'éternel retour du héros dans la littérature médiévale artésienne.
    De nombreux échanges se sont créés, enrichissant un débat particulièrement ouvert et convivial entre centres de recherches sur le sens des légendes, terroir de nos régions et véritable vivier de notre histoire culturelle et sociale.

  • 04/12/2010 : Nouvelle publication !

    A l'occasion de la publication du tome 4 de la Statistique féodale du Haut-Pays, Michel Champagne nous ouvre les portes de l'histoire de Bomy, Reclinghem et Vincly. La vie quotidienne y rejoint l'histoire de nos ancêtres autant que leur vie matérielle. L'analyse des dynasties citées souligne leur rôle dans le modelage du paysage que nous côtoyons chaque jour sans y prêter une attention suffisante.

  • 19/12/2010 : Nouvelle publication !

    Depuis le 16 décembre, la communauté scientifique est en émoi avec l'identification de la tête d'Henri IV, l'année même de la commémoration de son assassinat par Ravaillac.

    Cependant, plusieurs zones d'ombre demeurent, soulignant l'absence de recherches historiques en complément des analyses réalisées en laboratoire. Thomas vous propose dans le Jubés et échauguettes n° 3 de revenir sur cette énigme.

  • Janvier 2011 : Editorial
    Depuis fin novembre, l'Hôtel de la Marine fait l'objet d'un "appel à valorisation" auprès d'investisseurs privés.

    L'idée en soi ne soulèverait pas le cœur si les conséquences les plus prévisibles n'étaient à redouter. En effet, les projets connus du seul candidat déclaré laissent à penser que l'un des derniers hôtels particuliers ayant échappé à la fureur révolutionnaire sera dépouillé de ses meubles (en place depuis l'origine) et défiguré (toiture, aménagements intérieurs) au mépris des recommandations du Conservateur du patrimoine. Le procédé n'est guère nouveau : que l'on se souvienne de l'Hôtel Lambert actuellement dénaturé malgré son classement !

    La place de la Concorde deviendra-t-elle une nouvelle place de Grève où sera exécuté l'Hôtel de la Marine sur l'autel de ... quoi d'ailleurs ? Le maître-mot désormais s'apparente à de pathétiques "soldes avant liquidation totale" alors que les représentations étrangères en France se font une gloire de préserver les monuments qui leur sont confiés (ambassade d'Italie). La communauté des historiens se mobilisent pour sauver ce joyau d'une destruction certaine et propose des solutions alternatives.

    Comme l'indique H. E. Jenkins : "Si la France n'a jamais eu à rougir de sa Marine, la Marine française a à rougir de la France."

    Episode suivant : Après les soldes ... la braderie ! L'Hôtel particulier du Grand-Veneur, inscrit aux monuments historiques et situé 60 rue de Turenne à Paris, devrait être prochainement tranformé en appartements HLM, avec l'Imprimatur de la Mairie de Paris.

    A suivre ...

  • 15/01/2011 : Nouvelle conférence !

    Le 21 janvier prochain, Michel PARENTY évoquera Les vieux manoirs du Boulonnais de Roger Rodière, une histoire d’amour, Hobengues à Wimille et le Lucquet à Pittefaux. Le conférencier développera l’historiographie de cet ouvrage mythique, précisera l’approche de la seconde réelle édition sur laquelle il travaille depuis plus de dix ans et, à titre d’illustration, exposera les heurs et malheurs des manoirs d’Hobengues et du Lucquet à partir de ses nouvelles notices.

  • 30/01/2011 : Une nouvelle tête ...

    Le Jubés et échauguettes n° 3 évoquait l'analyse d'une tête passant pour celle d'Henri IV, le moulage d'une autre vient d'entrer au musée de la Piscine de Roubaix. La provenance de celle-ci est parfaitement documentée et prêtera le flanc à moins de polémiques : il s'agit de celle d'Abel Pollet dont l'histoire a été développée par François en 2009.

  • 15 février 2011 : Editorial

    Une grande figure de l’histoire locale nous a quitté : le docteur Albert Bourgeois est décédé ce mardi 15 février à Cuinchy, à l’âge de 90 ans.

    Né à Sailly-Labourse, il a toute sa vie concilié sa profession de médecin généraliste, notamment à Cambrin, et sa passion pour l’Histoire, et plus particulièrement pour l’archéologie et les cimetières mérovingiens.

    Latiniste éclairé, on lui doit de nombreuses monographies de villages de la Gohelle : Sailly, son village natal, Cuinchy, son village d’adoption ou encore Mazingarbe, dans un numéro spécial de Gauheria.

    Co-fondateur aux côtés de Philippe Decroix, Marie-Thérèse Breynaert et Annie Morel des amis du musée de Béthune, installé dans le cadre somptueux de l’hôtel de Beaulaincourt, dont il était encore le président émérite, c’est lui qui avait reçu la donation du manoir de l’Estracelles, à Beuvry, ville qu’il connaissait également très bien pour avoir publié de nombreux articles sur ses seigneurs (notamment les Lens et les Ghistelles) ou encore une statistique féodale de ses fiefs (notamment ceux de Bellenville, de l’Estracelles ou de Belleforière).

    Conciliant sa profession et sa passion, il avait rédigé une imposante histoire des lépreux et maladreries du Pas-de-Calais, parue dans les Mémoires de la Commission départementale des monuments historiques du Pas-de-Calais en 1972. Avec le docteur Meurin, il était également l’auteur d’une histoire de la peste, sanctionnée par le premier grand prix de la Société française d’histoire des hôpitaux.

    Ses domaines d’intérêt demeuraient toutefois extrêmement variés. Parmi l’imposante bibliographie qu’il laisse derrière lui, que ce soit à la Commission départementale d’histoire et d’archéologie du Pas-de-Calais ou dans les bulletins de la Société Académique des Antiquaires de la Morinie, on se contentera de mentionner un article sur le clerc d’église et l’enseignement en Artois avant la Révolution, une histoire de l’enseignement élémentaire à Hesdin sous l’Ancien Régime ou encore une étude sur les enfants trouvés de Paris placés en Artois de 1746 à la Révolution.

    Son avis dit « Je suis juste de l’autre côté du chemin. Tout est bien ».

    A son fils, sa fille, ses petits-enfants et arrières-petits-enfants, Morinie tient à présenter ses plus respectueuses condoléances.

  • 21/02/2011 : Crise aux Archives Nationales !

    "Adieu." C'est par ce simple mot qu'Isabelle Neuschwander a annoncé son départ des Archives Nationales. Poste qu'elle occupait depuis le 06 février 2007.

    Ce limogeage n'est pas encore officiel puisqu'il ne sera publié que dans quelques jours au Journal Officiel. Cependant, la remise du badge et des clés de l'Hôtel de Soubise, samedi dernier (19/02), ne laissent guère de doute ...

    La grève continue depuis plusieurs semaines et l'opposition au projet de mise en place de la Maison de l’histoire de France expliquent largement cette mise à l'écart toute politique. Isabelle Neuschwander, chantre d'une rénovation des Archives Nationales concurrente de la conception présidentielle, en fait aujourd'hui les frais.

    Salons, dorures et petits fours ont parfois un goût amer qui semble bientôt donner des relents de bâtons de chaise aux canapés.

  • 09/03/2011 : Coup d'état sur le Nil !

    Les trônes liés au patrimoine roulent aussi vite que celui des dictateurs actuellement. Ce 09 mars, Zahi Hawass a été limogé du Conseil Suprême des Antiquités Egyptiennes qu'il présidait depuis 2002.

    Il n'est pas question de remettre en cause son professionnalisme qui a été universellement reconnu à l'échelle internationale. Les innombrables documentaires sur l'égyptologie en témoignent. Une fois de plus, le politique prend le pas sur une défense efficace du patrimoine. Dans un temps où le pays est instable, il ne fait guère de doute que c'était le temps rêvé pour rêgler des comptes partisans ... Pilleurs de tombes et de musées s'en délectent encore ...

  • 09/04/2011 : Musiques Maestro !

    Le Conseil Général du Pas-de-Calais présente depuis la fin du mois de février et jusqu’au mois de mai 2011, au centre de Dainville des Archives départementales, une exposition intitulée Musiques Maestro ! Une histoire de la musique et de la danse en Pas-de-Calais. L’équipe des Archives départementales, sous la direction de Lionel Gallois, nous y présente un panorama de ces activités artistiques depuis l’époque médiévale jusqu’à celle moderne, en passant par les mythes et allégories qui y sont attachés, sans négliger l’art campanaire, si important dans les sociétés anciennes. On y retrouve, entr’autres, Antoine Busnois, Pierre Alexandre Monsigny, l’organiste Hervé, Alfred Demont, Alfred Lemaire et Pierre Dupont, dont la sonnerie Aux morts est l’un des morceaux diffusés par les audiophones, avec, on ne pouvait passer outre, L’ami Bidasse. Les documents d’archives ne sont pas les seuls mis en valeur, ils côtoient les tableaux, sculptures et autres objets prêtés par une vingtaine d’institutions et de particuliers, du Nord-Pas-de-Calais et de Belgique. Une exposition qui vaut le détour, et qui peut agréablement débuter ou achever une journée d’archives !

    Musiques Maestro ! Une histoire de la musique et de la danse en Pas-de-Calais. Du 23 février au 15 mai 2011 au Centre Mahaut-d’Artois des Archives départementales du Pas-de-Calais, 1, rue du 19-Mars-1962 à Dainville. Librement accessible du lundi au vendredi de 9 h à 17 h. Ouvertures exceptionnelles certains dimanches, visites guidées sur inscription.

  • 19 avril 2011 : Editorial

    Pour 5000 € (£ 4400), le "College of Arms" de la City vient de rendre sa copie (19/04). Les journalistes (recopiant fidèlement l'agence AFP, elle-même s'inspirant de la presse britannique) s'illustrent déjà par les descriptions héraldiques approximatives : "Le blason, dans les tons rouge et bleu pour s'harmoniser ensuite avec celui de William, représente trois rameaux de chêne portant chacun un gland, symbole des trois enfants. Un chevron en forme de V inversé couleur or rappelle le nom de jeune fille de la mère de Kate, Carole Goldsmith (gold étant le mot anglais pour or)."

    Le véritable blasonnement doit se lire ainsi : "Parti d'azur et de gueules ; chargé d'un chevron d'or encadré de deux cotices d'argent, accompagnés de trois glands feuillés renversés aussi d'or."

    Dans quelques jours, la bergère va épouser son prince charmant. Mais si Kate Middleton est effectivement roturière, elle n'en descend pas moins des baron of Sutton et par là même des Nevill, la même famille que Richard Nevill, surnommé "Warwick the Kingmaker" (le Faiseur de rois) et William Nevill, 1st earl of Kent lequel épousa avant 1422 Jeane de Fauconberg, descendante des châtelains de Saint-Omer.

    Ceci lui donne un point commun supplémentaire avec Diana Spencer, les deux princesses ayant une partie de leur ascendance dans nos contrées : outre les châtelains de Saint-Omer, on y égrenne les sires de Créquy, seigneurs de Bournonville, Fiennes, Ardres, comtes de Guines, Dammartin, ...

    Les bruyères fleurissent sur les dalles de Westminster !

  • 19/04/2011 : Nancy tire un trait sur son passé ?

    Un projet "décidé sans concertation, anachronique, fermé à la création et à l'imaginaire" !



    La guerre fait rage à Nancy où la rénovation de la place du marché déchaine les passions. Bien sûr il n'est pas question d'opposer "les anciens aux modernes" mais les contradicteurs n'hésitent pas à dénoncer un "austère pastiche [...] totalement déconnecté de notre siècle." Toute la mauvaise foi est également réquisitionnée à travers "les inévitables symboles qui sont rattachés à toute statue équestre : d'abord, le cheval, c'est un instrument du pouvoir, ensuite, Charles III est en tenue de combat. On rend hommage à l'esprit guerrier." Dans notre monde où un art que d'aucuns appellent ironiquement "comptant pour rien" est nécessairement omniprésent, un projet "classique" n'est pas dans le ton. Seul compte la provocation au mépris des oeuvres originelles.

    Rappellons l'installation (illégale) des "colonnes de Buren" dans la cour du Palais-Royal (depuis 1986), "le mur de la Paix" sur le champs de Mars (en mars 2000 ... pour 3 mois) ou la récente polémique touchant à l'implantation de la Femme-Loire près de Marmoutier.

    A-t-on encore le droit d'ériger la copie d'une statue du XVI° siècle ? Saluons à ce titre la ville d'Arras qui s'est risqué à mettre en place au coeur de la ville une copie de la statue de Pierre Mazeline, "L'Europe", suite au financement de la restauration de l'original, conservé au château de Versailles.

  • 19/04/2011 : Un berceau en Belgique !

    Léopold von Limburg Stirum, fils de Rodolphe Eugène François Xavier Marie Joseph Ghislain et de Marie Christine von Habsburg-Lothringen, Erzherzogin von Österreich (archiduchesse d'Autriche), vient de naître en Argentine où vit le couple après son mariage en 2008.

    L'ascendance du petit Léopold est bien connue : petit-fils du grand-duc Jean (Luxembourg), il est également arrière-petit-fils de Charles et de Zita, derniers souverains d'Autriche-Hongrie ; et de Léopold III (père du roi Albert II).
    Par son père, Léopold descend des comtes de Limburg Stirum, famille médiatisée du grand-duché de Berg. Celle-ci est alliée aux principales dynasties belges : Chastel de La Howarderie, Croÿ, Ursel, Liedekerke, Marnix, van de Woestyne, Woelmont, ...

  • 20/06/2011 : La BL numérise ses archives !

    Par communiqué, la British Library annonce la mise à disposition prochaine de 250 000 documents. Les fonds sélectionnés sont des ouvrages publiés entre 1700 et 1870. Libre de droits, ces quelques 40 millions de pages constituent "un vaste échantillon de livres, pamphlets et périodiques couvrant une période qui a vu la Révolution française et la révolution industrielle, la bataille de Trafalgar et la guerre de Crimée, l'invention du chemin de fer et du télégraphe [...] et la fin de l'esclavage" et seront disponibles sur le portail Googlebooks.

    Une première approche intéressante afin de préparer les déplacements sur place indispensables à toute étude sérieuse.

  • 29/06/2011 : Retour sur un canular scientifique

    En décembre dernier, la présentation d'une prétendue tête d'Henri IV nous invitait à exprimer quelques doutes quant à son authenticité.

    Depuis, les journalistes à l'origine de cette étude ont réagi par diverses publications d'articles et interviews. De plus, un documentaire illustrant la méthode employée a été diffusé sur France5.

    L'analyse attentive de ces informations nous pousse à affiner notre opinion au sein d'une nouvelle publication.

  • 07/07/2011 : Les carrosses royaux à Arras !

    A partir de mars 2012, les carrosses royaux conservés au château de Versailles s'installent au palais Saint-Vaast d'Arras, le temps d'une exposition de 18 mois.



    Découvrez Les carrosses de Versailles bientôt à Arras

  • 09/08/2011 : Publication d'inventaire !

    Parmi les manuscrits de la KBR (Koninklijke Bibliotheek van België - Bibliothèque Royale de Belgique), les sept volumes conservés sous la côte II, 2308 attirent l'attention de ceux qui s'intéressent aux familles des provinces septentrionales. Ce Fonds Ghys de Bruxelles est une partie des papiers d'Ambroise Ghys. Ecrits de 1777 à 1815, ils sont actuellement dispersés entre la capitale belge et Lille.

  • 01/09/2011 : Exposition !

    Du 03 septembre au 30 novembre, une exposition autour de l'épée "des combats sanglants aux duels sportifs" est visible à la bibliothèque d'agglomération de Saint-Omer.



    Elle est complétée de diverses animations parmi lesquelles une communication de monsieur Arnaud PATTIN qui évoque les Armes et armures dans l’espace bourguignon au début du XVe siècle" le 17 septembre.

    Deux ans après avoir évoqué le protestantisme dans nos régions, Nathalie Rébéna, est à l'origine et à la réalisation d'une nouvelle exposition à la Bibliothèque de l'Agglomération de Saint-Omer, dont elle est l'âme du fonds ancien depuis une dizaine d'années. Le thème abordé est celui de l'épée, aussi bien sous la forme de l'arme du guerrier, puis du sportif, que sous celle du symbole. On soulignera l'importance du travail de recherche - dont nous sommes témoins - et de synthèse, tant au niveau des archives qu'à celui de l'iconographie, recherches effectuées sur le temps libre, par passion. La mise en valeur des documents, ponctuée de panneaux clairs et bien écrits, et d'épées prêtées par le Musée Sandelin, fait, comme à chacune des expositions de Nathalie, honneur au lieu. Des combats médiévaux à l'actuel Escrime Club Audomarois, des maîtres armuriers de Saint-Omer à l'arrageois Louis Fidèle Picquette : à visiter (et à lire) impérativement !



    Exposition visible du 30 septembre au 30 novembre 2011 aux heures d'ouverture de la Bibliothèque d'Agglomération, en la salle Aubin, dite salle patrimoniale.

  • septembre 2011 : Editorial

    Il y a deux ans et demi de cela, Morinie publiait une étude généalogique sur les Marcotte et les Bernastre, familles du Haut-Pays, présentes notamment sur Affringues, Seninghem et Lumbres.
    Au-delà d’un simple rappel des alliances de Louis Marcotte de Samette, bien connues depuis les relevés épigraphiques de Roger Rodière à la fin du XIXe siècle, cette causerie essayait de brosser un état des lieux des pistes aujourd’hui ouvertes aux généalogistes par les sources à notre disposition.
    C’était sans compter sur les nombreux échos, questionnements ou plébiscites dont a bénéficié depuis cet article de l’Oreiller du Roy, tant dans certains forums généalogiques que directement auprès de Morinie (qui remercie par la même occasion les personnes nous ayant écrit).
    Quel plus bel hommage pouvait-on rendre à Roger Rodière, le célèbre érudit montreuillois, et Charles Brunet de la Charie, descendant des Beaulaincourt, dont les travaux ont servi de base à cette étude ?
    En effet, en cette année 2011, nous fêtons le centenaire de la publication en deux volumes des Archives de la famille de Beaulaincourt, dont la lecture doit demeurer une source indispensable à tout généalogiste s’intéressant à ces patronymes.

  • 25/09/2011 : Prochaine communication !

    Le 07 novembre prochain, Matthieu va animer une communication sur le thème suivant : L’administration d’un village au XVIIIe siècle, l’exemple de la communauté d’habitants de Blendecques.
    Cette conférence se tiendra à la maison des Associations, salle Marcel Pagnol, à Saint-Omer, de 20h à 21h30.

  • 02/11/2011 : Nouveau site !

    Le comité historique de Mazingarbe ne chôme pas en ce moment !
    Il y a à peine un mois, c'était l'organisation de son exposition annuelle, dédié pour ce cru 2011 à la mine, et qui a encore connu un franc succès.
    A cette occasion, les voisins de l'auberge du mulet couronné publiaient une imposante, et richement documentée, "histoire de la Compagnie des Mines de Bethune", dans laquelle on pourra notamment mieux connaître Maurice Genel, ingénieur de la compagnie, ou bien sûr Louis Mercier, son directeur.
    Leur site Internet n'était malheureusement pas le reflet de toute cette activité : c'est maintenant chose réparée avec un tout nouveau blog, où l'on retrouve notamment François et ses parents en photo.

  • Novembre 2012 : Editorial

    "C’est le devoir de mémoire qui nous parle du passé." (Marc Augé)

    2 novembre, 11 novembre.

    De la fête des morts à l’armistice de la Grande Guerre, le mois des brumes est propice à la commémoration, tant religieuse que civile, de nos défunts. A contribuer à ce « devoir de mémoire » si bien décrit par Sébastien Ledoux et Olivier Lalieu. Avec pour symboles floraux de ce souvenir le coquelicot anglo-saxon ou le chrysanthème français (cf. Thomas, De l'inauguration des chrysanthèmes, numéro Histoire, Mémoire, Identité, dans Revue de la gendarmerie nationale, n° 237, Paris, décembre 2010, pp. 53-58).

    Exercice souvent difficile que ce "devoir de mémoire", tant il intègre en son cœur la notion de responsabilité, passée ou présente, et où certains événements historiques peuvent aussi bien bouleverser des destins individuels que marquer les générations futures, comme Mazarine Pingeot l’imagine dans Pour mémoire, chez Julliard.

    Exercice parfois périlleux, qui peut donner lieu à la polémique, quand les chemins du devoir de mémoire croisent ceux de la repentance, comme la récente reconnaissance de la répression du 17 octobre 1961 par François Hollande l’a encore démontré. Illustration d’une plaie encore vive, alors que l’on commémore cette année le cinquantième anniversaire des accords d’Evian qui ont mis fin à la guerre d’Algérie, que l’Etat français a confiné à de simples "événements d’Alger" et une opération de "maintien de l’ordre" jusque fin 1999. La mémoire est parfois sélective … On mentionnera au passage la récente publication par La Voix du Nord d’un hors-série constitué de nombreux témoignages d’anciens d’Algérie originaires de notre région.

    A sa mesure, Morinie souhaitait contribuer à ces commémorations et ce "devoir de mémoire" en consacrant le nouvel opus de l’Oreiller du Roy à un enfant du pays, Pierre Dupont, chef d’orchestre de la Garde républicaine, poilu tout comme son frère Henri (qui périt au front), qui rendit le plus vibrant hommage à l’ensemble de ses congénères par l’écriture de la sonnerie Aux morts, œuvre dont la postérité dépasse aujourd’hui celle de son auteur.

    Nul n’étant toutefois prophète en son pays, on pourra s’étonner que la municipalité de Saint-Omer s’obstine à ne pas honorer la mémoire de cet audomarois, qui a notamment fréquenté les bancs de l’école de musique d’Henri Filleul.

    A l’inverse de cette amnésie publique, nous ne pouvons que saluer l’initiative - unique au monde - de regrouper l’ensemble des 600 000 victimes de la Grande Guerre dans la région, toutes nationalités confondues, au sein d’un même mémorial qui verra le jour à Lorette en 2014. Projet coordonné par Yves Le Maner et où, nous l’espérons, figurera en bonne place Célestin Hermary (cf. François, De Saint-Floris au Manitoba, chronique d’un centenaire et d’une cousinade, Généalogie 62, n° 96, Hénin-Beaumont, 4ème trimestre 2007, pp. 268-270).

    S’agissant de Pierre Dupont, un homme a accompagné la plupart de nos recherches : en nous confiant des documents, parfois, en répondant à nos questions, souvent, en nous soutenant et nous encourageant par son enthousiasme face à nos découvertes, toujours. Malheureusement, Jacques Dupont nous a quitté en novembre 2010. Ces pages lui sont dédiées. Parce que la mémoire, c’est aussi se souvenir.


    François CARON

  • 09/01/2012 : Vers une Ecosse indépendante ?

    David Cameron, premier ministre britannique, a inscrit ce lundi le référendum d'indépendance de l'Ecosse au conseil des ministres.
    La perfide Albion serait-elle en voie d'éclatement ? Oui et non. En accélérant la requête du Parti national écossais (SNP), et en souhaitant rendre le résultat contraignant plutôt que consultatif, David Cameron pratique surtout la politique du pire. Avec 38 % d'indépendantistes, le refus semble actuellement acquis ... ce qui ne sera peut-être pas le cas lors des commémoration de la bataille de Bannockburn en 2014.
    Par ailleurs, soulignons que les prochains mois vont continuer d'exacerber l'antagoniste entre ces deux peuples : 2013 sera également le 500° anniversaire de la bataille de Flodden Field.
    La France, et nos régions septentrionales, furent largement impliquées dans ces questions. Depuis le XIII° siècle, la France et l'Ecosse sont alliées au sein de l'Auld Alliance, laquelle fut paraphée par Jean Baliol (descendant de la seigneurie de Bailleul-en-Vimeu). Par la suite, elle fut largement invoquée pendant la guerre de 100 Ans, théâtre des Rois maudits, et du célèbre conflit entre Robert d'Artois et sa "bonne tante Mahaut"

  • 06/02/2012 : le succès du musée de l'armée

    Le journaliste Jean-Marc Tanguy (spécialisé dans l'actualité de défense) nous présente un reportage original aux Invalides.
    L'occasion de visiter un musée que l'on résume trop souvent au seul tombeau de Napoléon en occultant totalement l'église Saint-Louis, les réfectoires de Louis XIV et le musée des plans-reliefs dont l'exposition permanente complète la scénographie présentée actuellement au Grand Palais jusqu'au 17 février.

  • 01/03/2012 : Editorial

    Le premier mars dernier s'éteignait Marie-Thérèse Delmaire. Figure de l'histoire locale, de la défense du patrimoine et de l'administration, elle était connue dans toute la région.

    Amoureuse de son Mametz, elle l'a servi avec ardeur et brio. La photographie ci-dessus la montre en 1987, le jour de son départ du poste de secrétaire de mairie, entourée du maire de l'époque, Jean-Pierre Quétu, et de ses amis François-Xavier Bécuwe, le regretté maire d'Aire-sur-la-Lys, et Roland Huguet, maire d'Isbergues et président du Conseil Général du Pas-de-Calais. Ce dernier parlait alors avec justesse à son sujet d'une "main de fer dans un gant de velours". Ceux qui l'ont connue se rappelleront de son franc-parler, et de son humour. Elle ne l'envoyait pas dire, Marie-Thérèse ! Ce cliché illustre à lui seul un pan important de l'histoire de la commune dans la seconde moitié du XXe siècle.

    Il en faudrait des pages pour évoquer son parcours, le cabaret familial, la figure bien aimée de son père, prématurément disparu, le pensionnat de Dohem, ses études d'infirmière, l'exercice de sa profession, le poste de secrétaire de mairie de Mametz et Rebecques, son rôle dans les affaires du village, sa famille, ses proches... Nous insisterons sur la manière dont elle a su recueillir la mémoire des anciens au travers de conversations au long cours, mais aussi sa volonté de transmettre cette mémoire, notamment en renseignant ceux, nombreux, qui venaient la consulter, et au travers des chroniques historiques qu'elle tenait chaque année dans un bulletin municipal qu'elle eut l'idée de créer dès 1979, ainsi que dans la presse écrite, dont elle aimait souligner l'importance.

    Partie rejoindre ses chers disparus, elle laisse en héritage à ceux qui restent son souci constant de mettre en valeur le passé, l'histoire des personnes, celle des lieux, et surtout de rendre cette histoire accessible à tous.

  • 27/02/2012 : Nouvelles publications & conférence !

    Après avoir contribué à la rédaction du Guide des musées, monuments et promenades de Saint-Omer aux Éditions du Patrimoine (Paris, 2011), paru en fin d'année dernière, et évoqué la construction du clocher actuel de l'église de Marthes (1899-1900) dans le bulletin communal 2012 de Mametz, Matthieu vous invite une conférence le samedi 24 mars prochain à 15 heures 30 à Annezin, espace Roquelaure, avenue de Verdun, à l'invitation des Amis du Musée de Poche et de leur président Patrick Honoré.
    Le thème en sera le suivant : "Regards sur l'histoire de l'Artois du XVIe siècle à la Révolution, pour en finir avec des idées reçues".

  • 05/03/2012 : Nouvelles publications

    François a le plaisir de vous faire part de la publication d'un inventaire des contrats de mariage et ravestissements conservés aux Archives Communales de Douai (1228-1494).

    Par ailleurs, suite à l'exposition du plan-relief de Saint-Omer en janvier dernier au Grand-Palais, Morinie est heureux de vous inviter à feuilleter le Jubés et échauguettes n° 6, consacré à la maquette audomaroise.

    De plus, Thomas annonce la publication prochaine de Saint-Omer au temps jadis ... autour du plan-relief. Cet ouvrage sera disponible au mois d'avril prochain.



    Il évoque la vie quotidienne de Saint-Omer depuis sa conquête par les armées de Louis XIV en 1677 jusqu'à l'aube du XVIII° siècle. Cette prise de possession est illustrée au sein du plan-relief de Saint-Omer par une refonte des fortifications.

  • 07/03/2012 : Patrimoine en danger

    Nous nous sommes déjà fait l'écho des périls que connaît actuellement le patrimoine égyptien suite au "printemps arabe". Pour autant, point n'est besoin de révolution pour mettre en danger notre héritage.
    Ainsi, la crise dite "de l'euro" menace les vestiges en Grèce par manque de moyens pour continuer les fouilles mais aussi pour assurer le simple entretien et la protection des sites archéologiques.
    Deux vols importants sont à déplorer à Olympie en février, et on dénombre pas moins d'une dizaine de fouilles sauvages sur le site de Pella en 2011.
    Comment peut-on maintenir un calendrier de fouilles ? Comment lutter contre des pilleurs sans avoir les moyens d'assurer la protection des sites ? Plus que jamais, l'argent est le nerf d'une guerre d'ores et déjà perdue par l'incurie politique qui a désormais d'autres priorités que la valorisation de son patrimoine. Rappelons que 15 % des ressources de la Grèce proviennent du tourisme. Négliger ainsi ce secteur est probablement un luxe que d'aucuns pensent pouvoir encore se permettre.

  • 02/05/2012 : Archives en ligne

    Les services des archives départementales du Pas-de-Calais ont mis à jour le catalogue des recensements disponible en ligne. L'occasion de se replonger avec délice dans ces documents uniques où rejaillissent les battements de la vie de nos ancêtres au sein de leurs quartiers.

  • 09/05/2012 : Découverte archivistique

    Faut-il le rappeler ? La lecture des archives est indispensable à l'avancée de la recherche historique. Bien loin de la Flandre ou de l'Artois, il est des trouvailles qui nous interpellent. Ainsi, il est question des comtes de Ponthieu au sein des archives municipales de Lyon (1 GG 511).

    Dans cet acte, il s'agit du mariage d'un fils naturel de Charles, comte de Ponthieu, décédé en 1650. Celui-ci est cité sous son titre de duc d'Angoulême. La mention du prénom du père est importante et assure le bon rattachement généalogique car, en 1672, le duc d'Angoulême et comte de Ponthieu récemment défunt est le fils du précédent : Louis-Emmanuel, décédé en 1653.

    Ces titres ne sont pas vacants en 1672 mais portés par la fille de Louis-Emmanuel, Marie-Françoise, laquelle épouse Louis, duc de Joyeuse. Celui-ci assiégea Arras en 1654 aux côtés de Turenne. Blessé à cette occasion, il meurt quelques semaines plus tard.

    François avait déjà évoqué ces comtes de Ponthieu dans L'Oreiller du Roy n° 2, pp. 107-120 : "Un créquier issu du Ponthieu : les Marcotte descendants des comtes de Ponthieu ?". Une descendance encore inconnue est-elle à découvrir ?

  • 27/05/2012 : Publication d'archives

    La reine Elizabeth II a mis en ligne le journal de sa trisaïeule, la reine Victoria. Celle-ci est surnommée "la grand-mère de l'Europe" pour les multiples alliances dans les cours européennes de ses enfants.

    Si ses ancêtres les plus proches sont allemands, ses origines sont très diversifiées. Elle descend notamment des comtes de Saint-Pol, du Ponthieu, des vicomtes d'Aire, des seigneurs de Béthune, de Saint-Omer, de Bournonville ou des sires de Créquy.

    La dynastie britannique a connue une histoire particulièrement riche, recueillant plusieurs héritages depuis Guillaume le Conquérant (dont Franco de Fauconberg fut l'un des compagnons) : l'ascension de la dynastie Stuart puis celle de Hanovre en sont des exemples.

  • 28/06/2012 : Nouvelles publications

    Par delà l'Atlantique, Matthieu et Vincent Cuvilliers participent à la Revue d'histoire de l'université de Sherbrooke (Canada). Ainsi, au sein du dossier consacré aux Espaces urbains et espaces ruraux, les municipalités du Pas-de Calais ont été mises à l'honneur.

    François a le plaisir de vous faire part de la publication d'un nouvel article : "Robert Dunsire : une Victoria Cross à Mazingarbe, publié auprès du Comité Historique de Mazingarbe. Cette collaboration se poursuit depuis plusieurs années faisant suite aux contributions de 2006 et 2007.

  • 22/09/2012 : Exposition à ne pas manquer !

    Comme chaque année, le dynamique Comité Historique de Mazingarbe, avec lequel François collabore régulièrement, propose au public une exposition, consacrée cette fois aux estaminets, lieux de sociabilité bien connus. Cette exposition, comme toujours bien documentée et illustrée, s'accompagnera d'une bourse d'objets de brasserie. Rendez-vous donc à Mazingarbe, salle des fêtes, rue Décatoire, le samedi 29 septembre 2012 de 14 h à 19 h et le dimanche 30 de 10 à 19 h.

  • 14/10/2012 : Prochaine conférence

    Demain soir, 15 octobre 2012, Matthieu, membre titulaire de la Société Académique des Antiquaires de la Morinie, parlera des fêtes autour de la naissance du comte d'Artois dans la province (1757), thème qu'il aura l'occasion de développer le mois prochain. Rendez-vous donc dans le cadre des conférences mensuelles des Antiquaires, à Saint-Omer, Maison des Associations, salle Marcel-Pagnol, de 20 heures à 21 heures 20.

  • 21/10/2012 : Pour que continue à vivre l'église d'Ecques

    L'église d'Ecques est l'un des joyaux patrimoniaux du Nord de l'Artois. Aussi Morinie, comme en son temps pour Haverskerque, ne peut que soutenir l'initiative du Comité pour la Sauvegarde de l'église Saint-Nicolas, lequel, en partenariat avec la Fondation du Patrimoine, vient de lancer une souscription pour la restauration de cet édifice. Bien plus que de simples lieux de culte, les églises furent durant des siècles le centre et la vitrine des villages, lieux de vie et de refuge, bâties et inlassablement restaurées par l'argent des villageois. Sans la volonté des habitants et de tous ceux qui sont attachés au village, l'église est amenée à plus ou moins long terme à subir le sort de tant d'édifices qui se meurent inexorablement, dans l'indifférence. Si vous avez des ancêtres à Ecques, comme François, si vous connaissez le passé de ce village, comme Thomas et Matthieu, ou si vous souhaitez sauver un bâtiment d'exception méconnu, souscrivez !

  • 23/10/2012 : Une conférence, un forum à venir

    Dans le cadre de sa série de conférences sur l'histoire des châteaux et manoirs de Wimille et sa campagne, pour le Cercle historique Wimille-Wimereux, Michel Parenty évoquera plusieurs demeures de la vallée du Denacre, parmi lesquelles la Trésorerie, le Petit-Denacre et l'Espagnerie. Rendez-vous en mairie de Wimille le vendredi 26 octobre 2012 à 18 heures 30.

    Direction Emmerin le dimanche 25 novembre 2012, de 10 heures à 18 heures, pour le 5e forum du Mélantois, salle Henri-Lhote, rue du Maire Castel.

  • 06/11/2012 : De La Fayette à Obama

    A l'occasion du "Big Tuesday" américain, qui a vu la réélection de Barack Obama (dont Morinie avait mentionné les lointaines racines artésiennes via les Fiennes et Dammartin lors de son élection en 2008), l'excellente émission Secrets d'Histoire, présentée par Stéphane Bern, a rendu hommage ce mardi 6 novembre au cousin au 11ème degré du président américain, le français le plus célèbre aux Etats-Unis : le marquis de La Fayette.
    Celui qui a donné son nom à pas moins de 5 comtés, 31 villes (réparties dans 27 états), une place dans la capitale Washington D.C., sans parler des montagnes, universités ou autres bibliothèques américaines, a également été l'un des sept étrangers fait "citoyen d'honneur" des Etats-Unis d'Amérique. A l'inverse, on ne sera pas surpris de constater qu'il prénomma son fils aîné du nom de son proche ami de l'Oncle Sam : George Washington Motier de La Fayette.
    On sait moins par contre que La Fayette avait également des attaches dans notre région. De par son mariage tout d'abord, puisque son épouse, Adrienne de Noailles, est l'arrière-arrière-petite fille d'une Bournonville.



    De par sa descendance, ensuite. En effet, 14 ans avant sa mort, il avait pu voir sa petite-fille, Célestine de Faÿ de La Tour-Maubourg (issue de sa fille Anastasie), épouser en 1820 le baron de Brigode, natif de Lille et député du Nord (1805-1810, 1815-1837). De cette union allait naître Noémi (en 1827) et Adrien (en 1829), qui furent tous deux maires d'Annapes.
    Sa fille cadette, Virginie, avait quant à elle épousé en 1803 en 1803 le marquis de Lasteyrie du Saillant, dont la tante (et la soeur de cette dernière) avaient figuré parmi les dernières chanoinesses du chapitre noble de Maubeuge, et étaient les seules - en 12 siècles d'existence - à avoir jamais été imposées au chapitre par décret du roi (ayant eu pour plaider leur cause leur oncle maternel, Mirabeau, que l'émission de France 2 mentionne également à l'occasion du Serment du jeu de paume).
    Le précédent opus de l'émission avait rendu hommage à un autre grand homme d'état : Talleyrand, dont le neveu Edmond avait épousé Valentine de Sainte-Aldegonde, fille du comte Camille de Sainte-Aldegonde et d'Adélaïde de Bourlon-Chavanges. De cette dernière, veuve en premières noces du maréchal Augereau, et dont les yeux étaient abrités de sourcils épais et très noirs, le diable boiteux disait "ses yeux sont des arcs sans flèches".
  • 08/11/2012 : Prochaine conférence

    Les carrosses de Versailles sont exposés au Musée des Beaux-Arts d'Arras pour un an encore, dans le cadre d'un partenariat entre l'établissement public du château, du musée et du domaine national de Versailles, la région Nord - Pas-de-Calais et la ville d'Arras. Parallèlement à l'exposition, des manifestations sont organisées, parmi lesquelles un cycle de conférences, par la Faculté d'Histoire et de Géographie de l'Université d'Artois (Arras). C'est dans ce cadre que Matthieu parlera des fêtes pour la naissance du comte d'Artois à Arras (1757), sujet abordé le mois dernier à Saint-Omer pour la Société Académique des Antiquaires de la Morinie, qui le sera sous un angle différent. Rendez-vous le mercredi 14 novembre 2012 à l'Office Culturel d'Arras (Grand'Place), à 18 heures.



    L'illustration de l'affiche est tirée d'un croquis représentant un feu à lampions, utilisé lors des illuminations festives, plus exactement la partie haute de ce feu. Ce croquis a été envoyé par le Magistrat de Saint-Omer à celui d'Aire, sur sa demande, à l'occasion de la naissance du prince dont il est question. Les Audomarois accompagnent leur envoi de la recette de la matière inflammable desdits lampions : "Pour faire la composition des lampions, prenez 3 livres de cire, 8 livres de suif, 1 pots d'huille commune, 1 livre d'huille terbentine, un quarteron d'espéglaire*. Le tout fondu et mellée ensemble, remplissez-en vos lampions" (*espéglaire : "sorte d'aromate" (dict. de Godefroy)

  • 20/01/2013 : Les gentilhommières des pays de l'Aisne à l'honneur.

    Philippe Seydoux poursuit sa série des Gentilhommières en présentant au public les belles demeures de l'Aisne aux éditions de la Morande. Si ce département a été particulièrement affecté par les destructions du premier conflit mondial, il y reste néanmoins de nombreuses belles demeures. Le premier tome est consacré au Laonnois, au Vermandois et à la Thiérache, le second au Soissonnais, au Tardenois et à la Brie, les deux étant rassemblés, à l'habitude, en un coffret. On y retrouve outre l'érudition que l'on connaît à l'auteur, des noms qui nous sont familiers, et des châteaux qui ne le sont pas moins. Nous citerons Braine, demeure favorite du comte d'Egmont-Pignatelli à la fin du XVIIIe siècle, depuis laquelle il signe des documents de gestion de ses seigneuries artésiennes, d'après les archives consultées par Matthieu, et Villequier-Aumont, nom attaché à la famille des gouverneurs du Boulonnais puis au XIXe siècle, aux Sainte-Aldegonde chers à Thomas et François.

  • 2013 : Rétrospective

    "En cette nouvelle année, l'équipe de Morinie vous présente ses meilleurs voeux pour 2013.

    Morinie a continué son cheminement en 2012, en accueillant de nouveaux visiteurs venus des Bahamas, de la Mongolie, de Djibouti, de Lettonie, d'Ethiopie ou encore des Iles Vierges américaines, portant ainsi à 128 les pays de consultation de notre site, ce dont nous nous réjouissons.

    Mais aussi en s'apprêtant à accueillir notre 70'000ème visiteur dans les tous prochains jours, et en ayant soufflé une 6ème bougie de chacune de nos publications, l'Oreiller du Roy et Jubés et échauguettes.

    Enfin, au travers de 7 communications, 9 publications, et un nouvel ouvrage... et avec toujours de nouveaux projets pour 2013 !

    Mais 2012 a également été une année faste pour le Nord - Pas-de-Calais sur le plan généalogique et historique, avec notamment de nombreuses nouvelles mises en ligne par les Archives départementales du Nord, l'inauguration du Louvre-Lens tout récemment, l'annonce du projet de mémorial à Lorette en 2014 ou la diffusion du Nord au coeur, opus de l'émission Des racines et des ailes dédié à notre région.

    . Petite rétrospective de l'année :

    Janvier : Matthieu intervient auprès de la Commission départementale d'histoire et d'archéologie du Pas-de-Calais, dont il est membre correspondant, et évoque le thème "Vivre dans les campagnes du nord de l'Artois de la reconquête française à la Révolution". Matthieu commet également un article sur la construction du clocher de l'église de Marthes dans le bulletin communal de Mametz.

    Février : François publie une aide à la recherche : un inventaire des contrats de mariage et ravestissements conservés aux Archives communales de Douai (1228-1494)

    Mars : Pour la première fois, les trois auteurs de Morinie s'unissent pour un Jubé et échauguettes spécial dédié au plan relief de Saint-Omer à la suite de l'exposition La France en relief, chefs d'oeuvre de la collection des plans-reliefs de Louis XIV à Napoléon III au Grand Palais à Paris.

    Avril : Thomas publie son deuxième ouvrage, consacré à Saint-Omer sous Louis XIV, et répond aux journalistes de La Voix du Nord (en mars) et de L'Indépendant (en mai).

    Mai : Le Canada a longtemps été le deuxième pays de provenance des visiteurs de Morinie (aujourd'hui le quatrième). François a plusieurs fois publié sur le Canada, au sein du McGill Daily, puis sur les Hermary ou la généalogie de Céline Dion. Matthieu le rejoint en co-publiant avec Vincent Cuvilliers, au sein de la Revue d'histoire de l'univerité de Sherbrooke dans un dossier consacré aux espaces urbains et espaces ruraux.

    Juin : Matthieu se rend à nouveau dans la cité de Buridan pour une conversation chez les Amis du Musée de Béthune et de l'Estracelles sur le thème de la vie dans les campagnes du nord de l'Artois d'après les cartes. Une communication pleine de clins d'oeil aux Soinne, Sainte-Aldegonde et autres lignages bien connus de Morinie.

    Juillet : De nombreux articles de presse se font écho de l'annonce, fin juin, du projet de construction, face à la nécropole de Notre-Dame de Lorette, d'un vaste mémorial regroupant les noms des 600'000 soldats tombés lors de la première guerre mondiale en Flandre française et en Artois et ce, sans distinction de nationalité ou de grade. Ce mémorial, l'un des plus grands au monde et unique sous cette forme, sera inauguré lors des commémorations du centenaire en 2014. Devrait y figurer le nom de Célestin Hermary.

    Août : Cousinade, ce mot bien connu des généalogistes, qui consiste en un vaste rassemblement du plus grand nombre possible de descendants d'un même couple "souche", est enfin reconnu comme tel en intégrant l'édition 2013 du Petit Larousse. Morinie s'était fait l'écho en juin 2010 de la cousinade Hermary à Saint-Floris.

    Septembre : Le Comité Historique de Mazingarbe organise son exposition annuelle, cette année consacrée aux cafés et estaminets de la Gohelle, de Mazingarbe à Bully, et où l'on peut donc retrouver le café Lainé-Tassez de Mazingarbe, les arrière-grands-parents de François. L'occasion également pour les visiteurs de se procurer le 39ème numéro du bulletin du Comité, où François publie Robert Dunsire : une Victoria Cross à Mazingarbe.

    Octobre : Le Comité pour la sauvegarde de l'église Saint-Nicolas d'Ecques, en partenariat avec la Fondation du patrimoine, lance une souscription pour la restauration de cet édifice majeur de l'histoire du village des origines familiales de François.

    Novembre : Dans le cadre de l'exposition exceptionnelle Roulez carrosses à l'abbaye Saint-Vaast d'Arras, et du cycle de conférence associé, Matthieu parle des fêtes pour la naissance du comte d'Artois à Arras (1757), sujet qu'il avait évoqué en octobre à Saint-Omer pour la Société Académique des Antiquaires de la Morinie.

    Décembre : Le 13 décembre, on commémorait le 25ème anniversaire de la disparition de Marcel Lefebvre, originaire de Mazingarbe, à qui Morinie avait consacré son éditorial le 19 juin 2010.

    En 2012, le monde généalogique a perdu Michèle Pluquin, Jean-Claude Hérent et André Vasseur. Nous ont également quittés Marie-Thérèse Delmaire, Marthe Lefebvre-Legrand, Danièle Delvaux et Monique Lacocque-Duchateau.

  • 28 février 2013 : Editorial

    Si la démission du pape Benoît XVI, qui a pris effet le 28 février 2013 à 20 heures, restera comme un fait marquant de l'année en cours, une abdication marquera une zone géographique de laquelle Artois et Flandre sont historiquement très proches. La décision du pape a de rares précédents dans l'histoire, il faut remonter à Célestin V en 1294 pour en retrouver une semblable, prise de plein gré. Celle de la reine Beatrix des Pays-Bas, qui descend des grands lignages de la région (Lallaing, Sainte-Aldegonde, Saint-Omer, Créquy) témoigne de ce qui est devenu en quelque sorte une tradition familiale depuis trois générations.

    En effet, de la même manière que sa grand-mère la reine Wilhelmine abdiqua le 4 septembre 1948 en faveur de sa fille Juliana, et que cette même Juliana renonça au trône à son profit le 30 avril 1980, Beatrix a annoncé son abdication le 28 janvier 2013, laquelle prendra effet le 30 avril prochain, jour anniversaire de ses 33 ans de règne. Après trois reines consécutives, c'est le fils aîné de la reine et de son époux Klaus-Georg von Amsberg, Wilhelm-Alexander, né le 27 avril 1967, qui va monter sur le trône. Epoux depuis 2002 de Maxima Zorreguieta Cerruti, père de trois filles, dont l'aînée, Catharina-Amalia, aura dix ans en fin d'année, il deviendra ainsi le premier roi des Pays-Bas depuis Wilhelm III (1849-1890).

    Ce passage de témoin fait de manière sereine, vient clore une décennie douloureuse pour la dynastie batave, avec la mort du prince Klaus en 2002, celle des parents de la reine, le prince Bernhard zur Lippe Biesterfeld et la princesse Juliana en 2004, l'attentat contre la famille royale qui est venu endeuiller la Fête de la reine en 2009, et l'avalanche du 17 février 2012 à Lech am Arlberg en Autriche, qui a enseveli le prince Johan Friso, cadet de Beatrix, lequel est plongé depuis dans le coma.

    L'année 2013 est aussi symbolique en ce que Wilhelm-Alexander aura à présider en octobre aux cérémonies de commémoration du soulèvement général des Pays-Bas contre l'occupation française, prélude au retour de la dynastie d'Orange en la personne du futur roi Wilhelm Ier, fils du stathouder Wilhelm V, le 30 novembre 1813.

    Mais si le souverain pontife et la reine des Pays-Bas tirent leur révérence, un roi refait surface, depuis un parking de Leicester. Une équipe d'historiens, d'archéologues et de généticiens, vient d'identifier ce qui sont très probablement les restes de Richard III, le dernier des Plantagenêts, mort en 1485 à 32 ans, qui n'avait pas eu droit à des funérailles et une sépulture officielles. Le sérieux de cette enquête et ses résultats probants contrastent avec les très médiatisées et rocambolesques aventures de la pseudo-tête de Henri IV. Celui que Shakespeare avait noirci et immortalisé par la pièce qui porte son nom, et le fameux "« A horse! A horse! My kingdom for a horse! » (Acte V, scène 4), aura probablement droit, maintenant, à des funérailles officielles.

    Illustration : Andy Warhol, Four reigning queens series. Pink portrait of Queen Beatrix of the Netherlands, 1985. Le pape Benoît XVI. Portrait de Richard III, anonyme, National Portrait Gallery.

  • 03/02/2013 : Des registres matricules Première Guerre Mondiale plus accessibles. Un cimetière et un théâtre dans l'actualité. Un salon à Tournai.

    Un arrêté daté du 20 décembre 2012 accorde une dérogation générale pour la consultation des registres matricules du recrutement militaire de la Première Guerre Mondiale, texte qui va faciliter la tâche de ceux, nombreux, qui prévoient de rendre hommage à leurs aïeux ayant combattu lors de ce conflit ou de participer par leurs recherches aux comémorations de la Grande Guerre.
    Une association vient d'être créée à Lille, regroupant les Amis du Cimetière de l'Est. Elle a pour but à la fois de mieux connaître les défunts qui y sont inhumés, référencer et mettre en valeur les sculptures qui ornent les monuments, mais aussi les diverses espèces végétales de cet ensemble de 22 hectares qui fut jusqu'en 1779 un parc paysager. Morinie, qui regroupe des arpenteurs de cimetières de longue date, ne peut que se réjouir de cette initiative et souhaiter que les buts de l'association soient atteints.
    Le 9 février 2013, Matthieu évoquera avec Laurence Baudoux les grands traits de l'histoire du théâtre de Saint-Omer, à 17 heures 30, dans le hall de l'hôtel de ville, avant le lancement de la plaquette "Laissez-vous conter le théâtre de Saint-Omer", à la rédaction de laquelle il a participé.
    Le week-end prochain sera chargé, puisque Morinie sera également présent au salon géné@Tournai, organisé par les Amis de Tournai en partenariat avec les Archives de l'Etat à Tournai et la section de l'AGHB de la ville. Cette manifestation aura lieu les 9 et 10 février prochain en la Halle aux Draps sur la Grand'Place.

  • 11/02/2013 : Les XV, XVI, et XVIIe siècles artésiens et flamands à l'honneur

    Alain Lottin et Laurence Delsaux publient Sentences criminelles de la gouvernance de Lille. 1585-1635. Etude, documents et dessins du registre 12120 des Archives municipales de Lille (Artois Presses Université et Archives municipales de Lille). A travers ce registre, et les épisodes judiciaires qu'il contient, ce sont des pans entiers de la vie quotidienne des XVIe et XVIIe siècles qui ressurgissent. Et les dessins qu'il contient, représentant les peines subies par les condamnés, apportent un témoignage graphique original sur les us et coutumes judiciaires de l'Ancien Régime. A noter : En achetant l'ouvrage aux Archives municipales de Lille, il vous est offert accompagné d'une copie numérique sur CD du registre original, CD que l'on ne trouve pas dans les exemplaires vendus dans le commerce.

    Le dynamique Cercle d'Etudes du Pays Boulonnais nous livre une nouvelle publication, Vive Bourgogne ! Arras, ville gagnée !, Récit de la prise et de l'occupation d'Arras en 1492-1493 par les troupes de Maximilien d'Autriche, de Loïc Colella-Denis, doctorant en philologie médiévale, lequel nous livre un récit à la fois original et passionnant qui est à même de nous mieux faire connaître cette Bourgogne politique dont nos provinces d'Artois et Flandre faisaient partie, et la manière de vivre et d'être de ses habitants. A découvrir !

  • 05/03/2012 : Programmation télévisuelle

    Ce mercredi soir, notre région sera mise à l’honneur dans un opus dédié de l’émission Des racines et des ailes baptisé Le Nord au cœur.

    Des racines – du passé – aux ailes – de l’avenir – y compris dans la mise en valeur du patrimoine, qui constitue la ligne éditoriale de cette émission (et sa qualité au travers des années).

    En effet, on pourra y (re)découvrir tout autant les beffrois de Douai et Arras (classés au patrimoine mondial de l’Unesco en 2005) que le bassin minier, pour lequel une candidature a été déposée auprès de la même institution internationale, dans la catégorie « paysage culturel évolutif ».

    En suivant le photographe aérien Philippe Frutier, on survolera ainsi la Gohelle, ses terrils (notamment celui du 11/19 à Loos-en-Gohelle) et ses cités de corons (dont la cité 7 de Mazingarbe).

    On suivra également Rémy Colin et son association de conservation et de défense du marais audomarois, au milieu des faubourgs du Haut-Pont et de Lyzel, qui ont bien changé depuis le plan-relief de 1758.
    On se promènera encore au château de Potelles (propriété des Mortagne puis des Carondelet), dans les carrières Wellington d’Arras et au cap Gris-Nez.

    Enfin, France 3 ne quittera pas notre région sans un survol de la Chartreuse de Neuville-sous-Montreuil, reconstruite par l’architecte hesdinois Clovis Normand, et qui avait déjà accueilli en 2009 le tournage d’un épisode de la série des petits meurtres d’Agatha Christie (diffusé en septembre 2010).

    Des Racines et des ailes, Le Nord au cœur, mercredi 7 mars à 20h35 sur France3.

  • 21/03/2013 : L'état-civil du Pas-de Calais en ligne le 2 avril prochain. - Nouvelle ressource en ligne. - L'église de Lumbres rendue au culte.

    Après l'avoir attendue pendant des mois, la bonne nouvelle est désormais officielle : Monsieur Lionel Gallois, directeur des Archives départementales du Pas-de-Calais annonce la mise en ligne du module de consultation des registres paroissiaux et d'état-civil pour le 2 avril. Une nouvelle étape, qui sera suivie d'autres, et qui vient compléter de nombreuses mises en ligne préexistantes (tables décennales, recensements de population, cadastre napoléonien, feuillets matricules). Mais aussi un gain de temps précieux pour les chercheurs.

    Les Archives générales du royaume belge possèdent la deuxième plus importante collection de moulages de sceaux au monde, les premiers datant de 1864. Jusque récemment, les près de 38.000 pièces qui la composent, destinées à protéger des originaux fragiles, ainsi que leurs fiches descriptives n’étaient consultables que dans la salle de lecture. Un programme de numérisation a été mis en place en 2008, visant à rendre l'ensemble accessible à tous via internet. Ce travail colossal a conduit à la mise en ligne de 20.000 moulages qui font le bonheur des amateurs de sigillographie, de lignages anciens et d'histoire médiévale.

    Morinie s'est fait l'écho à de nombreuses reprises de l'action de l'association de sauvegarde de l'église de Lumbres, menacée de destruction. Aujourd'hui, la démolition programmée n'est plus qu'un mauvais souvenir et grâce à l'aide de la Fondation du Patrimoine, la collecte de fonds se poursuit. Signe de la bonne voie prise par les travaux, l'église a été rendue au culte le 15 mars dernier. Nous ne pouvons que nous réjouir de cette bonne nouvelle et continuerons à suivre les prochaines étapes de cette renaissance.

  • 24/04/2013 : Souscription en ligne.

    C'est un des grands événements de l'année en matière de bibliographie historique régionale. Un projet de longue date vient d'aboutir avec le lancement de la souscription (jusqu'au 31 mai prochain) pour le tome I d'une "Seconde édition considérablement augmentée selon les voeux de Roger Rodière, présentée, complétée, annotée, composée, illustrée et éditée par Michel Parenty" des Vieux manoirs du Boulonnais. Outre le fonds, dont la richesse relève de l'évidence, il est à signaler - cela se fait rare - que l'ouvrage en question est un véritable livre de bibliophile. On trouvera la liste des édifices concernés et l'index des patrimoines cités dans le bulletin de souscription, disponible ici.

  • 01/05/2013 : Le colloque international de pathographie de Bergues.



    La ville de Bergues accueille dans le cadre chargé d'histoire de la Poudrière du moulin le 5e colloque international de pathographie du 9 au 12 mai 2013, organisé par l'Association française de paléopathologie et de pathographie en partenariat avec l'Association du patrimoine berguois. Mise sous les feux des projecteurs par le docteur Philippe Charlier et son identification controversée de la tête présumée de Henri IV, la discipline peut, avec la rigueur scientifique adéquate, apporter des informations utiles à l'historien, l'aider dans ses questionnements. Morinie, qui apprécie les échanges interdisciplinaires, sera à Bergues pour l'occasion, à travers la présence de François et Thomas, dont les fidèles du site savent l'intérêt pour la question.

  • 04/05/2013 : Disparition.

    Nous avons appris le décès ce lundi 29 avril à Bully-les-Mines de Claude Mailly, à l’âge de 83 ans. Ancien directeur de l’URSSAF d’Arras et fondateur du réseau Jaction dédié à l’entreprenariat, Claude Mailly était le père de Jean-Claude Mailly, secrétaire général de Force Ouvrière, qui avait récemment introduit sa fille, la cinquième génération de syndicalistes de la famille, lors d’une interview accordée à L’Avenir de l’Artois.

    En effet, Claude Mailly était aussi le petit-fils du Jaurès des mineurs, Henri Mailly, dont la belle-famille était issue de vieux lignages de cultivateurs et maires de Mazingarbe, et qui avait consacré sa vie à la lutte syndicale à Lens (dont une rue porte son nom depuis 2010), avec ses amis Basly, Lamendin, Maes, Cadot, … allant même jusqu’à s'allier à la CIA pour financer la grève des mineurs de 1946 et ainsi prendre part à la scission entre la CGT et FO.

    François a déjà consacré plusieurs publications à cette lignée familiale, et publiera prochainement sur le sujet dans les pages de la revue Gauheria.

    Morinie présente ses plus sincères condoléances à la famille de M. Claude Mailly.

  • 15/05/2013 : Publication - Anniversaires - Journée d'étude.

    En ce mois de mai, notre ami Didier Bouquet livre au public un important travail issu de son relevé du registre BB51 conservé aux Archives municipales d'Arras, contenant la liste des bourgeois reçus dans la capitale de l'Artois entre 1651 et 1693. Cet ouvrage constitue le premier volume d'une série qui comprendra à terme le relevé de l'ensemble des registres aux bourgeois de la ville, source importante pour les généalogistes et les historiens.

    Le 25 octobre prochain, le diocèse voisin de Lille fêtera ses 100 ans. Depuis la constitution civile du clergé (1790) et le Concordat (1801), le siège de l'évêché du département du Nord avait été fixé à Cambrai, siège épiscopal plus que millénaire, dont Fénelon fut le plus illustre titulaire. Le développement économique de Lille et la création d'une université catholique amenèrent le Vatican à faire de la ville le siège d'un diocèse. Cet anniversaire est l'occasion pour l'évêché de faire paraître une série d'ouvrages consacrés au diocèse, parmi lesquels une histoire étendue aux territoires qui l'ont formé, écrite par un collectif d'historiens, dont Philippe Guignet, Alain Lottin et Charles Mériaux. Le point d'orgue des célébrations aura lieu le week-end de la Pentecôte les 18, 19 et 20 mai prochain.
    Autre anniversaire, les 200 ans du collège Saint-Bertin à Saint-Omer, qui ont été fêtés tout récemment.

    C'est un sujet original qui sera abordé prochainement à Arras, à l'occasion d'une journée d'étude. En effet, si le thème "Barbes, moustaches et toisons : jalons pour une histoire du poil, de l’antiquité à nos jours", paraît léger de prime abord, il s'avère révélateur de l'évolution des modes de pensée et donne matière à réflexion. Cette journée est organisée par Jean-Christophe Abramovici, professeur en littérature et histoire des idées du XVIIIe siècle à l’université de Valenciennes, et par Mathieu Mercier, chercheur en histoire du XVIe siècle au centre Roland Mousnier de l’université Paris IV-Sorbonne et chargé de cours d’histoire moderne à l’université de Valenciennes. Rendez-vous donc le mercredi 5 juin 2013, L’Être Lieu, Cité Scolaire Gambetta-Carnot, 21 boulevard Carnot, à Arras, chef-lieu d'un département où Wilgeforte n'est pas une inconnue...

  • 29/05/2013 : XXIe congrès national de généalogie.



    Le XXIe congrès national de généalogie aura lieu du 31 mai au 2 juin prochain au palais des congrès de Marseille, parc Chanot, sur le thème du "Retour aux sources, Marseille carrefour des cultures de la Baltique à la mer Egée". A cette occasion, le pays invité d'honneur sera la Grèce. La majeure partie des régions françaises sera naturellement représentée. Le choix de Marseille était naturel en cette année 2013 où Marseille-Provence est capitale européenne de la culture.

    On se souvient qu'en 2009 François et Matthieu étaient présents au XXe congrès à Champs-sur-Marne, où Matthieu avait donné une conférence sur le thème des "archives familiales en Belgique comme source pour l'histoire de l'Artois et des Artésiens". C'est à cette occasion que des liens avaient été noués avec Géniwal, concrétisés peu après par un article de Matthieu sur la famille Wacquez de la Belgique à l'Artois.

    Quatre ans plus tard, le partenariat Morinie - Géniwal est concrétisé par la présence de François à Marseille pour représenter Morinie sur le stand de nos amis belges, que nous félicitons au passage pour la mise en ligne de leur nouveau site dont il faut souligner la qualité graphique, sans oublier le contenu.

  • 06/06/2013 : Nouvelle publication

    En ce jour, Philippe Delorme publie : "la mauvaise tête de Henri IV". Nouvel acte d'une tragi-comédie qui ne demande qu'à s'achever.

    Rappelons les faits : en décembre 2010, Philippe Charlier annonçait l'authentification de la tête dite "de Bourdais". En décembre 2012, celle-ci est confirmée par l'ADN. Cependant, de nombreuses approximations ont émaillé cette enquête dont Morinie a été l'un des premiers dénonciateurs (Jubés 3 & 5).

    Aujourd'hui, Philippe Delorme revient sur cette affaire, nous livrant une "contre-enquête sur une prétendue découverte" qui se présente sous la forme d'une synthèse historique majeure sur cette question.

  • 10/06/2013 : Morinie en deuil.



    Morinie lui doit une part notable de ses travaux.

    En effet, c’est après que Thomas ait intégré la Garde Républicaine en 2004 que son grand-père lui avait dit : « Maintenant, tu sais qui est Pierre Dupont ? », conduisant Thomas, puis l'ensemble de Morinie, à plusieurs publications et conférences autour de cet Audomarois, tombé dans l’oubli général dans sa ville natale, alors même qu’il a légué à l’Humanité la célèbre sonnerie Aux morts.

    Philippe Lacocque nous a quittés ce jeudi 6 juin 2013, à l’âge de 86 ans. Retraité de la Verrerie cristallerie d’Arques, père de quatre filles, grand-père et arrière-grand-père aimant de neuf petits-enfants et cinq arrière-petits-enfants, féru d’histoire locale, mais également de l’histoire du rail et fidèle soutien du train touristique de la vallée de l'Aa, dont il fut secrétaire dès la fondation.

    Il repose désormais au cimetière d’Arques, dans le caveau de famille, au côté de son épouse Monique, partie il y a quelques mois, et de Christiane, leur fille tragiquement décédée en 2001.

    François et Matthieu s’associent à la peine et aux prières de la famille. Celles et ceux qui souhaiteraient également témoigner leur affection à Thomas et ses proches peuvent le faire en écrivant à morinie[at]morinie.com

  • 15/06/2013 : Nouvelle publication

    Au cours de l'été 1844, Henri de Laplane entreprend des fouilles archéologiques dans l'enceinte de l'enclos Saint-Bertin. Une sépulture féminine est retrouvée au milieu de la nef de l'abbaye. Immédiatement son identification précise, rendue possible par son épithaphe, est sujette à caution : est-elle la fille d'un comte de Flandre ou l'épouse d'un châtelain de Saint-Omer ? Les hypothèses s'affrontent au sein de multiples publications.

    Depuis, les filiations médiévales sont mieux établies, des fouilles menées par l'INRAP en 2007 permettent de parfaire la connaissance du site et la recherche pathographique s'est considérablement améliorée. Par conséquent, une nouvelle lecture de cette découverte est possible à l'heure où la ville se réapproprie ses ruines.

    Thomas a le plaisir de vous proposer aujourd'hui en souscription une nouvelle étude de cette sépulture :

    La princesse inconnue

  • juin 2013 : Editorial

    Ce n'est pas sans une grande émotion que nous apprenons le départ de Nathalie Rébéna de la Bibliothèque d'agglomération de Saint-Omer. Qui a fréquenté les archives de la ville connaît son professionnalisme et ses qualités humaines invariables, que le lecteur soit débutant en généalogie méconnaissant les bases, ou professeur d'université. Outre une connaissance sans égal de "ses" fonds d'archives et un sens profond du service public, nous retiendrons de ces dix-sept années de travail des échanges fructueux, de longues discussions, des trouvailles archivistiques. Et la passion de l'histoire, que nous continuerons à partager.



    Tous les voeux de Morinie accompagnent Nathalie dans ce nouveau challenge professionnel et personnel. Nathalie, nous te souhaitons d’y trouver davantage d’épanouissement, ne doutons pas de ta réussite et du fait que tu resteras attachée à ta province natale.

    Et puisque le message de Nathalie est à diffuser à destination du public fréquentant les archives, en voici la teneur :

    "Cher(e)s Ami(e)s,
    Cher(e)s consultant(e)s,
    Mesdames, Messieurs,
    Il y a dix-sept ans, j’intégrais le département patrimonial (archives/fonds local et fonds ancien) de la Bibliothèque d’agglomération de Saint-Omer. Durant toutes ces années, je me suis totalement investie et, comme beaucoup ont pu le constater, bien au delà du temps réglementaire ! Salons, forums d’histoire et de généalogie, expositions, conférences et salles de consultation des archives régionales ont été autant d’occasions de rencontres, de partage et d’échanges. J’ai collaboré à de nombreuses expositions, en ai réalisé d’autres. Je remercie d’ailleurs - de nouveau et bien chaleureusement - toutes celles et ceux qui m’ont accordé leur confiance, qui en m’ouvrant sa bibliothèque, qui en me prêtant gracieusement un objet de collection, un précieux document, une photographie ancienne, et qui encore a patiemment relu mes textes. Autant de gestes qui m’ont profondément touchée et confortée !
    Vos conseils, vos remarques pertinentes, vos encouragements, vos félicitations ont été ma plus belle récompense et le vecteur de ma motivation professionnelle et personnelle. Mais les temps ont changé. J’ai donc choisi d’œuvrer sous des cieux plus cléments. Aussi ai-je le plaisir de vous annoncer que le Conseil Général des Pyrénées Atlantiques - tuteur des Archives départementales - a retenu ma candidature. En juillet prochain, je prendrai de nouvelles fonctions et responsabilités au pôle de Bayonne et du Pays Basque. Je souhaite à tous une bonne continuation, un épanouissement professionnel et personnel, et de fructueuses recherches. Et j’émets le souhait de garder le contact.
    Avec tout mon respect et ma sympathie,
    Nathalie Rèbèna."

  • 15/06/2013 : 350e anniversaire du départ des Filles du roi.

    Il y a 350 ans, en 1663, les premières Filles du roi débarquaient en Nouvelle-France avec pour but de contribuer au peuplement de cette colonie. Depuis cette date jusqu'en 1673, elles seront près de 800 à affronter un changement de vie complet, qui débute par une traversée périlleuse. Ces femmes sont les ancêtres de nombre de nos amis Québécois.

    Cet anniversaire est fêté des deux côtés de l'Atlantique par des manifestations très diverses qui démontrent autant l'importance de l'événement dans l'histoire du Canada français que l'attachement que portent leurs descendants à ces femmes courageuses. C'est aussi l'occasion de rappeler un autre attachement, celui de François pour la Belle Province, et les pages qu'il a consacré à l'une de ces Filles,Catherine de Baillon, dont descendent de nombreuses personnalités québécoises, dont Céline Dion.

  • 29 juin 2013 : Editorial

    Sous l'Ancien régime, le 29 juin, fête des saints Pierre et Paul, les chanoines de l'église collégiale Saint-Pierre d'Aire célébraient leur patron. Nul doute que le 29 juin 1713 les cérémonies eurent un relief particulier. En effet, après les années noires de la guerre de Succession d'Espagne, un siège particulièrement dur et meurtrier par les armées alliées contre Louis XIV et la prise de la ville, après celle de Béthune, par les troupes de ce que l'on nommait leurs "Hautes Puissances" des Provinces-Unies, Aire, Béthune, Saint-Venant et tous les territoires Artésiens conquis sur Louis XIV faisaient leur retour dans le giron de la couronne de France, à la suite de la signature du traité d'Utrecht, le 11 avril précédent.

    Le 11 avril 1713, plénipotentiaires d'Espagne et de France d'un côté, d'Angleterre, de Hollande, Portugal, Savoie et Prusse de l'autre, signent un acte qui consacre la fin de la présence du royaume d'Espagne parmi les grandes puissances mondiales et, au contraire, le début de l'ascension de l'Angleterre et de son empire colonial. Dans la région, si Furnes et Ypres retournent aux Habsbourg, et si les fortifications de Dunkerque doivent être détruites et son port bloqué, Louis XIV conserve ses conquêtes antérieures : l'Artois et Cambrai notamment restent français.

    Nous fêtons cette année le tricentenaire de ce traité, et des manifestations commémoratives se déroulent tout au long de l'année 2013 en France et en Belgique aux Pays-Bas, mais aussi au Québec (c'est à cette époque que l'Acadie, Terre-Neuve et la baie d'Hudson passent aux Anglais). L'occasion de se souvenir de cet épisode majeur de l'histoire de nos provinces septentrionales, à la suite duquel une longue période de paix s'installe, et qui a fait l'objet, les habitués de Morinie le savent, de travaux de François, Matthieu et Thomas, dont le mémoire de maîtrise portait en partie sur le sujet. Cela fait écrire, en mettant de côté le douloureux souvenir des occupations allemandes (partielle lors de la première guerre mondiale, totale lors de la seconde) que la région devient française à ce moment.

    Rappelons pour mémoire que si grâce à l'armée du général Louis Faidherbe, le Nord et le Pas-de-Calais ont résisté jusqu'à la capitulation lors de la guerre de 1870, nos deux départements et une grande partie du royaume ont subi après la seconde abdication de l'empereur Napoléon Ier une occupation de trois ans (juin 1815 à novembre 1818) par les troupes britanniques, mais aussi prussiennes et russes. Certes Louis XVIII régnait en souverain, mais cette souveraineté était soumise à la présence de forces d'occupation armée.

  • juillet 2013 : Editorial

    La reine Béatrix avait cédé à la fin du mois d'avril dernier le trône des Pays-Bas à son fils Wilhelm-Alexander, ainsi que l'avait fait pour elle sa mère Juliana en 1980. C'est au tour de son voisin Albert II de Belgique d'abdiquer en faveur de son fils Philippe, lequel est devenu, le 21 juillet 2013, jour de la fête nationale belge, le septième roi des belges, et le premier portant ce prénom. Morinie, qui a toujours entretenu des rapports privilégiés avec la Belgique, ne pouvait que faire une place à cet événement.

    Le nouveau roi, fils aîné d'Albert II et de la reine Paola, née Ruffo di Calabria, est né à Bruxelles le 15 avril 1960. Il est marié depuis le 4 décembre 1999 à Mathilde d'Udekem d'Akoz, née à Uccle le 20 janvier 1973, fille du comte Patrick et de la comtesse Anna Maria, née Komorowska. Ils ont quatre enfants, la princesse héritière Elisabeth, née en 2001, et ses frères et soeur Gabriel, Emmanuel, et Eleonore.

    Si l'héritière de Belgique est une jeune fille, pour la première fois depuis la création du royaume en 1830, c'est un garçon, futur héritier, qui vient de naître au Royaume-Uni. Comment pouvait-on ne pas évoquer l'autre actualité majeure du Gotha, à savoir la naissance du Royal baby, premier enfant du prince William et de son épouse Kate Middleton, né au St Mary's Hospital de Paddington à Londres, le 22 juillet 2013 à 16 h 24 GMT. prénommé quelques jours plus tard George Alexander Louis, il est donc le troisième dans l'ordre de succession au trône après son grand-père Charles et son père William.

  • 30/07/2013 : Travaux à l'église d'Ecques (suite) - Nouvelles publications.

    Nous avions déjà évoqué, en mars 2010 et octobre 2012, le péril pesant sur l’église Saint-Nicolas d’Ecques, et notamment la souscription relative aux travaux à effectuer (cette souscription est toujours en cours, vous pouvez donc encore y participer). En ce mois de juillet 2013, les travaux ont pris une autre ampleur du fait de l'écroulement de la maçonnerie de l'échauguette de droite et de la découverte d'amiante.

    Signalons en outre la sortie du nouveau numéro de GéniWal Magazine, le n° 58, où l'on trouve entr'autres thèmes abordés une généalogie de la famille Quarteson - Quatresous - Catsoe, et la suite du dossier consacré à Corneille Stevens, chef de file des opposants au Concordat de 1801 dans les départements belges de l'Empire. Et au détour des pages, on remarque un visage bien connu, celui de François, sur une photographie prise lors du congrès généalogique de Marseille.

    Nouvellement paru aussi, le dernier numéro Hors-Série collection Histoire de la Revue du Nord, n° 29, avec pour thème "L'école, une bonne affaire ? Institutions éducatives, marché scolaire et entreprises (XVIe-XXe siècle)", qui contient une série d'études réunies par Jean-François Condette. Parmi ces études, la contribution de Philippe Moulis consacrée au collège de l'Oratoire de Boulogne-sur-Mer et celle de Matthieu sur le Jardin Notre-Dame à Saint-Omer, institution d'éducation des filles sur laquelle il sera amené à revenir dans le futur.

  • 08/08/2013 : Sainte Aldegonde est de retour !

    Aldegonde, sainte chère à François et à Thomas devrait faire son grand retour dans l'église des saints Pierre et Paul à Maubeuge en 2015. La chasuble de la sainte, exilée au musée Matisse du Cateau-Cambrésis pour cause de mauvaises conditions de conservation, va en effet bénéficier de l'impact de Maubeuge 2015, capitale régionale de la culture. Pour l'occasion, l'église maubeugeoise va avoir droit à une rénovation en bonne et due forme, qui comprendra la mise en valeur de l'ensemble du trésor de la sainte dont le nom est étroitement associé à la ville et à son ancien chapitre de chanoinesses.

    La chasuble viendra rejoindre une crosse abbatiale du XIe siècle gravée de scènes tirées de l'Evangile, des reliques de voile et autres ossements. Les analyses auxquelles elle a eu droit nous emmènent jusqu'en Mongolie et à la figure de Bauduin de Hénin-Liétard, grand-père de l'abbesse Elisabeth de Fontaine (1278).

  • 25/08/2013 : Site à recommander - Découvertes archéologiques

    Signalons en cette fin de mois d'août la refonte du site de Didier Bouquet, lequel comprend, entr'autres rubriques, un lien vers l'état actuel de son travail de bénédictin sur les échevins d'Arras de 1366 à 1790.

    L'été a également été marqué par des trouvailles sur les chantiers de fouilles, début juillet à Verquin, où des vestiges gallo-romains ont été découverts, parmi lesquels un édifice imposant du IVe siècle, sur la compréhension duquel l'INRAP travaille.

    Les fouilles estivales de Condé-sur-l'Escaut ont également porté leurs fruits de manière éclatante, à l'emplacement de ce qui fut jusqu'en 2005 la gendarmerie. Un château primitif de la fin du XIIe siècle a refait surface, mais aussi, tout proche, un port fluvial.

    Trouvailles aussi, même si moins importantes, à Douai, sur le site de la future extension du palais de justice. C'est une partie de la ville médiévale qui est cette fois explorée, par le Service archéologique de la Communauté d'agglomération, dont on ne soulignera jamais assez l'utilité.

  • septembre 2013 : Editorial

    Morinie s'est accordé une escapade flamande au début de l'été. Cette sortie a notamment été motivée par la présence sur le marché immobilier de deux biens en lien avec une famille des plus prestigieuses de la région. Bergues d'abord, et l'hôtel Zylof de Winde, rue Carnot, puis le château de Steenbourg, à Steene, deux demeures des Zylof de Créquy, auxquels François avait consacré un important article. Les Moriniens n'ont pas eu l'occasion, sous un ciel bleu d'azur, de se frotter au poltergeist qui fait la célébrité de Steenbourg, où s'était tourné au mois d'avril dernier un épisode de la série des Petits meurtres entre amis, pour qui la région fournit régulièrement des décors. Ils ont en outre pu profiter de l'un des rares temps d'ouverture de l'église de Steene, le seul de la période estivale, et découvrir ses richesses, malgré l'importance des travaux qui y restent à réaliser. On mentionnera aussi le numéro spécial consacré à Steene au mois de juin par le Comité Flamand de France.

  • 11/09/2013 : Conférence à Boulogne, journée généalogique en Loir-et-Cher, nouveau portail aux Archives nationales.

    En ce mois de septembre, l’actualité généalogique et patrimoniale reprend son cours, avec la fin des vacances scolaires et celle de l’été. Les Journées du Patrimoine, qui auront lieu les 14 et 15 septembre 2013, vont porter l’attention des médias sur les richesses de nos régions, et le Nord - Pas-de-Calais n’échappe pas, bien sûr, à la règle. On trouvera ici le programme régional, tel que fourni par la DRAC.

    Ces Journées du Patrimoine constituent le moment prévu par Michel Parenty, auquel L'Echo du 62 consacre un encart dans le n° 137 de ce mois de septembre 2013, pour lancer la sortie de son premier tome des Vieux manoirs du Boulonnais de Roger Rodière . A cette occasion, le public est invité à une conférence donnée par l’auteur le jeudi 12 septembre 2013 à la Bibliothèque de Boulogne-sur-Mer, place de la Résistance, à 18 heures, sur le thème des « Vieux manoirs du Boulonnais, une histoire d’amour ».

    François avait fait la connaissance il y a quelques mois au Congrès national de généalogie de Marseille du Cercle généalogique du Loir-et-Cher. D’abord motivé par des recherches personnelles, il avait rapidement fait connaissance et sympathisé avec la délégation Loir-et-Chérienne présente dans la capitale provençale. Morinie signale donc avec plaisir que le Cercle généalogique sera présent à la Médiathèque de Selommes (Loir-et-Cher) pour une journée généalogique le samedi 28 septembre 2013 de 10 h à 17 h.

    Signalons aussi le nouveau portail du site des Archives nationales que nous pourrons découvrir le vendredi 13 septembre 2013. Il aura pour (grand !) avantage d’intégrer la version définitive de la Salle des Inventaires Virtuelle, ainsi que d'autres facilités à destination des lecteurs.

  • 02/10/2013 : Nouvelle publication - Exposition à visiter - Conférence à venir.

    Le dernier numéro de la Rivista lasalliana, trimestrale di cultura e formazione pedagogica (Roma, luglio-settembre 2013, 80-3, 319), comprend un article de Matthieu consacré à « Un épisode de la vie des frères des écoles chrétiennes à Saint-Omer avant la Révolution : l’opposition des administrateurs de la ville à la création d’une communauté, 1742-1743 ». Vous pourrez accéder à ce micro-épisode de l’histoire de Saint-Omer et de celle de l’ordre fondé par Jean-Baptiste de La Salle pendant quelques mois sur le site de la revue.

    Importante actualité à Mazingarbe, le fief maternel de François. En effet, alors que vient de se clôturer ce lundi l’exposition consacrée à « L’histoire de la ferme Dupuich » (ne cherchez pas la parenté avec François), au centre social des Brebis et à la maison des 3 cités, nous recommandons chaudement une visite à l’exposition annuelle organisée par le Comité Historique de Mazingarbe, dont le thème est cette année « L’école autrefois ». L’occasion notamment de voir d’anciennes, voire de très anciennes photos de classe, dont certaines ne sont pas étrangères à notre Mazingarbois d'origine.



    Rendez-vous donc à Mazingarbe, salle des fêtes, rue Alphonse Décatoire, le samedi 5 octobre 2013 de 14 à 19 heures et le dimanche 6 octobre 2013 de 10 à 19 heures.

    Morinie prend également plaisir à annoncer la conférence que donnera Michel Parenty pour le Cercle historique de Wimille-Wimereux le 4 octobre prochain à 18 heures 30 à Wimille, espace Pilâtre de Rozier, 1 bis, rue de Lozembrune. Il y sera question de trois belles demeures du Boulonnais, Berguette (et son jardin botanique, antérieur à celui du baron de Courset, cher à Matthieu), Maison-Bleue à Wacquinghen, et Wicardenne à Saint-Martin-Boulogne.



  • 08/10/2013 : Bonne nouvelle pour le patrimoine et les paysages régionaux !

    Le Tribunal de Grande Instance de Montpellier vient de condamner en première instance La Compagnie du vent, filiale de GDF-Suez, à démonter dix des éoliennes des deux parcs cernant littéralement le château de Flers dans le Ternois. Flers, ancienne demeure de la famille d’Ostrel actuellement propriété d’Erik Wallecan et de son épouse, est inscrit aux Monuments Historiques et a été distingué par le prix HoGeP 2010 des Vieilles Maisons Françaises.



    Parmi les « critères de nuisance » retenus par le tribunal, la dénaturation du paysage (notre photo, prise par Morinie (FC) en 2012, parle d’elle-même et montre la vue offerte depuis la façade jardin du château) ainsi que les gênes visuelles et auditives. Cette dénaturation, on ne peut que la constater devant les superbes paysages des régions de Fruges et de Fauquembergues, massacrés par d’immenses champs éoliens.

    Rappelons à l'occasion que les éoliennes, longtemps présentées comme productrices d’ « énergie verte » mais véritables objets de promotion immobilière sauvage, sont de véritables installations industrielles à l’imposant socle de béton. L’actualité dans l’Aude montre que les promoteurs éoliens sont prêts à sacrifier un site archéologique médiéval pour leurs installations. Les éoliennes sont surtout encore loin de constituer une alternative au niveau énergétique. Ainsi la presse se fait l’écho du fait que l’Allemagne, longtemps modèle sur le sujet, en est revenue à ouvrir de nouvelles centrales au charbon, les énergies solaire et éolienne étant trop chères et trop peu fiables en nos contrées pour faire face à la demande d’énergie.

    Certaines des éoliennes à détruire se situent dans l’axe de perspective du château de Flers, de quoi donner de l’espoir aux autres propriétaires de Monuments Historiques en lutte dans le département, au premier rang desquels les propriétaires de Barly et de Grand-Rullecourt, qui luttent avec une belle constance depuis des années devant les tribunaux contre un projet éolien mené par la société Infinivent, projet désastreux pour les paysages de campagne de la belle région d’Avesnes-le-Comte.



  • 13/10/2013 : Abandon des cimetières.

    Le patrimoine funéraire est menacé. Chaque jour, de nombreuses sépultures de nos ancêtres sont détruites faute de soins. Pourtant, comme dit l'adage : "Toute société qui n'honore pas ses morts, meurt."
    Alors que le fait religieux est en déclin depuis de nombreuses années, l'entretien des cimetières n'est plus ponctué que par les étiquettes d'abandon progressif des concessions passées.

    Ainsi, que dire du vaste plan dit "de réhabilitation" actuellement mené par la municipalité d'Haverskerque, où François a de nombreux ancêtres, et qui concerne la reprise des tombes de pas moins de 521 défunts d'une commune qui compte actuellement 1490 habitants ?

    L'exemple québecois pourrait-il être un moteur pour conserver l'âme de nos aïeux qu'il ne semble plus nécessaire de vendre faute de place ?



  • 17/10/2013 : Nouvelle publication. Conférence à venir.

    Vient de paraître le tome XXX des Bulletins de la Commission départementale d'histoire et d'archéologie du Pas=de=Calais (année 2012). On y trouve, outre trois articles relatifs à des explorations de sites archéologiques, à Haute-Avesnes et Béthune (Grand’Place), un article sur le mécénat de Mahaut d’Artois et la publication d’un document sur l’organisation du culte dans le diocèse d’Artois sous le Concordat, un article de Matthieu, « Un défrichement en Artois au XVIIIe siècle : le sol de la vieille ville de Thérouanne (1769-1775) » (pages 75-94).

    Il y est question des projets formés relativement au sol de la vieille ville de Thérouanne, en pâture depuis le XVIe siècle, après l’édit de Louis XV de 1766 accordant des conditions avantageuses d’exploitation aux personnes voulant bien défricher des terrains à l’abandon. Les tentatives de l’Audomarois d’origine Bellepierre de Neuve-Eglise et de l’Airois Louis Joseph Robichez échouent, mais les propriétaires des lieux, les évêques et chapitres de Boulogne et de Saint-Omer, entreprennent le défrichement à leur compte.

    On y rencontre, entr’autres noms, ceux de Liévin Saison, fermier de Saint-Jean-au-Mont, des arpenteurs Gallet, de Delettes, et Willin, d’Inghem, Philippe Gournay, cabaretier à Thérouanne, Nicolas Marie Victor Caron, de Saint-Pol, ou l’ancien soldat Pierre Lacombe, invalide retiré sur les bords de la Lys.

    Par ailleurs, Matthieu intervient ce lundi 21 octobre 2013 à 20 h, Maison des Associations de Saint-Omer, dans le cadre de la saison culturelle "A la croisée des Arts" et des conférences de la Société des Antiquaires de la Morinie, sur le rôle joué par cette dernière Société dans la sauvegarde des vestiges médiévaux.



  • 02/11/2013 : Centenaire de la Grande Guerre - La grande collecte.

    En ces jours où chacun a en mémoire ses défunts, les préparatifs de la commémoration du centenaire de la Première guerre mondiale s’accélèrent. Depuis le début de l’année en effet, chacun peut voir fleurir par voie d’affiches ou flyers, par la presse ou sur internet, un grand nombre d’ « appels à la population », dont l’objet est la recherche de traces (correspondances, objets) de cette guerre 1914-1918.

    Récemment, dans un "entretien croisé" passionnant paru dans un Monde des Livres spécial Rendez-vous de l’histoire de Blois, 10-13 octobre 2013, Pierre Nora et Jean-Noël Jeanneney évoquaient les enjeux mémoriels des commémorations de 2014 (Grande Guerre et Libération), et la force du souvenir de ce conflit cent ans après.

    Outre la multitude des manifestations locales qui se préparent, soulignons une initiative centralisatrice remarquable, à l’échelle du continent, coordonnée par Europeana, à travers un site spécialement dédié à 14-18. Il s’agit, ainsi que l’on peut le lire sur la page d’accueil, de mettre en ligne photographies, lettres, cartes postales, souvenirs et autres objets liés à ce conflit, de raconter des anecdotes familiales, dans le but de rendre cette mémoire accessible à tous via Internet. Au niveau national cette initiative est relayée par la très officielle "mission du Centenaire", et au niveau local par les centres d’archives et d’histoire contemporaine.

    Ainsi dans la Somme, la collecte aura lieu aux Archives départementales le 15 novembre prochain, de 10 à 17 heures, et à l'historial de Péronne aux mêmes date et heure. Pour le Nord, les Archives départementales départementales seront ouvertes à ces fins le 9 novembre de 10 à 18 heures et la Bibliothèque municipale de Lille le 16 novembre de 10 à 18 heures. Pour le Pas-de-Calais, trois sites participent, les Archives départementales, site de Dainville, le 16 novembre, de 10 heures à 18 heures, le Louvre Lens (centre de ressources), la veille, aux mêmes heures, et la Coupole d'Helfaut, le 11 novembre, de 10 heures à 19 heures.



  • 15/12/2013 : Menaces sur l'archéologie préventive - Des pilleurs d'église hors d'état de nuire.

    Depuis le 1er août 2003 et une loi qui supprime le monopole public sur l’archéologie préventive, les scandales se multiplient. De nombreuses entreprises privées procèdent à des fouilles mal menées, dans des conditions plus que précaires, par des archéologues sous payés. Les règles du droit du travail sont alors allègrement bafouées. Une situation que dénoncent les professionnels de l'INRAP, qui demandent le retour au service public, à l’heure où est projetée une réforme de la loi patrimoniale.

    Une affaire récente, ayant eu pour cadre un célèbre site de ventes aux enchères en ligne, vient illustrer un autre danger encouru par le patrimoine archéologique : les abus qui peuvent résulter de la détection de loisir par les particuliers, au moyen de détecteurs de métaux. Ce loisir est interdit, mais toléré (les détecteurs sont en vente libre dans le commerce et ont parfois des espaces dédiés). Les prospecteurs, pour la plupart de bonne foi, ignorent pour la plupart qu’en agissant de la sorte ils accélèrent l’érosion du patrimoine archéologique.

    Au-delà, le trafic d’objets archéologiques, qui sévit particulièrement en Europe de l’Est, est le fait d’organisations criminelles de type mafieux. De tels pillages ne touchent pas que l’Europe de l’Est et ne sont pas réservés aux sites archéologiques. Ainsi, les églises sont régulièrement la cible de véritables réseaux organisés de pilleurs, que les forces de l’ordre combattent, avec parfois des succès éclatants comme à la fin du mois dernier dans notre département du Pas-de-Calais.



  • 25/12/2013 : Les Archives nationales sur France 5 - Voeux 2014.



    L’église d’Ecques, dont nous suivons régulièrement les étapes de la restauration (photo Morinie (MF) 30-04-2006). Les statues des saints Roch et Nicolas qui s'y trouvent vont bénéficier du prix CEA - ARC Nucleart en partenariat avec l’Association des maires de France, qui a pour but d’aider au financement de la restauration de biens culturels en bois appartenant au patrimoine non classé des communes françaises.


    Trève des confiseurs oblige, l’activité est ralentie en cette fin d’année. Mis à part les traditionnelles multi rediffusions et rétrospectives annuelles, signalons un programme original propre à susciter l’intérêt des généalogistes et autres amateurs d’histoire. Le jeudi 2 janvier 2014 à 20 h 35, sur France 5, Marina Carrère d’Encausse nous guidera à la découverte des trésors des Archives nationales, occasion de visiter les coulisses de l'institution qui a pour mission la conservation des documents qui témoignent de notre passé, depuis les plus prestigieux jusqu’aux innombrables minutes notariales.

    Cette période est aussi la plus apte à profiter des avantages procurés par les mises en ligne des Archives départementales du Pas-de-Calais et d’ailleurs. Pour les généalogistes du département, 2013 aura été l’année de la mise en ligne, tant attendue, des registres paroissiaux. En complément des registres matricules et des recensements de population, cela représente une aide formidable à la recherche. Pour Morinie, l’année 2013 a été féconde en articles publiés et en informations diffusées, toujours dans l’optique de la complémentarité entre disciplines, mais aussi entre petite et grande histoire, articles scientifiques et grand public. Ce fut aussi l’année du rapprochement avec nos amis de GéniWal, qui s’annonce plein de promesses.

    A quelques jours de la nouvelle année, François, Matthieu et Thomas vous souhaitent une excellente année 2014, sur Morinie et ailleurs, pleine de bonheurs privés et de trouvailles !



  • 29/12/2013 : Nouvelle publication

    Depuis quelques jours, la presse est en émoi. Robespierre a retrouvé son visage selon Philippe Froesch.

    Cette reconstitution est-elle fidèle à la réalité ? Morinie vous invite à vous forger une opinion sur cette personnalité locale dans le nouveau Jubé.

  • 26/01/2014 : Une inondation à la BNF ... pour quelles conséquences ?

    Le 12 janvier dernier, la BNF-Tolbiac (rez-de-jardin) a connu un grave dégât des eaux. Une rupture de canalisation, dont les partenaires sociaux ont déjà souligné le défaut d'entretien, semble être à son origine.

    Quelles sont les conséquences de cette inondation ? Il paraît difficile de donner une réponse à l'heure actuelle au vu de l'ampleur des dégâts ...
    Sur ce point, les évaluations sont très hétérogènes : plusieurs milliers d'ouvrages ont été touchés (entre 10 et 40 000 suivant les estimations) et leur état réel pose question : la direction se veut rassurante mais la consultation de certaines fiches ne manque pas d'étonner :

    Ainsi, prenons un ouvrage au hasard dont plusieurs exemplaires se trouvent conservés sur le site :

    La côte "4- Z- 4477 (79)" est réputé "Communicable" alors qu'elle est comprise dans la liste des côtes concernées.
    Sous la côte "840.900 3 JUNG h" le même livre est "retiré définitivement" alors que sa série n'est pas réputée concernée.

    Particularité : on notera la transformation de ce retrait définitif en documents "incommunicables pendant une durée encore indéterminée" au sein d'un communiqué rassurant : "Fuite d’eau à la BnF : pas de perte irrémédiable pour le patrimoine".

    Information rassurante aux usagers ou communiqué lénifiant ? Un message pour le moins crédible aurait pu être souhaitable afin de faire face à une réalité qui touche autant le chercheur désemparé qu'une administration apparemment ... sous l'eau ...

    Une bibliothèque pouvant en cacher une autre, François visitait il y a deux semaines de cela avec GéniWal la bibliothèque royale de Belgique, dite "Albertine". L'occasion de découvrir le librarium, les magnifiques collections et la réserve précieuse, les cartes de Ferraris et la chapelle d'Orange-Nassau, ultime vestige de l'hôtel du même nom, préservée suite à l'intervention de la reine Wilhelmine des Pays-Bas.



  • 13/02/2014 : Le site des Archives départementales du Pas-de-Calais s’enrichit encore.

    LesArchives départementales du Pas-de-Calais ont longtemps retardé la mise en ligne des registres paroissiaux et d'état-civil. Ce retard, compréhensible de par le nombre de communes à traiter, a été compensé par la mise en ligne d’autres sources tout aussi utiles aux chercheurs, recensements de population de 1820 à 1911, fiches matricules des soldats du département, jusqu'aux combattants de la Première guerre mondiale, plans accompagnant les matrices du cadastre dit napoléonien.

    Un tel ensemble réuni plaçait déjà le département parmi les mieux dotés en termes d’archives en ligne. Mais les Archives départementales ne s’arrêtent pas là. Non seulement les registres d’état-civil sont complétés et corrigés, mais encore les rôles d'imposition du Centième de 1569 sont désormais disponibles !

    Mars 1569. Cherchant à autofinancer ses troupes qui n'étaient plus payées par le pouvoir madrilène, Fernando Alvarez de Toledo, duc d’Albe, tente de rationaliser l'impôt en prélevant une fois le centième denier (1 %) sur le capital. C’est donc une source qui concerne dans le Pas-de-Calais, l’Artois seul, terre bourguigno-espagnole. Boulonnais, Calaisis, Montreuillois, partie de la Picardie, terres françaises, ne sont pas concernés.

    En Artois, les Etats de la province, regroupant clergé, noblesse et tiers-état, sont chargés de la perception de l’impôt. Pour faciliter le travail, des registres sont établis, par village. Ce ne sont pas les registres originaux, perdus, qui sont actuellement mis en ligne, mais des copies effectuées au XVIIIe siècle par les mêmes Etats d’Artois. Car ce Centième qui devait être ponctuel, devient permanent, comme souvent les impôts... Et est même repris par les autorités françaises après la conquête.

    On connaissait déjà cette source à travers le Répertoire des noms de personnes artésiens en 1569, de Roger Berger, Patrick Warin et Jean-Pierre Pelissier, publié avec le concours du Conseil Général du Pas-de-Calais et d’une unité de l’INRA, toujours disponible.

    Il est possible, à partir de ces rôles, de reconstituer la liste des contribuables pour chacune des localités rurales (à quelques lacunes près), ce qui représente presque 47 000 chefs de famille répartis sur l'ensemble des villages de l’Artois. Pour chacun, le rôle donne la description des biens fonciers exploités en faire-valoir direct ou en location (nature du bien, superficie, valeur locative, identité du propriétaire), ce qui permet de reconstituer le régime de l’exploitation et celui de la propriété.

    On comprend donc aisément l’intérêt du document, d’autant plus que les Centièmes de 1569 n’étaient consultables jusqu’à présent que sous la forme de microfilms, avec les inconvénients de ce support, et ne pouvons que nous réjouir d’une telle initiative.



  • 02/04/2014 : Prochaine conférence dans le Loir-et-Cher : les Sainte-Aldegonde, châtelains de Beauregard.



    On connaît l'attachement de François, et Thomas, au vieux lignage de Sainte-Aldegonde, Audomarois d'origine. Suite à une chaleureuse prise de contact avec Michèle Dilaj, secrétaire générale du Cercle Généalogique du Loir-et-Cher, lors du dernier congrès de la Fédération Française de Généalogie, l'année dernière à Marseille, François est invité à donner une communication le 5 avril prochain lors de l’assemblée générale du cercle Loir-et-Chérien. Il évoquera « Les Sainte-Aldegonde, châtelains de Beauregard ».

    Le château de Beauregard, situé à quelques kms au sud de Blois, sur le territoire de la commune de Cellettes est connu pour sa fameuse « galerie des illustres ». Mais cette demeure a vu se jouer quelques-unes des plus riches heures de la famille de Sainte-Aldegonde au XIXe siècle. C’est par Adelaïde Joséphine de Bourlon de Chavanges, veuve du Maréchal Augereau, épouse de Charles Camille de Sainte-Aldegonde, que Beauregard fut associé à la famille. Valentine de Sainte-Aldegonde, leur fille, est un véritable personnage de roman. Epouse d’Alexandre Edmond de Talleyrand-Périgord, Anatole Demidoff en fut éperdument amoureux. De quoi alimenter un récit qui promet d’être particulièrement vivant !